sentiment de vulnérabilité qui t’envahit à cet instant, tu tentes pourtant au mieux de baisser les armes et le masque que tu portes en permanence. t’abandonnes pourtant son corps, reculant un peu plus à chaque mot, avouant que tu l’aimais déjà. t’en étais folle. folle amoureuse. de ces amours qui ne s’expliquent pas, même pour ne l’avoir eu que quelques mois en toi. il te force pourtant à revenir vers lui, ses doigts glissant doucement dans tes cheveux, emportant avec eux les maux que tu transportes depuis trop longtemps déjà. « j’suppose… » que tu murmures. t’oublieras pas, lui non plus. mais t’as jamais vraiment appris à vivre consciemment avec ça, à l’accepter et à aller de l’avant. t’espères que ça viendra.