Il m'enlace et je me sens mieux. même si ce n'était pas souhaité de passer par là. Arlan n'attache pas vraiment d'importance à Thanksgiving mais tout de même. -- Presque pareil. Je le fêtais tous les ans avec ma famille. Je dois t'avouer que ce n'est plus qu'un vague souvenir. Je me tourne un peu pour enfouir mon visage dans son cou. -- ça te dit ... qu'on mange quelque chose ici ? ma voix est un peu hésitante, après ce qu'il vient de se passer, je me sens pas forcément légitime de lui proposer ça. mais je n'ai pas envie de me détacher de lui.

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BURNING IN A HOPELESS DREAM, Hold me when you go to sleep, Keep me in the warmth of your love

thanksgiving ne signifie rien pour moi. évidemment. on ne l’a jamais fêté avec la famille et je crois même que je ne l’ai jamais fêté tout court. « j’me souviens ouais, tu m’apportait toujours une part de gâteau » sourire nostalgique sur les lèvres. tu me proposes qu’on mange ensemble quelque chose. « si tu veux, viens on va voir ce qu’on peut se faire » je me lève et te tend la main pour t’aider à te relever toi aussi. ma main dans la tienne, on se dirige vers le frigo. je l’ouvre et rigole. « j’peux nous faire une omelette si tu veux ? ou mhh des pâtes ? » rien de bien fou dans tous les cas.

je me mets à rire à ce souvenir du gâteau. -- Ouai, j'essayais d'écouler tout le stock que ma mère cuisinait. c'était toujours trop... je me souviens de ces moments où il entrait dans ma chambre, qu'il dormait dans mes bras. et à l'apaisement que c'était. et que je retrouve à nouveau. Je me laisse porter par Arlan quand il accepte qu'on mange un peu. Je tiens sa main fermement alors que nous allons dans la cuisine. -- Une omelette c'est bien, et rapide! que je dis en observant le contenu. j'attrape la boite d'oeuf et les restes de jambon puis les pose sur le plan de travail. Je l'aide à préparer la nourriture et une fois qu'elle est prête, je regarde l'assiette qu'on s'est préparé. -- Tu veux manger ici ou on se pose sur le canapé en même temps? du moment que je reste près de lui, ça me va...

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« menteuse, c’était juste une excuse pour venir me voir » que je te réponds en rigolant à mon tour. ça me fait du bien de te voir rire. de voir les traits de ton visage se détendre. je te prends la main pour t’amener jusqu’à la cuisine où tu te décides pour une omelette. « allez vas y on se fait ça. des lardons dedans ? » je sors tout ce qu’il faut. on se met en action et on prépare cette fameuse omelette. ça nous fait du bien de cuisiner ensemble. un petit moment de répit. de trêve entre nous. « on va s’mettre dans le canapé, on sera mieux. » on prend les assiettes et on va s’installer sur le canapé. « mon premier vrai repas de thanksgiving, j’suis ému » je rigole un peu avant de goûter l’omelette.

Peut-être. Qui sait ? J'étais très attachée à Arlan, même si ce n'était pas romantique comme maintenant. Les choses sont venues naturellement. Une fois que nous avons fini de cuisiner, je le suis jusqu'au salon pour manger dans le canapé. Je m'installe à ses côtés  et souris nerveusement à sa remarque. -- J'aurais préféré préparer un vrai repas. mais on est tous les deux, c'est le principal en soi. un moment agréable que l'on doit s'accorder en ce jour particulier. L'omelette soulage mon appétit et je pose mon assiette sur la table basse. Je redresse le bas de ma robe pour me permettre d'aisément me poser contre Arlan, mes jambes au dessus de ses cuisses et ma tête sur son épaule. -- J'ai toujours pas envie de partir... que je râle en me frottant ma tête contre son épaule.

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« c’est pas grave, on s’fera ça la prochaine fois » au prochain thanksgiving ou autre. de toute façon je ne l’ai jamais fêté. ça ne me change pas vraiment. on termine de manger. je pose aussi mon assiette sur la table basse sauf que la mienne n’est pas vide. j’ai perdu l’appétit depuis que je suis parti à new york. tu viens te blottir contre moi. mes lèvres se déposent tendrement sur ton front. « alors reste ? reste dormir avec moi.. on est bien là, j’ai pas spécialement envie que tu partes non plus »

C'est vrai, on a encore le temps. Les occasions, ça ne manque pas. Blottie dans ses bras, je ne parviens pas à m'éloigner de lui. Au contraire. La douceur de son baiser sur mon front me fait du bien. -- D'accord. de toute façon, Adrian est déjà avec la voisine. et il va bientôt dormir vu l'heure. il y a école demain ! j'acquiesce tout en me rappelant la tenue que je porte. j'ai l'impression de dénoter. -- Tu me prêterais un pyjama ? La robe fait de trop. même si je vais devoir me débrouiller pour ne pas partir trop tard demain matin pour avoir une tenue adaptée pour le travail.

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« bien sûr, sers toi dans mes affaires » ma tête se tourne vers toi. mes doigts déposent quelques caresses dans ton dos. « on monte ? j’voudrais te montrer un truc » je me lève et attends que tu fasses de même. je vais dans la cuisine chercher à boire. on monte ensemble jusqu’à ma chambre. je ferme la porte derrière moi. dehors la pluie s’abat sur la fenêtre. on va être bien ici. « tu veux te changer tout de suite ? »

ça me fait trop de bien de ressentir à nouveau sa tendresse. j'acquiesce quand il me propose de monter dans sa chambre. il veut me montrer quelque chose. Mais quoi ? En arrivant, je remarque la pluie à la fenêtre, me disant que je suis bien mieux ici. -- Oui comme ça, on pourra profiter de ce que tu veux me montrer. Je lui pique quelques affaires, les plus chaudes que je peux. Mais j'ai besoin de son aide. Je me rapproche d'Arlan. -- Tu veux bien descendre la fermeture s'il te plait ? Je n'y arrive pas seule... Ma technique pour la mettre fut laborieuse, je n'ai pas envie de me tordre le dos à nouveau.

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on monte dans ma chambre, on sera beaucoup mieux ici. ça sera l’occasion de se poser dans le lit et regarder un film. je crois qu’on a besoin de se détendre et faire redescendre la pression. « vas-y, prends ce que tu veux » mets toi à l’aise venus. tu pioches dans mes affaires. je te laisse faire. moi je suis déjà en jogging. je suis déjà à l’aise. « ah attends » je me rapproche de toi et me place juste derrière. « attention à tes cheveux » je les décale sur les côtés. mes doigts agrippent la fermeture et la fais glisser vers le bas. ton dos se dévoile. tes bretelles glissent sur tes épaules, tes bras. je me penche doucement pour déposer mes lèvres sur ton épaule. doux baiser. un deuxième. un troisième. tendresse qui revient entre nous. « désolé allez j’te laisse te changer » je rigole légèrement en faisant un pas en arrière pour te laisser de l’espace.