coeur de la nuit. les veines déjà gorgées de tout. de trop. essaye de stériliser les plaies par les toxines. comble ironique. où le mal contre le mal ne marche jamais vraiment. textile fluide de la robe se plisse entre les doigts, phalanges font remonter le tissu en haut des cuisses dans les mouvements insolents. danse seule, danse au milieu des derniers squelettes de la nuit. danse juste pour le plaisir, pour tout décharger au milieu des rapaces. sale milieu. à tout abandonner sous les néons aux flashs aveuglants, sur le sol glissant des liquides renversés dans les macabres collisions. réalité qui rattrape, ouvre les yeux, cherche addie sans la trouver. le regard happé par d’autres rétines. les tiennes. comme un énième flashback. un retour en arrière aussi amer que savoureux. à croire que l’inachevé avait envie de goûter à sa fin. traverse le brouillard des corps pour te retrouver de l’autre côté. - tu t’es toujours pas décidé à venir me trouver sur la piste ?.. les lèvres qui effleurent à peine le cartilage de ton oreille. fends la distance, celle qui résiste encore un peu.
@Lane Castronovo
(Lena Castiglia)
Let me be thereI can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;