mine de déterré que tu te trimballes jusqu'à chez andréa. garé en face de chez elle, tu souffles un bon coup avant de récupérer son livre que tu viens lui ramener. sac que tu jettes sur les sièges arrière du véhicule avant de sortir de l'abitacle et te diriger vers chez la blonde. par réflexe tu tapes à la porte puis tu te souviens qu'elle t'as indiqué que la porte était ouverte et qu'elle était seule. tu te permets donc d'entrer, chose que tu n'aurais pas fait si quelqu'un était là. — t'es là ? force un petit sourire, histoire d'être aimable un minimum et de tenir la face accessoirement. @Andréa Davenport

Prendre du recul. Passer du temps seul. Mine de rien, ça sonnait mieux de ta bouche. Ces mots que tu as prononcé pour lui laisser de l’espace quelques jours auparavant avant de finalement le regretter. Tu comprends mieux pourquoi il aurait fallu que tu te taises. Peut être que c’est bien ta faute. À trop vouloir faire les choses bien, tu l’embrouilles et il se met à douter. Tu lui as réclamé ton livre. Simple prétexte pour le voir car tu n’en as pas besoin les jours à venir. T’en profites pour enfiler une petite tenue sexy, un joli body noir qui contraste avec ta peau porcelaine. T’es seule à la maison et que tu te dis qu’il faut que tu le fasses changer d’avis avant qu’il ne soit trop tard. Sauf que lorsque tu entends sa voix qui résonne et que tu le rejoins dans l’entrée, tu découvres sa mine dépitée. Alors le porte jartelle, c’était peut-être de trop ! Tu refermes rapidement ton peignoir en satin en grimaçant. Ça va..?! Tu t’approches de lui pour lui voler un baiser mais surtout, pour t’assurer qu’il va bien. @Levy Fowler

rien ne te faisait douter lorsque tu pensais à elle. tu t'étais épris de sa personne, habitué à sa présence. elle te faisait du bien, elle t'apportait beaucoup de bonheur. jusqu'à ce que la discussion à propos de ta mère vienne te boulverser. gamin bercé d'illusions, échouées il y a quelques années. tu n'avais pas reparlé de tout ça avec quelqu'un depuis très longtemps, devenu un sujet que tu préférais largement éviter. sa silhouette vient rapidement te faire face et en la voyant serrer son peignoir autour d'elle, elle te décroche un sourire. beauté simple, tant appréciable. un regard et tu oublies tout. immédiatement apaisé, plaies pansées par sa simple présence. baiser volé, trop rapide à ton goût. — ça va, et toi ? mensonge lisible. tu tends son livre. — tu vas pouvoir bosser mince sourire avant de jeter les milles pages sur la table à côté de toi. mains libres, tu attrapes ses mains pour venir la tirer contre toi.
@Andréa Davenport

Tu t’inquiètes un peu. Peur de lui avoir lancé de mauvais signaux. Parano à souhaits. Pourtant tu veux mettre toutes les chances de ton côté. Tu sors le grand jeu et prenant le temps de t’apprêter. Lingerie noir, peignoir en satin kaki, cheveux d’or en cascade, maquillage léger. Mais il ne semble pas dans le mood. Du coup, tu remballes l’artillerie pour le questionner. Ça va. T’as l’air… crevé ?! Il t’attire malgré tout contre lui donc t’en profites pour passer tes bras autour de sa nuque. Ton livre de droit n’a que peu d’importance. À quelques millimètres de ses lèvres, tu murmures. Ce n’était qu’un prétexte pour te voir… Autant être honnête ! @Levy Fowler

difficile de gérer ce que tu n'as jamais vraiment oser affronter. la peine, la douleur, le deuil. tout ce monde de la tristesse que t'as voulu esquiver depuis toutes ces années. quitter londres n'était pas qu'une volonté pour fuir ton père mais bien aussi un moyen d'esquiver la réalité. tout ce temps, tu n'avais pas eu a y penser. tu remarques l'effort de présentation d'andy, ça ne peut évidement pas passer inaperçu et de son point de vue, elle remarque ta tête affreuse. — j'ai beaucoup bossé là ces derniers jours tu ne sais pas pourquoi tu mens, c'est bête, mais c'est la seule réponse qui te vient. sourire qui étire tes lèvres à son aveu. — t'es belle comme ça tes mains glissent sur ses hanches. — enfin pas que comme ça.. c'était maladroit, pardon. tu n'as pas envie de la vexer, ce serait vraiment la totale si tu repartais d'ici en l'ayant fâché.
@Andréa Davenport

Malgré le fait que tu aies tout misé sur ta tenue, tu sens bien que quelque chose prêche. Il semble très fatigué alors, tu te résines à être beaucoup moins entreprenante, beaucoup plus douce et à l'écoute. Je sais que ton stage approche mais, faut quand même que tu fasses des pauses. En venir à être épuisé professionnellement parlant, ça mène au burn out. Tu laisses tes mains glisser de sa nuque à son torse avant de rire à ses mots. Hey te mets pas la pression, ça va ! Je te remercie. J'ai mis le paquet t'as vu ?! Ouais même toi t'en ris parce que tu t'es mise sur ton trente et un quand même. Il suffirait d'intensifier le make-up, d'enfiler une robe et t'étais prête pour la soirée de l'année. Mh.. par contre t'es beaucoup trop habillé pour moi. Tu restes un peu ? Pas le choix, t'es déjà en train de lui retirer son manteau. @Levy Fowler

— t'as raison souffles-tu. peu locace, d'autant plus quand tu sais que la réelle raison de ta sale tête n'est pas celle que tu lui as donné, quand bien même tu t'acharnes au travail car ta réussite est importante. ses mains glissent sur ton torse et un doux frisson te parcours. — t'avais vraiment pas envie que je passe en coup de vent.. réponds-tu, un discret sourire toujours figé sur le visage. — un peu. et tu te laisses déshabiller. tu ne sais pas comment te comporter, à la fois pas à l'aise et à la fois envieux de profiter de son étreinte apaisante. — je suis encore trop couvert par rapport à toi tu choisis de garder le cap sur la conversation actuelle, touche d'humour à tes mots. ton sweat que tu retires pour être réellement à l'aise. @Andréa Davenport

Levy a l'air éteint. Il n'a pas cette lueur habituelle dans les yeux. Tu ne dis rien et remets tout sur le compte de la fatigue due aux études. Toi, t'en arriveras jamais à ce point. Ça t'énerverait plus que ça ne te fatiguerait, surtout depuis que tu as du mettre de côté la majorité de tes consommations. Soit, tu tentes de détendre l'atmosphère, de faire en sorte qu'il soit moins tendu, de le garder près de toi un peu plus longtemps. Je veux en profiter un peu... avant que tu prennes de la distance. Tu lui adresses une petite mine de chien battu alors qu'il entre dans ton jeu et retire son sweat dans la foulée. Besoin de ta dose avant le sevrage, telle une vraie toxico. Ton sourire s'agrandit et tu lui prends la main pour l'entrainer avec toi dans le canapé. T'es toujours plus couvert que moi. Mais... Je vais essayer de fermer les yeux là-dessus. Tu le taquines. Clin d'oeil lancé à la volée avant de venir à nouveau poser tes lèvres contre les siennes pour en profiter davantage. @Levy Fowler

les yeux plus sombres que d'habitude, les traits tirés, l'expression de l'épuisement psychique et physique. la seule compagnie d'andréa vient apporter du baume au coeur, une sensation agréable de chaleur au fond de toi, qui fait ralentir les battements de ton cœur. l'angoisse canalisée à ses côtés et tu te laisses emmener volontiers avec elle dans le canapé. avachis bien au fond, tu viens chercher son corps pour le ramener contre le tien. étreinte dont tu ne te lasses pas, baiser non plus. tes doigts font des allers-retours sur la peau de sa cuisse, remontant quelques fois à la limite de sa lingerie. tête que tu laisses tomber en arrière et reposer sur le dossier du canapé. — je veux pas mettre de la distance entre nous. j'ai juste besoin de.. tu souffles longuement. tu ne sais pas de quoi tu as besoin exactement. — c'est pas toi, c'est pas contre toi. tu plonges tes yeux dans les siens, billes bleutées presque humides, tu luttes pour ne pas craquer. @Andréa Davenport

Tu glisses ces mots, non comme un reproche mais plus comme une constatation. T'as envie de profiter de lui, de ses bras, de ses caresses, de se baisers avant qu'il ne s'éloigne un moment. Vous ne pouvez pas rester constamment collé l'un à l'autre, ça nuirait à votre équilibre. Tu en as conscience et tu ne lui en tiens pas rigueur. Echange rapide avant qu'il ne reprenne la parole, comme pour justifier ses actes. Tu poses tes avant bras de part et d'autre de sa tête pour lui accorder toute ton attention. Je t'en veux pas Levy ! C'est même moi qui t'en aies parlé la première. Je veux pas être envahissante et t'étouffer. J'accepte le fait que tu aies besoin de temps pour toi. Mais tu te rends compte que ça ne suffit pas. Tu le vois dans ses yeux. Ils sont différents, tristes ou à bout de force. Tu rassembles tout le sérieux que tu es capable d'émettre dans ta voix pour poursuivre : Par contre si ça va pas... Je te forcerai jamais à me parler si t'en as pas envie mais, je suis là, ok ?! Tu te sens impuissante parce que s'il n'a pas envie de te parler, tu ne peux malheureusement rien faire pour l'aider, surtout s'il te demande de t'éloigner. @Levy Fowler