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J’avais en quelque sorte notre destin entre les mains. Je me devais de prendre une décision, pour nous, mais aussi pour moi. C’était un perpétuel recommencement et si j’avais cru bon de t’offrir toute ma confiance, aujourd’hui, j’étais en droit de prendre le temps d’y voir plus clair. — Mon instinct ? Est-ce qu’il avait la moindre valeur mon instinct alors même qu’il m’avait poussé dans tes bras ? — Que je n’ai pas envie de laisser une erreur tout gâcher et qu’elle te définit pas non plus. Elle était là ma conclusion. Je te détestais de me faire sentir aussi misérable, mais une part de moi voulait encore y croire. Je tournais doucement la tête vers toi, pour mieux te regarder. — On essaye de ne pas s’donner de nouvelle ? De prendre vraiment le temps de réfléchir à tout ça ? Moi qui pensais être déjà à terre, je creusais davantage ma propre tombe, proposant une solution qui me ferait certainement plus de mal, que de bien.

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Tête que tu secoues, tu te demandes ce que son instinct peut bien lui dicter. Et c’est sans surprise que tu perçois une fois de plus sa bonté. Elle croit en la seconde chance et à la rédemption. T’as toujours su que c’était une femme généreuse, mais elle est peut-être au-dessus de ce que tu pensais. Elle est trop bien, non ? Ses derniers propos sonnent comme la fin de votre relation, et tu peux parfaitement le comprendre. Elle est tout particulièrement déçue par ton comportement, mais ton honnêteté t’aide tout particulièrement. Mais tu sais qu’elle va prendre le temps de réfléchir,sans se hâter vers ce qui semble lui être le plus facile. Petit souffle, tu viens à secouer la tête avec compréhension. ❝ Ok, je comprends… Mains qui se frottent l’une contre l’autre, elles viennent finalement se glisser dans les poches de ton jean. ❝ Du coup, je suppose que je fais te laisser tranquille … maintenant.

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J’avais du mal à te faire parvenir ce que je pensais. J’étais encore complètement perdue, ayant encore du mal à réaliser, qu’hier encore, tu étais mien, mais que ce soir, une part de nous avait volé en éclats. J’étais néanmoins consciente, qu’on souffrait tous les deux de cette situation et que je n’allais pas laisser la haine parler sans prendre le temps de peser le pour et le contre. Je secouais doucement la tête, le regard vitreux plongé dans le tien. Maintenant debout, tu glissais tes mains dans tes poches et je me levais, osant un faible. — Attends.. Et je m’approchais, glissant mes mains entre ton buste et tes bras et je t’enlaçais hésitante. Je posais doucement mon front contre ton épaule et te volais quelques secondes de liberté. Peut-être était-ce notre dernière étreinte, alors je chérissais cet instant et finissais par reculer un peu, pour détailler les traits de ton visage. — Tu peux y aller maintenant...