all i want for christmas is...
with @Nicolas Lurton
25 décembre 2023
demeure des lurton, bordeaux, france
ras


Depuis le salon on peut entendre nos rires avec Chloé, en train de finir de préparer les toasts pour l’apéritif. Le verre de vin posé pas loin de nous, pour chaque toast qu’on a fait, c’était un toast qu’on mangeait. Au point qu’on savait qu’on n’allait plus avoir faim quand arrivera l’heure du repas. Ça nous faisait rire davantage. Je suis bien, je suis sereine, tout se passe très bien en ce moment. Professionnellement, je m’épanouis un peu plus chaque jour, et avec Esteban, tout semble enfin trouver sa place, même si on ne faisait pas Noël ensemble. Peut être que je le retrouverai à Nouvel an, comme l’année dernière. D’ailleurs, je fais un petit selfie de ce moment pour lui envoyer. Ma façon de dire que je pense à lui. Les plats posés sur la grande table de la salle à manger. Je prends mon verre, et je file à ta recherche. Te retrouvant sur la terrasse qui donne sur le salon. Le temps est frais, mais agréable pour un vingt cinq décembre. Petit verre de vin blanc, je me pose sur tes genoux. « Tu aurais dû entendre Chloé chanter sur Last Christmas … mon dieu, une catastrophe. » que je rigole de nouveau en revoyant encore son petit déhancher sur ses dix centimètres de talons. « Alors tu as été sage cette année pour mériter des cadeaux ? » Verre de cristal au bord des lèvres, souriante, pétillante. Heureuse que je suis en cet instant.

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25 décembre 2023
demeure des lurton, bordeaux, france
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Sourire à mon père quand on se croise sur la terrasse. J’imagine qu’il va rejoindre Chloé, ou ouvrir une nouvelle bouteille de vin. Un câlin rapide avant de te retrouver. J’imagine que mon père est le plus heureux au monde à cet instant, avoir ces trois enfants sous le même toit. Ça n’arrive plus aussi souvent qu’avant malheureusement. Même notre sœur, j’ai l’impression qu’elle revit. L’ambiance des fêtes à son paroxysme. Moi qui adore cette période, je suis comblée. Assise sur tes genoux, verre de vin que je te tends avant de m’asseoir sur tes genoux. « C’est même une tempête de neige qui arrive. » que je rigole avec toi, un bras qui passe autour de tes épaules. « Sage, il faut le dire vite. » les yeux qui roulent en riant aux éclats. Je ne peux pas rêver meilleur colocataire, frère, confident que toi. Tu as été là dans les pires moments de l’année passée. Tu as vu un visage de moi que je ne connaissais pas moi-même. Sombre, triste. J’ai été l’ombre de moi-même pendant une période. Et tu ne m’as jamais laissé tomber. Jamais. L’amour infini qui nous lie. « J’ai intérêt à avoir le meilleur des cadeaux qui soit. » Je le mérite quand même. Sourire sincère. « Allez, je t’en offre déjà un en avance, mais ne dit rien à personne. » un baiser sur la joue et je m’absente un instant, allant chercher dans ma valise l’un des cadeaux que je t’ai prévu. Meilleure cachette au monde. Ça prend juste plus de temps à me déplacer sur mes talons aiguilles.

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25 décembre 2023
demeure des lurton, bordeaux, france
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« Hmmmmm… attends, je réfléchis. » fausse mine de la petite sœur qui réfléchie pour savoir où commencer alors qu’en fait, je n’ai strictement rien à te reprocher. Au contraire. « Tu es le plus parfait des grands frères. Je sais que l’année n’a pas été évidente pour moi, et que je t’en ai fait voir de toutes les couleurs... » que je commence à dire en jetant un coup d’œil pour savoir si on est espionnée. Par Chloé par exemple, qui serait ravie de savoir que sa sœur n’est pas blanche comme neige. « … mais tu ne m’as jamais lâché, que ça soit avec les amphétamines, la grossesse.. ou encore Félix même si je sais que tu ne l’apprécies pas… » Il a compté pour moi, il m’a aidé, comme tu m’as aidé. Me redécouvrir, me sentir libre et femme de nouveau. « … alors oui, tu es mon cadeau. Mon plus beau cadeau. » que je termine en t’embrassant sur la joue. Je n’ai jamais vraiment pris le temps de te le dire tout ça, et Noël n’est-ce pas la meilleure période pour dire tout ce qu’on a sur le cœur ? Te laissant mon verre de vin, pour aller chercher ton cadeau. Cela me prend moins de dix minutes le temps de faire l’allée retour. « ça sert à rien de les questionner, ils ne savent rien. » répondant en riant devant mon père et ma sœur qui n’hésitent pas à confirmer ce que je dis. Prenant ta main libre, je retourne sur cette terrasse à la magnifique vue sur les vignes. Petit cadeau que je glisse entre tes doigts, prenant ton verre en échange pour laisser tes deux mains libres pour le déballer. Je patiente quelques instants que tu découvres le petit bijou. « J’ai réussi à retrouver une photo de toi et moi, j’avais quelques jours dessus et tu avais déjà un regard protecteur sur moi. » commentant le médaillon que tu as entre les mains, photos souvenirs de nous, enfants et déjà complice. L’autre côté, une photo de nous cinq, maman était encore avec nous. L’émotion dans la voix, te scrutant, espérant voir les tiennes d’émotions.

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25 décembre 2023
demeure des lurton, bordeaux, france
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Aux Etats-Unis, on a Thanksgiving pour exprimer ces remerciements, dire merci, demander pardon. La tradition là-bas. Une tradition que j’aime beaucoup, je lui trouve un grand intérêt, même si je trouve cela dommage d’attendre une date particulière pour le faire. Ici, j’ai attendu Noël pour le faire. Je n’aurai surement pas survécu à cette année deux mille vingt-trois de la même façon sans toi. Un dernier câlin avant que je ne me faufile dans la demeure familiale à la recherche de ton côté, pendant que je t’entends demander quel est le cadeau. Ça me fait sourire, j’en ris doucement. Quand je reviens, on reprend nos places à l’extérieur, les vignes légèrement éclairés par les luminaires, la douceur de la nuit étoilée. Tout est parfait. Cadeau entre tes mains, je peux sentir tes émotions me traverser. Larme à l’œil de voir qu’il te touche ce médaillon. Chloé juste au-dessus de nos épaules, curieuse comme jamais celle-ci. « Eh oh, n’oublie pas que t’en as une deuxième de sœur hein. » accompagné d’une petite tape derrière ta tête. « Tu es inoubliable Chloé, on ne peut pas oublier que tu es là. » que je ris, la serrant contre nous. Un bon gros câlin tous les trois. Puis ton regard sur la deuxième partie du bijou. « Ou que tu sois, on sera toujours là avec toi. » répondant à cette photo, tous les cinq. Photo que j’ai soigneusement fait encadrer pour l’emmener avec nous à Boston. Contre toi, la main de Chloé dans la mienne que je fini par lâcher quand tu me tends une enveloppe. « Tu me donnes de l’argent de poche ? » que je rigole, sachant qu’on n’a pas besoin de ça vu nos comptes en banque. Ouvrant délicatement, tombant deux billets non datés, pour un séjour au disneyland de Tokyo. Je me lève d’un bond, alors que j’étais assise sur tes genoux. « Nicolas !!! MAIS C’EST TROP BIEEEN ! » je sautille sur place serrant les billet contre moi. « J’AIME TROP ! MERCI MERCI MERCIIIIII ! » alors que je saute dans tes bras, manquant de nous faire tomber au sol, mais heureuse.