corps blotti contre le sien, billes qui ne peuvent pas se détacher de la pierre rouge entre tes doigts. cadeau on ne peut plus inattendu. preuve de son amour dont tu n'avais même pas besoin. tu le sais qu'il t'aime, autant que tu l'aimes. amour niais, presque, mais bon sang tu ne changerais ç pour rien au monde. - mh au traiteur je ne sais pas, j'aurais plutôt dit à la caissière de l'épicerie du coin de la rue. mais bon je préfère que ce soit à moi que tu l'offres. tu la glisse doucement à ton doigt. la taille est parfaite. tu le regardes, son doigt sous ton menton. - j'avais pas besoin d'une bague pour me foutre à poils tu sais. tablier retiré et jeté sur le dossier d'une chaise. et puis tu déboutonne ton chemisier sans le lâcher du regard.

la bague autour de son doigt bijoux doré sur sa peau porcelaine. l'estomac qui bascule pourtant, toujours la. n'aime différent avec elle. pour elle, même. son regard aguicheur, trouve le tiens. valse des orbes taquines. chemisier qui commence à se déboutonner et tes phalanges qui ne bougent pas. tu laisses faire toi. pourtant j'ai l'impression que ça marche, la. pas pour te déplaire.

Accro l'un à l'autre, malgré les hauts et les bas. Niaiseries, presque, qui ne s'arrêtent jamais quand vous êtes ensemble. Palpitant traitre, parce que tu l'aimes alors qu'il est le contraire de ce qui t'attire, normalement. Le cœur à ses raisons, paraît-il. - Disons que ça aide un peu, c'est vrai. Doigts qui déboutonnent habilement ton chemisier, bague qui scintille sous la lumière du plafonnier. Et tes yeux qui ne quittent pas les siens. Tissu qui glisse le long de tes bras et qui tombe au sol, alors que tu te retrouves en soutien-gorge rose face à lui. Main qui glissent sur son torse, trouve le bas du sweat-shirt que tu tire vers le haut.

corps qui se découvre sous tes billes excitées. un oeil qui parcourt la dentelle de son sous vêtements. le noir un instant quand le visage se laisse couvrir par le sweat, retiré. peau dénudée face à la sienne. fermes qui s'attirent. et tu te retiens, d'avancer, percuter son aura tentatrice. tu veux qu'elle te cherche. quelle joue avec toi. mais ce bras qui passe pourtant à sa taille, se pose à ses reins. ramène le corps contre le tiens. approche ses lèvres sans les prendre.

Son sweat retiré non sans mal à cause de la différence de taille. Mais vous vous retrouvez enfin peau contre peau. Son torse nu contre ta chaire bouillante, sous-vêtement en dentelle comme seul rempart. Il t'attire à lui, épidermes qui se percutent doucement. Lèvres rapprochées sans se toucher, ton regard posé sur ses menteuses. Tu penses déjà à la chaleur de sa bouche sur ta peau, sensation que tu connais par cœur mais dont tu ne pourras jamais te lasser. Tu te hisses sur la pointe des pieds, tes lèvres qui frôlent les siennes sans les toucher avant de dévier vers sa tempe, son oreille. - J'ai promis à la voisine qu'on ferait moins de bruit. Elle en a marre, la septuagénaire. Pourtant tu poses ta bouche sur le derme sensible de son cou. Chemin de baisers sensuels qui descend sur ses épaules, puis son torse. Toujours plus bas.

chaleurs qui s'attirent. les auras veulent jouer entre elles. se mélanger dans la douche somptueuse de vos corps réunis. les lèvres entre ouvertes, n'attrapent jamais les siennes. captif de son souffle. prisonnier du bourreau qui fait battre ton cœur sans même te déshabiller. sourire qui s'étire à ses mots, déjà oubliés. esprit qui ne répond plus de rien, n'entend que l'écho des entrailles qui s'enflamment. ses lèvres qui parcourent le corps. lignes courbes du torse qui se contractent à son contact. les mains qui attrapent rapidement sous ses cuisses. ses hanches qui arrivent plus haut que les tiennes. quelques pas en avant pour poser ses fesses sur le plan de travail. cuisine qui devient spectatrice des tentations. le froid du synthétique sur sa peau.

tes baisers coupés dans leur élan par ses mains qui saisissent tes cuisses pour te soulever. tes jambes qui s'enroulent instinctivement autour de sa taille lorsqu'il te porte jusqu'à la cuisine pour te poser sur le plan de travail. billes claires qui trouvent les siennes. regard amoureux, le myocarde qui s'active. doigts qui se baladent sur le torse imposant, qui tracent le relief des muscles dessinés. chaleur qui s'intensifie dans le bas-ventre. - J'ai envie de toi tu murmures sans le lâcher du regard. Mains qui descendent vers le sud, heurtent l'élastique de son pantalon.

il suffit de lien, pour t'emballer. les hormones, presque animales quand les corps se rapprochent. l'odeur sa peau qui t'anime. phéromones démultiplient tes sens. elle est l'étincelle qui allume le brasier de tes entrailles. ses mains sur ton torse. peau qui répond instinctivement. fourmillement, le long du derme. sourire qui étire les lèvres à ses mots les doigts qui serrent ses cuisses, phalanges qui rentrent dans la peau. à laisser une trace sur la peau blanche. les lippes ont capturées les siennes, dans la fougue des émotions. intense. langue qui joue avec la sienne dans une danse chaotique. une main qui se libère, arrive dans son dos pour dégrafer le soutient gorge, gestes brusques, indélicat avec le tissus.