tw : alcool, ivresse
Soirée réussie. Marcus ne pense plus à ses histoires. D'ailleurs, il ne réfléchit plus du tout ; tout comme Imogen. Les deux meilleurs amis sont ivres et complètement possédés par la quantité d'alcool qu'ils ont ingurgité durant la soirée. À la fois désinhibés et idiots, les décisions prises en fin de soirée sont loin d'être les meilleurs. Si Marcus se contente de repartir avec une jeune femme, la jolie Blum quant à elle, décide de se diriger vers Charles River pour sonner à la porte de Quincy. Il est trois heures du matin, c'est le calme plat et Imogen laisse son doigt s'attarder à plusieurs reprises sur la sonnette, s'arrêtant seulement quand elle entend de la vie de l'autre côté de la porte. À toute vitesse, elle se passe les mains dans les cheveux pour leur donner du volume et tire un peu son décolleté vers le bas. Dans la réalité, elle devait avoir perdu toute sa grâce, mais dans son monde, elle avait toutes les qualités au monde pour obtenir ce qu'elle voulait cette nuit.

@Quincy Adler

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La sonnette te tire violemment des bras de Morphée, si violemment que tu doutais quelques secondes de l’origine. La réalité ou illusion ? L’acharnement répond rapidement à tes doutes, et dans ta tenue la plus minime - en caleçon, tes pieds te portent sans plus attendre à la porte d’entrée, non sans un grognement de mécontentement. Visiblement, tes colocs jouissaient on ne peut trop bien d’leur sommeil lourd. L’état grognon s’intensifie quand tu te saisis de la poignée de porte, paré à te débarrasser au plus vite de l’invité.e surprise quand tu lui fais face, une fois la porte ouverte. Immy ? Voix rauque, tout droit sorti d’outre-monde. Réalité ou illusion ? Autre doute qui te plonge encore plus dans la confusion. Le doute qui te fait l’étudier minutieusement de la tête aux pieds avant de froncer des sourcils. Qu’est-ce que tu fais là ? On était censés s’voir ? Plisse les yeux - ces yeux qui s’étaient attardés sur son décolleté et son maintien.. instable ?

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Cheveux ébouriffés et décolleté remis en place, elle ressemble à une femme fatale perdue dans une cage d'escalier qui n'est pas la sienne. Elle pense savoir ce qu'elle fait et qu'elle n'a qu'allure divine, alors que l'alcool dicte ses actions de la pire des manières. Peu importe, maintenant qu'elle a réveillé tout le quartier, il est impossible de revenir en arrière. Son sourire rayonne en même temps que la porte s'ouvre et dévoile un Quincy pratiquement nu. Son _ Bonsoir est sensuellement pâteux. Elle se tient maladroitement contre le montant de la porte. _ Une fois par semaine. Et elle s'invite. Entre dans les lieux. S'approche du jeune homme en se plaquant littéralement contre lui. _ J'me suis dit qu'on pourrait terminer cette soirée en apothéose. Elle vient encercler ses épaules de ses bras, sa moue suppliante sur le visage.

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Il te suffit d’une demi seconde pour saisir la situation. Dès le premier souffle lâché entre ses lèvres, les effluves d’alcool te chatouillent les narines, puis son ton mielleux te confirme son état d’ébriété. Figé, ton corps et les neurones qui allaient avec semblaient avoir pris momentanément la fuite, l’temps de réaliser quand son corps à elle ne répondait plus à aucune logique de gravité. Ses mouvements manquaient de grâce et de finesse, mais ne l’arrêtent pas dans son élan pour se plaquer contre toi. Réflexe, tu la rattrapes sans difficulté, les cellules nerveuses commençant à s’éveiller. T’es complètement pétée. Bien joué Sherlock. Terminer quelle soirée ? Sourcils froncés face à sa moue qui, d’ordinaire, t’aurait sans aucun doute fait succomber. Mais ses bras lourds négligemment posés sur tes épaules et son corps totalement las dans tes bras te vaccinent instantanément d’son regard - censé être - enjôleur. T’étais où ? T’as bu quoi ? L’inquiétude pointe le bout de son nez, tes iris sombres cherchant une quelconque réponse dans ses pupilles dilatées sachant qu’elle serait sans doute incapable de te sortir une réponse cohérente.

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Son sourire triomphe quand les mains de Quincy se posent sur elle avant de s'effacer quand il ouvre la bouche pour parler. Elle est ivre, oui. Et alors ? Elle se refuse de bouder si vite, elle est ici pour succomber à ses envies et Quincy était la clé pour finir cette soirée de la meilleure des manières. _ Pourquoi tu poses autant de questions ? Elle s'agace brièvement avant de rire à ce qu'elle a en tête. _ Ta bouche a d'autres utilités que la parole, Trésoooor. Elle accompagne ses propos d'une moue suppliante, ses bras toujours autour de ses épaules, prête à l'attirer à elle pour une danse endiablée. Le jeune homme n'en a que faire cependant, continuant dans sa lancée des questions sans réponse. _ J'suis ici, j'ai bu d'l'eau. Ses sourcils se dressent et son regard le "menace" (tant bien que mal) de continuer alors qu'elle commençait (sans même s'en rendre compte) à glisser lentement en direction du sol. Ils étaient immobiles et pourtant, toute la pièce tournoyait autour d'eux, provoquant à nouveau son rire.

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Bingo. Pari gagné avec toi-même quant à ses réponses cohérentes. La situation éveille l'état de léthargie dans laquelle t'étais quelques minutes plus tôt, te procure la sensation d'une onde de choc électrique qui te fige à première vue mais te sort très - trop - rapidement de ta torpeur. Les bras entourent sa taille, la rattrapant au possible dans son déséquilibre tandis qu'elle flottait de toute évidence sur une autre planète, ses rires intoxiqués résonnant dans la pièce, sans doute dans tout l'appartement. Elle continue dans sa vaine tentative d'te séduire et malgré l'inquiétude planant dans l'air, tu ne pouvais pas t'empêcher de lancer ce fin sourire amusé. Ok, princesse. Abdique dans un souffle, plus préoccupé par son état que ses faibles protestations. Et règle numéro un pour faire face à l'ébriété et par la même occasion à Immy dans sa globalité : éviter la contrariété. Elle continue de voler dans son propre univers, s'invente probablement une piste de danse là-bas avec un partenaire aussi agaçant qu'toi à en lire ses traits faussement menaçants et deux secondes plus tard, ses pas endiablées l'entraînent au sol. Zero gravité. Merci tes réflexes de sportif, tu la rattrapes aisément non sans un hoquet de surprise et la rééquilibres dans tes bras, resserres l'étau autour de sa taille. Aussi irrésistible que tu sois actuellement- Faux. Remplacez 'irrésistible' par 'comique'. -j'crois qu'il est plutôt l'heure de dormir avant qu'tu réveilles tout le quartier. Finie la partie de danse. Et dans un geste assez habile pour l'heure, tu la soulèves par le dos et le haut des cuisses pour la porter aisément dans un endroit plus silencieux. Ta chambre. J'suppose que t'es incapable de me dire comment t'es arrivée ici ? J'dois t'appeler un taxi pour rentrer chez toi ? Ou ton meilleur ami ? Malgré la situation, tu ne pouvais pas contrôler l'amertume à la mention d'ce dernier, va savoir pourquoi.

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Son diadème est remis en place et son sourire triomphe quand elle embarque le brun dans ses pas de danse chaotique. Dans son monde, tout était parfait. Elle avait occulté les problèmes de Marcus, l'ayant touché plus que ne se l'admettait. Le voir s'amouracher de la sorte lui rappelait qu'elle était en train de revivre ses erreurs d'antan et que tôt ou tard, tout comme son meilleur ami, elle allait le regretter. Allez savoir, penser de la sorte en étant ivre l'avait amené tout droit dans la tanière de son loup, prête à se jeter corps et âme dans sa gueule. Elle revient à ce dernier quand il l'entraine un peu plus dans son étreinte, tandis que ses jambes commencent à ne plus supporter son corps. Dormir. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Quincy avait raison. Pourtant, elle ne peut empêcher la moue boudeuse de s'installer quand elle réalise que la fête est finie et que le mood de la soirée allait doucement changer. Elle se laisse faire quand ses pieds quittent le sol, elle s'agrippe dans le confort des bras de son amant alors qu'ils se retrouvent bientôt dans le lieu de tous ses désirs. _ T'veux te débarrasser de moi ? Pourquoi partir maintenant ? _ Marcus est parti avec une fille. Une inconnue dont elle a déjà oublié le visage. _ T'vois il s'est attaché à quelqu'un et maintenant, il fait n'importe quoi pour oublier ce quelqu'un. Son rire raisonne dans la pièce, mais il a perdu toute once de joie. Elle se laisse tomber sans grâce au milieu du lit, happée dès la première seconde par le sommeil. _ Même si y'a qu'toi, j'veux pas m'attacher. Parce qu'on sait tous les deux qu'on finirait par se faire du mal. _ Puis, y'a Ferguson.

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Elle s’agrippe à ton cou, et au milieu des effluves d’alcool, tu pouvais encore intercepter son arôme à elle. Celui qui t’plonge constamment dans le confort et la chaleur du passé, la flamme. Jamais je me débarrasserai volontairement d’toi. L’amusement et la mélancolie se profilent sur tes lippes, de ce sourire fané, comme une blague sans humour que tu murmurais aux murs. Un secret que tu laisses s’envoler dans l’atmosphère, une confession. Elle restait imprégnée au fond d’toi, quoi que tu fasses, quoi qu’elle fasse, quoi qu’la connerie te dicte. Et c’était là, la bonne blague sans le comique - contrairement à sa performance de ce soir. Toute la volonté du monde ne réussirait pas à l’effacer de tes entrailles, t’étais juste doué dans le prétendre. Elle reviendrait toujours tout en douceur ou aussi brutalement qu’un bulldozer, sans juste milieu ; envahirait ta chambre une nouvelle fois de son odeur, de sa présence, avec parfois la grâce d’un bébé hippopotame s’laissant échouer sur ton lit. Et tu la regarderais avec ces iris tantôt inquisiteurs tantôt tendres tandis qu’elle continue son entrée en bulldozer avec ses confessions à elle. Marcus en était là genèse et la pointe d’aigreur à la mention du nom d’cet autre gars était largement plus supportable que le reste. De nouveau figé, le souffle coupé. Même s’il y a qu’toi, j’veux pas m’attacher. L’effet d’un coup d’poing dans l’estomac qui faisait son propre vacarme à l’intérieur, en parfaite contradiction avec sa confession calmement posée là, comme une fleur. Ferguson ? L’unique son dont t’étais capable de rétorquer la gorge serrée, les traits impassibles. L’unique question censée dont t’étais capable de rétorquer, les sourcils froncés. Et comme si le chat avait juste attendu son moment pour briller, il débarque dans la pièce, aussi bavard qu’elle. Ferguson, dégage. Un ordre si sec et cassant que tu t’en voulais dès la seconde suivante, surtout lorsque le chat fit aussitôt demi tour. Tu voulais juste pas l’voir maintenant. Putain, t’étais jaloux d’un.. chat ? Tu devrais dormir. J’vais aller pioncer dans le salon. Retour à l’intéressée, presque déjà attrapée par Morphée. Et malgré ton annonce, t’étais resté figé sur place, les billes incapables de se détourner d’elle.

Ses propos sont lointains. Elle ne les entend pas vraiment, du moins ils ne parviennent pas jusqu'à ses pensées brumeuses. Demain, elle ne se souviendra surement rien de ce qu'il s'est passé ce soir et peut-être même qu'au réveil, elle paniquera de se retrouver ailleurs que dans son lit. Son visage sera habité par l'incompréhension et ses souvenirs seront détruits par le trop plein d'alcool. Peu importe. Tout ce qui compte à cet instant, ce sont ses bras réconfortants qui l'emportent jusqu'à son lit. Elle respire son odeur à plein poumon et elle oublie la réalité jusqu'à ce qu'il entame une pêche aux informations. Marcus. Ils étaient à cette même soirée. Partis tous les deux avec la folie en compagnon de guerre pour oublier qu'il a le cœur qui bat pour quelqu'un qui n'en veut pas. Même ivre, elle réalise qu'elle connait trop bien cette situation et que Quincy, qu'elle a bien du mal à tenir éloigné, est lui-même la source de ses tourments. Elle ne veut pas recommencer. Elle ne veut pas ressentir une nouvelle fois cette douleur qu'il lui avait infligée. Il était hors de question qu'elle s'amourache encore. Et quand bien même la flamme haineuse qu'elle entretenait à son égard se réduisait peu à peu, elle arrivait encore à la maintenir en vie. Ferguson sera son unique amour, fin de la discussion. Elle se redresse tant bien que mal en fronçant les sourcils quand le brun décide qu'il est temps pour lui de s'éclipser. _ Non. Reste. De toute façon, elle n'était plus très sûre d'être capable de tenter quoi que ce soit maintenant que ses fesses avaient rencontré le confort du matelas. _ Tu peux m'aider ? qu'elle demande finalement quand elle galère à défaire les brides de ses talons hauts. _ Et me donner un t-shirt aussi ?