blue moon hôtel
@Landon Fabre-Spencer
tw : mention drogue
Bout de femme qui pousse un soupir à s’en fendre l’âme, dardant de son regard noir, le garçon qui vient de renverser le verre sur sa robe moulante. Signe pour elle que le temps est écoulé, lutte acharnée pour ne pas sombrer dans la dépendance de la drogue. Ayant également perdu le fil, elle n'a plus la moindre idée de l'heure qu'il est. Petite parenthèse fermée sur sa fin de soirée, elle grimpe dans l'ascenseur de son hôtel et visiblement trop distraite par ses pensées, qu'elle appuie sur le mauvais bouton. Sans parler de Morphée qui ne cesse de cogner aux portes de son sommeil depuis tout à l'heure. L'étudiante retire ses talons dans l'allée du couloir et ne prend aucune peine à regarder le numéro de chambre, bouche largement ouverte occupée à sortir le bâillement de sa vie. La porte n'étant pas totalement fermée, elle pénètre la chambre presque plongée dans les ténèbres avec pour seule lueur, une des petites veilleuses posée sur la table de chevet. Encore un oubli de sa part, se disait-elle. S'empressant de retirer sa robe, Steiner balance le tissu et se hisse sous les draps inconnus. Corps qui se rapproche de ce qu'elle pensait être sa peluche, pour le serrer contre sa poitrine. Paupières fermées, sourcil haussé, elle constate bizarrement que sa peluche est beaucoup moins doux, un peu trop géant...

#rplibre #libre

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@Landon Fabre-Spencer
tw : mention drogue
Si Julia était un pokémon, elle serait metamorph, seul pokémon capable de passer de la fille sage, incarnant la perfection, à cette espèce de sorcière dépourvue de sentiments, joueuse mesquine, offerte aux yeux de n’importe quel mec normalement constitué. L'effet de l'adrénaline, l'esprit à l'embrouille, méduse des temps modernes, celle qui blessait par enchantement, avait fini par être blessée. L'ironie du sort, direz-vous ? Mais plus rien ne l'étonnait à présent. Encore moins la bêtise qu'elle venait faire en s'introduisant par insouciance, dans la chambre d'un inconnu. Plus maladroite que jamais, cela ne s'arrangeait pas avec le temps. Et alors qu'elle s'apprêtait à tâter sa peluche, la voix masculine qui taille le silence, l'oblige à ouvrir plus rapidement les paupières. La surprise se lit sur son visage tandis que ses orbes parcourent la silhouette de son interlocuteur à moitié nu et n'ayant que pour seul vêtement, son caleçon. Temps de réaction mise en pause, demoiselle ne bougeait pas de sa place. Mais il y avait une raison à cela. — Je ne suis pas Jinx. Tu t'es trompé d'fille et d'lit. Pour cela qu'elle n'avait pas levé le pouce. Elle croyait dur comme fer, que cette chambre était la sienne. Et la logique voudrait qu'il prenne ses affaires et file dans sa chambre. Mais les paroles d'Ava résonnent dans son esprit, rappelant celle qu'elle était avant et qu'elle avait envie de revoir. Peut-être que redevenir la Julia d'avant l'aidera à partir de l'avant ? — Mais reste si tu veux... Sa jambe lisse et douce glisse soudainement entre l'entre-jambe du garçon, prise d'otage version Julia. — La solitude commence à peser lourdement sur la conscience... Elle qui désire se sentir désirée. Elle qui réclame un peu de chaleur. Elle qui veut de nouveau revoir la flamme danser dans ses orbites. Prunelles qui d'ailleurs scrutaient les pupilles du garçon complètement dilatées, à travers les rayons de lumières qui illuminaient son visage.

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@Landon Fabre-Spencer
tw : geste explicite
Succube au cœur blessé, vague sans but précis et pourtant, se trouve là où il ne faut pas être. Maladresse qui la suit partout, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même Julia. Regard longeant la silhouette de l'inconnu qu'elle ne connaît ni d'Adam et ni d'Ève, pourtant, converse comme si elle le connaissait depuis longtemps. — Le numéro de chambre ? Demande ses pulpeuses tandis qu'elle resserre son étreinte contre sa cuisse. Pratiquement certaine qu'elle se trouve dans la chambre 215. La sienne. Orbes qui se dressent confiants, pas la moindre idée de se douter de la connerie qu'elle vient de faire. Et plus le garçon parlait, plus le doute s'installait petit à petit dans son esprit. Sa jambe quitte soudainement son entre-jambe, corps qui se redresse pour appuyer sur l'interrupteur au-dessus du lit pour illuminer la pièce. Son regard gambade partout dans la pièce. Effectivement, il avait peut-être raison, elle reconnaît la même décoration certes, mais pas le même emplacement de sa valise. — Oupss... Petit bug. Assise sur le lit, elle remonte ses jambes jusqu'à sa poitrine. — T'as raison. C'est moi l'intruse dans cette pièce. Honte qui regagne ses joues, mèche courte qu'elle glisse derrière son oreille avant de tourner la tête vers l'ovale du garçon. — Pour me défendre, je mettrais la faute sur ma maladresse légendaire. Qui a encore frappé ce soir. L'esquisse d'un sourire qui s'échappe entre ses lippes, elle se tourne complètement face à l'inconnu, assise en tailleur. — Je ne cherchais pas spécialement du réconfort auprès d'un inconnu, pour le coup, je me suis réellement trompée de chambre. Mais le hasard fait bien les choses non ? Car son interlocuteur donnait l'impression d'être possiblement dans le même état qu'elle, cherchant à rompre cette solitude un peu trop pesante. Et pour répondre à sa question... — Mon intuition m'dit qu'on est dans le même bateau toi et moi. J'me trompe ? Papillon qui pousse le vice. Battements de cils qui parfaire son expression et qui cherche à intimider le garçon. La réelle question est "embarqueront-ils ensemble sur ce bateau ?" Demoiselle se laisse à nouveau tomber sur le lit, approche un peu plus son corps près de celui de l'inconnu. Étrange rencontre, mais qui aboutira à du positif qui sait ? — Julia. Julia Steiner. Bout de femme totalement incorrigible et intenable. Et ce soir, elle avait bien l'intention de l'être. Elle approche encore un peu, feinte l'innocence lorsque son corps entre en contact avec le sien et que sa jambe se replace là où elle était précédemment. Oupss bis.

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@Landon Fabre-Spencer
tw : geste explicite
— J'avais vu juste. Elle qui généralement, se trompait toujours. Mais là, il lui inspirait tout sauf un connard de première classe. — Gentleman mh ? Ce mot est presque gravé sur ton front. Elle abuse. Toujours plus. Mais cela ne changera pas grand-chose à la première impression qu'elle a eu. Alors peut-être qu'elle se trompait encore, mais ce soir, cette chambre et celui qui l'occupait lui donnait la sensation d'être safe. Pourquoi pensait-elle qu'ils étaient dans le même bateau ? C'était simple. — Ton intonation lorsque t'as répété le mot juste après moi. Comme si tu le vivais. Comme si tu savais ce que je ressentais. Ce sentiment n'est pas anodin. Et chaque soir, la fait retomber dans un silence amer. Tout proche de l’interlocuteur, elle tend les oreilles. Doux prénom qu'elle enregistre, le sien. Et de l'autre oreille, s'évade le prénom de son ex. Jinx. De ses lèvres, s’exhale un soupir enfantin, corps ardent et lasse d'entendre toujours le même refrain. Toujours cette finalité décevante. Réalité évidente, il en souffre autant qu'elle. — Je pense toujours que nous sommes dans le même bateau. Lève ses yeux, remplis des vapeurs de l'amertume. — Mon ex-mari s'est tiré. S’assombrissent ses azurs à la simple évocation de son passé. — Toi t'as encore la possibilité de te remettre avec ton ex ? Ou bien s'est-elle aussi barrée comme Hebert ? Dans l’ivresse de cette chaleur qui l'envahit, demoiselle pose sa paume contre le torse de Landon après avoir retiré ses bras qui le pseudo cachait d'elle. Désir défaillant d'une envie de pousser le vice beaucoup plus loin.

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@Landon Fabre-Spencer
tw : geste explicite
— Est-ce la peine de leur dire ? S'ils t'ont tourné l'dos, c'est qu'ils n'en valent simplement pas la peine. Ne t'y attarde plus. Haussant les épaules, demoiselle n'avait encore jamais été dans cette situation, son entourage étant plutôt sur-protecteur avec elle. Jamais personne ne lui avait encore réellement tourné le dos. — Et justement, il y a plein de gens autour, c'est pourquoi je ne comprends pas très bien la logique. Comme si cette solitude, dans le fond, c'est nous qui la cherchons. C'est nous qui nous enfermons dans cette sphère silencieuse. Alors qu'il suffit de tendre la main, pour qu'elle soit aussitôt saisie. Lui dit-elle de son éternelle voix douce. L'humanité est une réalité beaucoup plus complexe et ces quelques mots l'illustre bien, rien n’est jamais acquis à l’homme ni sa force ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit serrer son bonheur, il le broie. Il n'y a point d'amour heureux. — Si je comprends bien, elle te nourrit possiblement d'un petit espoir qui ne verra peut-être plus le jour ? Ou du moins, quand elle l'aura décidé ? Pourquoi est-ce si compliqué de conclure un chapitre ? De tourner la page... Cœur inconsolé, bourreau qui l'a abandonné aux portes des regrets, tombe maintenant dans la profondeur des abysses. Le problème, c'est qu'elle ne veut pas tomber toute seule, Julia. — Peut-être devrais-je partir ? Et si par mégarde, elle changeait d'avis ? Qu'elle se précipitait ici pour prendre sa place ? Je ne voudrais pas réduire à néant, l'espoir qui anime ton cœur de la retrouver. Parce que le karma aime bien se jouer de la vie. Et alors qu'elle ne s'y attendait pas, Landon se risque à des caresses partant de sa clavicule jusqu'à son épaule. Frisson qui traverse l'échine. Corps qui réagit à la tendresse de ses doigts. Pulse l'envie de le défier. — Et tu sais comment t'y prendre ? Ou bien dois-je te guider ? La carcasse qui se redresse, pivote pour se retrouver à califourchon contre son bassin. Drap qui glisse le long de son dos creusé à la perfection. Gazelle qui a besoin d'étancher un gargouillement naissant dans le bas de son ventre. Désir irraisonné. Envie. Chaleur. Caresse... Délicatement suspendu à ses lèvres, son sourire espiègle. Les paumes qui viennent se poser sur le ventre de l'interlocuteur, remontant tout doucement et lentement vers le torse.

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