En vrai, tu ne t'attendais pas du tout à devoir mener une ronde nocturne. Toi le gringalet, qu'est-ce que tu pourrais bien faire ? Mais voilà, tu t'es engagé et tu ne voulais pas abandonner. Rien faire de stupide. Tu connais les lieux comme ta poche. Tu trouves juste regrettable que cette forme d'art soit sur les mauvais murs. Tu regardes ton partenaire de nuit. - Ca ira ou tu veux d'abord faire une sieste ? Oui, tu veux quand même bosser dans la bonne humeur. T'es pas capable de rester sérieux plus d'une minute. Bon après Halloween, t'as clairement plus peur de rien à ce stade.

Tu n'es pas un oiseau de nuit mais tu sais quand même tenir quand il faut être sérieux. Et puis le musée est ta maison. Si vraiment, t'as une faiblesse, tu n'auras qu'à aller à ton bureau. Tu observes du coin de l'oeil ton partenaire. Tu t'attendais à un jeune homme comme toi mais non, c'est un homme classe. - Vous aimez l'Art ? Oui, tu repasses au vouvoiement, par respect pour son âge. Même s'il ne semblait pas t'en faire reproche. Même pas le temps de jouer les curieux que tu entends une alarme retentir. Le corps se tend, du bruit dans une salle à proximité. Tu te presses pour aller voir ce qu'il se passe et tu découvre un tag sur un des tableaux. - Fuck que tu grimaces. - La nuit va être longue. Vous êtes pas bien efficaces.

Lancé 1/6

Bien étrangement, malgré ma défaillance au niveau des jambes, je suis bien heureux de m’octroyer une nuit au musée. La situation est certes des plus insolites, nonobstant, je m’omets notre mission. Seulement comment admettre mon handicap face à mon partenaire ? Je ne peux lui souffler que je ne vais lui servir à grand-chose, bien qu’ils sachent, à l’association, ma condition de vie. “ Évidemment que j’aime l’art.” Je réponds dans un large sourire, très amusé par ce retournement dans notre échange, puisqu’il passe du tutoiement au vouvoiement. “Peux-tu me donner la raison pour laquelle tu ne me tutoies plus ?” Je suis dans l’amusement, mais cela ne dure. En effet, l’alarme retentit dans le musée, ce qui signifie que nous avons failli à notre devoir. “Seigneur dieu tout-puissant ! Venez-nous en aide.” Je m’exclame, avant d'accélérer le pas, pour suivre le rythme de mon compère, m'appuyant avec force sur ma canne. “Que diable !” Je jure, car un tableau a été tagué. “Nous sommes damnés !” Mais surtout, d’une inefficacité sans nom. “Attendez, j’ai cru apercevoir une ombre allant dans ce couloir !” J’entonne à l’égard du jeune homme qui m’a distancé et je me lance à la poursuite de cette dite ombre, afin de peut-être, empêcher un autre désastre.

TW : jurons - trouble HSD (maladie)

Tu ne sais pas pourquoi tu l'as tutoyé. Peut-être parce que tu t'es rendu compte que tu t'étais montré familier mais pas lui, enfin pas totalement. L'entendre parler, te fais encore plus rire, car ce n'est pas courant d'entendre un gentleman s'exprimer aussi bien. C'est donc entre deux rires que tu tentes de chasser les intrus sous les indications de ton partenaire mais rien.. Plus de bruits, mais bien des tableaux taggués. Tu soupires et poses tes mains sur tes genoux pour reprendre ton souffle et attendre l'autre homme. Tu viens te coller contre le mur avant de te redresser complètement. - On est bon pour marcher toute la nuit à ce rythme. Il va falloir mettre des pièges bien sanglants. Oui tu le penses vraiment. - Ca va aller pour vo .. toi ? Non pas que tu veuilles le diminuer je veux pas que vous soyez blessé cette nuit. Même si, je suis apte à jouer les infirmiers. Chassez le naturel .. Tu joues des sourcils avant de pouffer, fier de tes conneries.

Spoiler:

* Foutre Dieu ! * Je songe, tandis que nous observons un premier tableau tagué. Comment diable allons-nous parvenir à nous en sortir ainsi ? Certes, nous avons accepté notre mission, mais nous n’avions imaginé que notre nuitée se déroulait ainsi. * S’il avait fallu qu’un intrus s’introduise ici, c’est forcément lors de notre tour de garde. * Je me dis encore, alors que je m’essaie à suivre l’ombre que je mentionne à mon comparse, avant de revenir douloureusement sur mes pas. Jamais je n’aurais dû m’accoutrer de la sorte. Une tenue sportive ne m’aurait sans doute sied à merveille, toutefois, peut-être aurais-je été plus efficace… Bien que je connaisse la réponse et cette dernière me permet de laisser échapper un long soupir d’entre mes lippes. Mains sur mes genoux, je n’ai encore rejoins le jeune homme qui doit sans nul doute m’attendre dans la grande salle. Je ne puis me montrer dans pareil état, ou il doutera de moi, ce qui serait malgré tout des plus normales. Toutefois, je clos mes prunelles durant quelques secondes et m’essaye à recouvrer un semblant de souffle avant d’arpenter le couloir dans le sens contraire et ainsi l’apercevoir, appuyer contre l’un des murs. “Ciel !” Je prononce en levant les yeux tandis qu’il m’assure que nous risquons de courir à longueur de cette nuit, quant à son idée, j’en hausse des sourcils. “Des pièges sanglants ?” L’ai-je bien entendu ? Je ne serais contre, seulement, je ne suis sûr que l’on nous appuierait le lendemain, avec des œuvres sauves, mais des corps éparpillés et ensanglantés en contre-parti. “De toute manière, nous n’avons rien pour ce faire.” Je prononce à voix haute et distincte, à l’intention de mon acolyte, jusqu’à ce que mon visage devienne blême. “Je… Je m’en sortirais.” J’aimerais pouvoir défaire le nœud de ma cravate afin de déglutir, mais je possède le flegme et la contenance immuable des Harcourt. “Tu sembles bien aimer cela, dis-moi !” Je rétorque instantanément à sa boutade, un mince sourire recouvrant en douceur mon visage. “Je ne m’imaginais une nuit qui commencerait ainsi.” Je termine d’admettre avant de lui indiquer le tableau dans un signe de menton. “Qu’allons-nous faire afin que cela ne puisse arriver à nouveau ?”

TW : jurons - trouble HSD (maladie) - corps ensanglantés évoqués dans la narration

(HJ - je l'avais noté, mais en postant ma màj, j'ai oublié de le faire, désolée. )

La soirée risque d'être sacrément longue si tous les tableaux se font attaquer. Tu essayes de comprendre le sens de cette agissement. Tu ne peux pas vandaliser une part de l'Histoire aussi gratuitement. Après tu es un homme biaisé par ton attachement à ton emploi. C'est une passion dont tu te lasses jamais. Alors ça te touche plus que de raison. Tu fixes le tableau tâchée, heureusement une copie, c'est ce qui te soulage un peu. - Je ne sais pas trop ce qu'on va faire. Tu ne pensais pas prendre cette situation au sérieux. - Continuons de marcher et on finira par appeler la police en renfort. Ca va bouffer ton sentiment de super héros et renforcer la sensation d'être inutile. Tu entends un écho et tu te redresses. - Oh non pas encore. T'es un peu dépité mais tu préfères conserver ton optimiste. - Ca se trouve c'est un sexy fantome qui nous attire à lui. Il ou elle va te faire de la concurrence. Tu fais un clin d'oeil à ton collègue éphèmére avant de reprendre le chemin vers le bruit entendu.