Tu viens tirer son haut jusqu'à toi pour venir chuchoter à son oreille. - Si je ferme la porte et passe sous le bureau, c'est clairement pour te rendre moite de la tête aux mollets. Donc tu as le choix entre me dire de fermer la porte ou de me casser. C'est toi qui voit. Tes désirs sont mes ordres. Et promis ça ne sera pas pour obtenir une chambre, ce n'est qu'un prétexte pour entrer ici. De base, tu voulais faire le tour du propriétaire pour te souvenir mais tu ne trouvais pas franchement poli de partir sans lui parler. Aurais-tu dû ? Tu te redresses sans trop éloigner ton visage du sien. - Tu choisis quoi ?

Tu l'écoute et te laisse faire quand il te tire vers lui, ton sourire restant rivé sur tes lèvres. Il te pose encore une question, te laisse le choix de le repousser, de fuir en quelque sorte. "Tout ce que je vois pour le moment c'est des paroles et encore des paroles." Tu lui as demandé des actes, pas de te demander encore et encore si tu étais certaine de vouloir jouer à ce jeu là. "Je risque de me lasser si tu n'agis pas rapidement monsieur je vais te rendre moite." Souffles tu pour reprendre ses paroles et lui associer ainsi un petit surnom, mais pas des plus romantique. Tu plonges ton regard dans le ciel. "Tu comptes encore brasser de l'air longtemps ?" Ou bien cette foutue porte, il va aller la fermer ?

- Lasse toi donc Lex, ça fera de la place pour les autres. Tu ne comptes plus t'accrocher à qui que ce soit. Tu prends ce que tu veux quand tu veux. Mais si on ne reste pas, tu passes à autre chose. Foutu cœur qui souffre et qui n'a plus de place pour d'autres. T'as plus envie de tenter de quelques relations solides. De la légèreté ou rien. C'est ainsi que tu verrouilles la porte derrière toi. L'humeur plus luxueuse et c'est décidément sous le bureau que tu te frayes un chemin. Tu comptes bien découvrir son derme et le gouter. T'as plus le temps des autorisations, maintenant tu feras ce qu'il te plait. C'est dans cette optique qu'elle perdra son pantalon, tester la sonorité de la pièce.

Il a pas comprit ce que tu voulais dire, mais tu ne tiens pas rigueur, t'esquisses plutôt un sourire en le voyant enfin agir et verrouiller la porte de ton bureau. Tu l'observes, attendant de voir si il va réellement le faire ou non et il ne te déçois pas. Il se mouve, se glisse sous ton bureau et t'éclate alors de rire. "Vraiment ?" Souffles-tu. "Pas que ça me déplaise, mais maintenant que la porte est fermée, autant profiter réellement de la pièce." Au lieu de se coincer dans une position, de juste rendre réel le passage sous le bureau. "Tu ne crois pas ?" Tu te penches alors pour venir saisir son menton entre ton pouce et ton index et cueillir ses lèvres pour un premier baiser.