brotherly support. - Elias

Le regard attentif avec lequel te toise le médecin en dit aussi long que le silence. Il est observateur mais à la fois soucieux de ta personne, exactement la même attitude que lorsque ta petite amie à rendu son dernier souffle. Ce n’est pas n’importe qu’elle médecin puisqu’il s’agit de l’oncle de Nell, et te voir à la clinique n’a cessé de le travailler. Il a toujours été bienveillant à ton égard, encore plus après le décès de sa nièce. Il est bien placé pour savoir toutes les épreuves que vous avez vécu avec ta femme. Pour autant, c’est avec une attitude neutre que tu t’es rendu à ton rendez vous médical pour voir si la prochaine fois, tu pourras enlevé ton plâtre. Le médecin n’a pas osé te parler de Nell, mais t’a demandé comment tu allais depuis et comment tu avais été blessé. Tu lui juste dit la simple vérité et le résumé de la soirée à l’entrepôt. Il pense sans doute que tu cherches à te blesser pour oublier, il n’a pas idée de la réalité mais tu n’es pas à ce point perdu. Tu l’ignores presque, ne supportant plus son expression de mélancolie et d’inquiétude. Tu quittes le service des visites ambulatoires pour prendre la direction des bureaux de kinésithérapie, en particulier ceux de ton frère. Tu devais boire un coup avec Elias histoire de passer un peu de temps à deux, ça fait un petit moment, depuis le départ de votre petite soeur. Tu ouvres la porte du bureau, où tu es accueillie par le sourire contagieux de sa secrétaire. Cette dernière te demande comment tu te portes sans faire allusion à ton bras en écharpe et dans le plâtre. Elle t’informe que ton frère à encore une patiente et qu’ensuite il en aura fini. Tu hoches la tête en la remerciant avant d’attraper ton portable pour regarder tes messages qui fusent de la part de tes beaux parents. Comme tu le pensais, l’oncle de Nell a envoyé des messages à sa famille. Nell a beau vous avoir quitté, tu gardes contact avec ta belle famille. Tu soupires en laissant ta tête aller contre le mur avant de rédiger de ta main libre un message pour les rassurer.
@Elias Wertheimer

Depuis que tu as appris que ta mère allait mieux, depuis qu'Orphea a quitté Boston pour une autre université, on peut dire que tu as tendance à négliger ta famille. Tu te concentres surtout sur Edie qui a encore du mal avec les transports en commun et sur Louise parce que les fêtes de fin d'année arrivent à grands pas et qu'il y a beaucoup a faire quand on a une enfant de son âge. Du coup, tu ne prends pas trop de nouvelles de ton frère et lorsque tu apprends qu'il était à la soirée d'Halloween à l'entrepôt, qu'il s'est blessé au bras, tu ne peux t'empêcher de culpabiliser. Etant donné qu'il a un rendez-vous médical, t'en profites pour partager un moment avec lui, un café, une pause pour échanger, discuter de tout et de rien. Tu sais que c'est une période difficile pour lui, qu'il doit affronter l'hiver et tout ce qui s'en suit avec le souvenir de Nell. Tu espères malgré tout qu'il va trouver un moment pour rentrer sur Paris avec toi pour que vous puissiez en profiter tous ensemble. Tu termines avec une patiente avant de rejoindre ton frère déjà présent en salle d'attente. Est-ce que je dois te voir tout de suite en temps que professionnel ou ce n'est pas nécessaire ? Tu esquives un sourire avant de t'approcher pour lui faire une accolade et lui claquer la bise. Comment tu vas frangin ? Les résultats sont bons ? Tu crains toujours les complications alors que tu passes tes journées à rassurer tes patients. @Aleph Wertheimer

Concentré sur le message que tu envois aux parents de Nell, tu entends à peine ton frère sortir de son bureau alors qu’il raccompagne sa dernière patiente. En entendant sa voix coutumière, tu relèves la tête tout en secouant la tête, le rictus au coin des lèvres. « Et en plus tu te paies la tête de ton petit frère qui a un bras plâtré ! ».  Lui dis-tu tout en venant à sa rencontre, lui offrant tant bien que mal - à cause de ton plâtre - une étreinte fraternelle. « Pas encore, pas encore mais bientôt si tu as le temps de prendre un patient de plus. ». Tu ne serais pas contre, bien au contraire, d’une part parce que ton frère est l’un des meilleurs kiné que tu connaisses et d’autre part parce que tu n’en peux plus de voir les membres de la famille de Nell, te gratifier d’une mine grave et de pitié. Tu ne supportes plus, voir de moins en moins. « Je vais mieux depuis que j’ai arrêté les anti douleurs pour être franc et tout va bien, rassure toi, et début du mois, j’enlève enfin ce truc ! ». Lui dis-tu tout en désignant ton plâtre encombrant ton bras gauche, heureusement que tu es droitier. « Je t'attends dehors et tu me dis comment va ta petite famille ? ».
@Elias Wertheimer

Tu es rassuré de voir Aleph en un seul morceau même si son bras n'est pas ballant comme à son habitude. Tu le sors de ses pensées, petite accolade en faisant attention de ne pas lui faire du mal pour autant. Tu le taquines sur son état de santé tout en levant ensuite les bras d'un air innocent. Tu sais que j'aurais tout le temps du temps pour toi même si je ne l'ai pas trop montré ces dernières semaines ! Tu hausses les épaules avant de lui demander comment ça se passe pour lui. Bon bah tant mieux. Faudra être patient pour récupérer toute ta motricité par contre. Je veux pas te voir forcer dessus ! Tu lui tournes le dos pour récupérer tes affaires et notamment ton manteau. Tu sais que tu fais partie de cette petite famille mh ?! Tu vois pourtant de quoi il parle et c'est d'ailleurs pour cette raison que tu enchaines une fois dehors, après avoir salué ta secrétaire. Louise va super bien, elle a hâte de voir ses grands parents à Noël. Edie fait des progrès en ce qui concerne les transports bien que ça reste encore fragile. Et toi, qu'est-ce que tu me racontes ? Il donne pas énormément de nouvelles le frangin ! @Aleph Wertheimer

Tu esquisses un rictus amusé aux propos de ton grand-frère mais c’est surtout la dernière partie de sa phrase qui t’interpelle. « Eh … tu es toujours là pour nous, Elias, ne commence pas à te flageller l’esprit. Tu fais beaucoup et tu doutes si tu veux mon avis. ». Elias a toujours été un frère en or, riche de protection envers ses cadets et surtout envers les gens qui lui sont chers. Tu sais qu’il a ses propos soucis, surtout en ce qui concerne la sphère privée, tu veux surtout qu’il songe à lui avant de penser aux autres. Tu lui fais part de l’évolution de ton bras et surtout depuis que tu ne prends plus les anti douleurs. « C’est promis mais avec toi comme kiné je vais vite retrouver ma mobilité ! ». Alors que vous prenez la sortie de la clinique où se trouve les bureaux de ton frangin, tu demandes des nouvelles de la petite famille. « Bien évidement, que je le sais mais tu c’est bien de quoi je parle … ». Tu faisais allusion à la famille qu’il formait avec sa petite amie et ta nièce - bien que vous soyez une famille entière et qui se soutien quoi qu’il arrive. « Je suis pas étonné, elle va avoir hâte de retrouver Paris aussi j’imagine ! ». Après tout, Louise est parente de chez Chanel, elle a déjà un gout prononcé pour cela. « Je suis content que ça aille mieux pour Edie, c’est pas simple mais elle va y arriver j’en suis certain. Moi ? Pour être franc pas grand chose de bien intéressant … ». Il faut dire que depuis la mort de Nell, tu essais d’avancer et c’est pas toujours simple. Tu donnes le change pour ne pas inquiéter tes proches mais tu sais que certains ne sont pas dupes. « J’essaie d’aller de l’avant tous les jours, je me force à faire de nouvelles rencontre même si j’ai pas envie. J’ai essayé de m’amuser et regarde ce que je récolte ? ». Dis-tu en blaguant, te moquant de toi même. « Même le karma ne veut pas que j’avance on dirait ». Tu dis cela en ricanant mais une partie de toi ne le pense vraiment.
@Elias Wertheimer

On croirait entendre Orphea. Toujours en train de te dire que tu en fais trop. Toi, tu as l'impression de ne pas en faire assez mais ça, c'est un soucis que tu as depuis de nombreuses années. Tu as été l'adolescent rebelle. Tu es parti de chez tes parents pour faire le tour du monde quand ta soeur a disparu. Tu as tourné le dos à ta famille parce que tu te sentais coupable de ne rien avoir pu faire pour empêcher les événements de se produire. Ensuite, tu as déconné avec Siloé puis avec Agathe et avec Edie également. L'arrivée de Louise a fait que tu t'es remis en question. Au même moment, Orphea a refait son apparition dans vos vies. T'as déconne encore un peu avant de te reprendre en main pour devenir irréprochable. Un modèle pour ta vie, un soutien pour ta fratrie, une fierté pour ton père bien que ce ne soit pas acquis à ce jour et que ça ne le sera sans doute jamais. Heureusement que ta mère est moins dure, surement à cause de la petite fille géniale que tu lui as donné. Soit ! Je suis pas magicien non plus mais, c'est vrai que si on taffe bien ensemble, je me fais pas de soucis, tu t'en remettras vite. Tu lui donnes des nouvelles de sa nièce dans un premier temps, heureuse de pouvoir passer ces fêtes de fin d'année en famille, avec ses oncles, ses tantes et ses grands parents. Elle a vu la famille d'Edie, bientôt la tienne. En ce qui concerne ta petite amie, ce n'est pas toujours facile mais, elle s'accroche et tu es fier d'elle. Elle n'est pas indulgente envers elle-même, voilà le problème. Mais, je me fais pas de soucis non plus de mon côté, je sais qu'elle finira par y arriver. Tu esquives un sourire avant de lui demander des nouvelles à ton tour. Pas grand chose à te raconter apparemment, toujours compliqué d'avancer pour sa part. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de se forcer mais, c'est sur qu'il faut sortir de ta zone de confort mec. Peut-être que tu finiras par tomber sur la perle rare sans le vouloir. T'as rencontré personne de... je sais pas, intéressant ? Atypique ? Intriguant ? Tu essaies bien évidemment de creuser, persuadé qu'il est capable de t'en dire un peu plus. @Aleph Wertheimer

À ta première réplique, tu peux déjà imaginé les pensées de ton frère rien qu’en regardant son expression faciale. Il est certainement en train de se dire que tu dis n’importe quoi, lui qu’il n’a pas l’impression de faire assez alors qu’il ne se rend guère compte de tout ce qu’il soutien, endure … tu ne veux pas relevé plus car tu sais qu’il te contredirait, que vous ne serez pas d’accord non plus. Néanmoins s’il y a bien une chose sur laquelle vous semblez être d’accord : ta rééducation à venir. Tu avais hâte de pouvoir recouvrer ton bras gauche et tu sais qu’avec Elias ça va fonctionner. « Je sais bien mais on a toujours bien bosser ensemble depuis qu’on est gosse non ? ». Dis tu en ricanant tout en repensant à combien vous étiez bien différents enfants, encore plus après la disparition de votre petite soeur. Tu en profites pour prendre des nouvelles sur la petite famille qu’à créé ton grand-frère, heureux d’apprendre que tout semble aller dans le bon sens. « Mh, je suis pas étonné de ce que tu me dis mais hésite pas à la mettre face à cette vérité que tu perçois … Nell le faisait souvent avec moi et … ça marchait plutôt bien. ». Tu évoques ce souvenir avec une mélancolie douloureuse certes même si la sensation est mon blessante qu’autrefois. A ton tour, tu donnes de tes nouvelles avec vérité car inutile de mentir à ton frère, Elias serait capable de lire entre tes lignes de toute manière. « C’est un peu ça, je me challenge un peu tous les jours pour être honnête. Sinon je pense que je serai en mode ermite tout le temps.». Une vérité comme une autre mais s’est révélé véridique la première année suivant le décès de Nell. « Ah ouais carrément ? ». Commences-tu en rigolant alors que vous venez de sortir de la clinique. « Je suis pas du genre à vouloir me caser … je crois que c’est trop tôt pour moi là … ».
@Elias Wertheimer

Quand t'étais petit, t'étais un petit garçon plutôt calme. T'étais mignon et souriant, tout le monde t'appréciait. T'as commencé à te faire un petit caractère à l'école. Tu aimais faire rire tes camarades. Un véritable petit clown, toujours prêt à communiquer ta bonne humeur et tes blagues douteuses. T'as changé à la disparition d'Orphea. T'as changé du tout au tout en te montrant je m'en foutiste, beaucoup plus détaché. Tu faisais moins attention aux autres, t'es devenu assez égoïste, préférant courir après les filles et sortir en douce une fois la nuit tombée. Tu séchais les cours pour t'amuser, fumer avec les copains. Bref, c'était compliqué ! Y a eu des périodes où vous avez été soudés et d'autres périodes où t'étais très solitaire, jusqu'à quitte Paris pour faire le tour du monde. Ouais, t'as tout à fait raison ! T'es heureux de voir qu'il ne garde en mémoire que les bons passages et non vos désaccords passés. Elle est bornée mais, elle semble prendre tout de même en considération tout ce que je peux lui partager donc tant mieux. Vous évoquez ensuite un petit peu son état d'âme, le fait qu'il pense encore aujourd'hui à Nell et c'est tout à son honneur. T'es content qu'il ait pu garder le lien avec les parents de la jeune femme qui doivent être heureux de l'avoir à leurs côtés de temps en temps pour leur rappeler leur fille. Pour autant, tu aimerais qu'il soit heureux et ce n'est pas en vivant dans le passé que les choses vont évoluer. Il faut qu'il sorte, qu'il voit du monde, même s'il faut en effet qu'il se mette un coup de pied aux fesses pour cela. Je te demande pas de te caser. Tu peux aussi t'amuser tu sais ?! Je te demande pas de l'oublier juste... de vivre ok ? Te mets pas entre parenthèses. T'as pas à t'en vouloir pour quoique ce soit ou t'excuser d'être encore en vie. Tu sais que tu peux parfois être dur avec lui mais, tu essaies de le mettre face à la réalité tout en marchant vers une destination encore inconnue à la sortie de l'hôpital. @Aleph Wertheimer

À ta première réplique, tu peux déjà imaginé les pensées de ton frère rien qu’en regardant son expression Toute fratrie subit des conflits intérieurs, vous n’avez pas dérogé à la règle - même si les hauts et les bas ont vraiment débuté avec la disparition de la petite dernière Orphéa. Cela a été une période compliqué pour chacun d’entre vous. Chacun ce sentant responsable et avançant avec cette culpabilité qui vous a suivi jusque’à son retour. Elias s’exprimé à sa manière, et tu as de même. Pour toi ça a été le début des oppositions avec ton père et cela n’a pas vraiment changé aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, oui, tu ne conserves que le meilleur à l’esprit surtout concernant les gens auxquels tu tiens. Tu esquisses un sourire alors qu’il te confie que sa petite amie est obstinée … « Tu sais … quelque part vous allez bien ensemble je veux dire t’es pas mal têtu quand tu t’y mets frangin ! ». Tu le taquines pour certitude même s’il subsiste un brin de vérité dans tes propos. Bien évidement, tu ne peux échapper à la fameuse question : comment tu vas ? Et connaissant ton frère, il entendait parler la vérité de ta part. Tu sais qu’il est inutile de feindre quoi que ce soit alors tu es honnête avec lui. Une fois dehors, tu es content de respirer l’air frais de saison. Tu n’as que trop fréquenté les hôpitaux et les corridors de ce dernier, tu n’en supportes plus l’odeur d’ailleurs mais tu fais avec. Les mots de ton frère font écho à une véracité réelle et avec laquelle tu te dois de composer malgré tout que tu le veuilles ou non. « Je sais, je sais … c’est ce que j’essaie de faire figure toi mais à chaque fois il y a des choses qui arrive tu vois …mon bras par exemple ? ». Lui réponds-tu tout en ricanant et désignant ton plâtre. Tu avais bien hâte de l’enlever parce que même armé de patience ça devient long. « Et si on allait se manger un truc bien gras, je t’invite ? ».
@Elias Wertheimer

Tu rigoles aux paroles de ton frère parce qu'il a totalement raison. Il est vrai que tu es borné aussi, tu te remets que très tard en question. Tu as toujours besoin d'avoir le dernier mot. C'est ridicule tu en as bien conscience. Un brin puéril aussi parce que tu n'as plus dix-huit ans. Ouais, c'est parfois difficile de se mettre d'accord mais bon. En réalité, vous ne vous discutez que rarement. Edie est têtue mais, elle a beaucoup d'autres qualités qui compensent le fait que vous vous ressemblez de ce côté là. Enfin si tout va bien dans ton couple, tu t'inquiètes tout de même pour ton frangin. Tu tentes ensuite de lui expliquer que tu comprends sa situation, le fait qu'elle lui manque. Mais à côté de ça, il faut bien évidemment qu'il continue à vivre, parce que c'est ce qu'elle aurait voulu bien évidemment. En couple ou juste célibataire, profitant d'une nuit ou une vie. Tu veux juste le voir sourire comme autrefois et non dépité ou vivant au travers de la vie des autres, par procuration. Oh parce que tu avais un date ou...? Bah quoi ? Tu veux en savoir plus maintenant qu'il a glissé une information. Orphea n'est plus là pour vous embêter donc tu le fais à sa place. Je suis pour le fait qu'on mange un truc bien gras, bien évidemment ! Tu lui donnes un coup d'épaule, le bras valide bien évidemment avant de marcher vers une direction inconnue. Vous verrez bien où le vent vous mène. @Aleph Wertheimer