Pourquoi il avait fallut qu'ils m'envoient une commande ce soir là... J'avais expédié mes patients de la journée mais maintenant c'était les BH qui s'y mettaient... Terminant la commande que je laissais à l'endroit habituel, je pris la voiture pour la retrouver, prétextant le travail pour justifier mon retard.

Devant chez elle, je lui envoyai un message pour lui signifier mon arrivé.

Spoiler:

Annabeth avait hâte d’aller à l’hébergement insolite avec Paz. Ils allaient être dans leur bulle. Littéralement. La belle blonde prépara sa valise, après être revenue du boulot. Il a eu du retard, mais Anna savait que c’était à cause du travail. Du moins, c’est cela qui lui a dit. Quelques minutes plus tard, elle reçu un message. Elle sortie de l’appartement avec sa valise et le vit. — Salut toi. Elle sourit et l’embrassa tendrement. — Je suis contente de partir avec toi.

Et c'était vrai. Seulement ce n'était pas le travail du bon côté de la loi. Attendant devant chez elle après être parti très rapidement, j'avais envoyé les affaires propres qui me passaient sous la main dans un sac.

La laissant monter à l'intérieur, je me penchais vers elle pour l'embrasser avant de mettre le contact. Moi aussi ! Terminant de régler le GPS, je pris la route rapidement. Ça s'est bien passé ta journée ?

Annabeth était heureuse de partir avec Paz. Ça allait leur permettre d'apprendre à se connaître davantage. La demoiselle embarqua dans la voiture et l'embrassa. Ils se mirent rapidement en route. — Oui, ça s'est bien passé. Et toi? Anna savait que Paz travaillait comme psychiatre. Quand il lui a dit, la belle blonde a été surprise. Il ne projetait pas l'image d'un psychiatre, ce qui était cool aux yeux de la demoiselle. Il ne rentrait pas dans le moule et se différenciait des autres. Anna n'avait jamais rencontré un homme comme lui. — Comment vont les filles?

J'avais besoin d'elle à mes côtés... Mon moral baissait en flèche ces derniers jours. Il n'était meilleur que lorsqu'elle était à mes côtés. Une dose qu'on a besoin de renouveler pour en sentir les effets. Les yeux sur la route, les pires idées me passaient parfois par la tête mais je faisais en sorte de les chasser... Ma main glissa sur sa cuisse comme pour me raccrocher à la réalité, faisant des petits cercles avec mon pouce.

Les réactions étaient toujours très intéressantes lorsqu'on découvrait mon métier. La surprise et l'étonnement, encore d'avantage lorsqu'on se rendait compte que j'étais diplômé de la prestigieuse Harvard.Un peu longue... Je pense que je vais arrêter de prendre des nouveaux patients. J'en avais discuté avec Elfy... Je réfléchissais sérieusement à prioriser la musique. Mais il n'y avait pas la même sécurité derrière. Il y a un peu de mieux ces derniers jours... Très légèrement, mais c'est encourageant ! Ayant une certaine aisance sur la route, je me mis à accélerer pour arriver plus vite.

La jeune femme s'inquiétait pour son petit-ami. Même s'il lui disait que tout allait bien et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter, Anna le faisait. Pour une rare fois, elle se préoccupait de quelqu'un. Peut-être qu'il ne lui disait pas tout, mais elle voulait qu'il lui dise, quand ça n'allait pas. En route pour leur destination, la jeune femme observait Paz. Il semblait bien aller, ce qui était un bon signe. — Ah oui? Pour quelle raison? Il était probablement fatigué de travailler dans ce domaine. Il voulait sans doute prendre une pause dans sa carrière. Anna allait le soutenir, peu importe sa décision. — Je suis contente alors. Annabeth s'est attachée aux filles de Paz. Elles étaient adorables et voulait passer du temps avec elles. — J'ai hâte de les revoir.

Non, il n'allait pas bien. Mais trop ancré dans son cercle vicieux et sa culpabilité pour vouloir se faire aider. Il savait tellement bien joué la comédie qu'il était difficile de le déceler s'il n'était pas en crise.

Pour me libérer un peu plus de temps... On réfléchit à se lancer en pro. J'avais besoin de la musique en ce moment... Pas de médocs... Pas des problèmes des autres. Les feux étaient en train de passer tous au vert alors pourquoi avais-je autant de réserve à me lancer...? Peut être de peur de foutre en l'air tout ceux pour quoi je me battais jusqu'à maintenant. Cette foutue maladie ne pouvait pas enlever un fichu doute pour une fois.

Savoir que les filles n'étaient pas hostiles à Anna était important pour moi... Même s'il y avait peu de chance du contraire, ce n'était jamais agréable de voir une autre femme que sa mère avec son père. Je pense qu'elles t'aiment bien. Elles ont demandés quand est-ce que tu revenais. Un sourire difficile à arracher mais un rictus qui apparaît. La ville disparaît pour laisser apparaître la forêt. Nous ne sommes plus très loin.

Annabeth ne pouvait pas lire dans les pensées des gens. Du coup, elle ne savait pas qu’il n’allait pas bien. Du coup, elle ne remettait pas en question, quand il disait bien aller. Anna se demandait pourquoi il ne voulait plus prendre de nouveaux patients. Paz lui avoua qu’il voulait avoir plus de temps pour son groupe. — C’est une très bonne nouvelle. Elle sourit, heureuse pour son petit-ami. Elle savait que la musique était importante pour lui. Elle l’a découvert lors de leur premier rendez-vous, alors qu’elle était à la maison et qu’il lui avait jouer de la musique au piano.

Elle avait hâte d’arriver à la bulle, afin d’être tranquilles. Quand Paz lui dit que les filles aimaient bien Anna, elle afficha un énorme sourire sur le visage. Ça la rendait heureuse de le savoir. — J’en suis ravie alors. Dit leur que je reviens n’importe quand. Il faut que leur père soit d’accord. Évidemment, elle plaisantait avec Paz. Elle tourna la tête vers la fenêtre et observa la forêt apparaître. C’était magnifique. — J’ai hâte de découvrir où nous allons dormir.

Cela signifiait qu'il avait encore suffisamment le contrôle de la situation pour ne pas devoiler la vérité.

La voyant aussi enthousiaste à la nouvelle, un nouveau sourire apparu. Ça fait plusieurs fois qu'on se fait approcher par un producteur. Je vais le recontacter pour voir si son offr est toujours valable. Sinon... Et bien on se débrouillera... On commence à être connu en dehors de la ville. Et on parlait d'une ville comme Boston. Parler de ça me rendait un peu plus... Léger ?

Tu vas m'attirer des problèmes si tu reviens pas vite. Ça va être mes cheveux sur l'atelier coiffure cette fois ci ! C'était véridique, j'étais moins morose lorsqu'elle était dans les parages. Ricanant légèrement, je me mis à accélérer pour arriver plus vite.

Il fallut une vingtaine de minutes supplémentaires pour arriver dans une immense forêt. Il y a encore un peu de marche. Ça va aller ? Prenant sa valise et mon sac avant de fermer la voiture.

Annabeth savait que la musique était importante pour Paz. Elle était ravie d’apprendre qu’ils pourraient devenir plus connus grâce à un producteur. La belle blonde espérait sincèrement qu’ils réussissent. — Je suis certaine que tout va bien se passer. Le producteur serait fou de vous refuser. Elle rit aux paroles de son petit-ami. — Ah je comprends. Je deviendrai donc la nouvelle victime de l’atelier coiffure. Ça ne la dérangeait pas du tout. Elle aimait être chez Paz et passer du temps avec les filles. Même si elle n’y est allée qu’une fois.

Ils arrivèrent enfin. Toutefois, ils devaient encore marcher un peu, avant d’arriver à la bulle. — Oui ça ira. Heureusement qu’Anna n’avait pas enfilé des talons hauts. Ça n’aurait pas été l’idéal. Ils marchèrent pendant dix minutes, lorsqu’elle vit leur habitation pour la nuit. — Wow. C’est magnifique. Ils allaient pouvoir en profiter pleinement.