La situation est étrange mais, non désagréable. C'est juste que, pour une fois que tu es en capacité et surtout, déterminée à discuter, Levy ne l'est pas. Tu ne sais pas si vous serez un jour capable d'être sur la même longueur d'ondes en attendant, il a dit qu'il ne te mettrait aucune pression mais à contrario, il ne te repousse pas, se montrant même très attentionné avec toi ce qui te fait du bien. T'es plus sereine même si tu te poses encore beaucoup de questions au sujet de vos lien fort et inhabituel pour ta part. Tu sais qu'il a beaucoup souffert dans le passé et tu n'as pas envie de lui causer à nouveau des ennuis. Du coup, tu passes sous silence tes inquiétudes, acceptes également ses choix que tu respectes. Il se redresse et tu l'aides à déserrer un petit peu l'écharpe qui maintient son bras dans le bon alignement. T'es un peu blonde donc tu t'emmêles un peu les pinceaux. Comme ça, ça va ? Tu dois la garder jour et nuit ? Toi, tu n'écoutes jamais ce qu'on te dit. Tu sais que Levy sera beaucoup plus assidu et au cas où, tu auras les informations aussi pour lui remonter les bretelles en cas de besoin. Il se réinstalle confortablement, t'invitant à prendre place à ses côtés, dans ses bras. Tu ne te fais pas prier pour te blottir contre lui, tête nichée dans son cou. Je suis rassurée d'être là et de savoir que tu vas bien. S'il a besoin de quelque chose tu seras là et avec un peu de chance, son bras s'en remettra rapidement et sans trop de séquelles. @Levy Fowler

T'as eu le bras en écharpe pendant un bon moment après le tg garden, irone du sort quand on sait que c'était également le cas de Levy. C'était difficile de se remettre dedans, de comprendre le mécanisme pourtant, tu réussis malgré tout à te débrouiller, alléluia. Faut dire que pour ta part, tu n'étais pas vraiment assidue. Tu n'écoutais pas tout ce qu'on te disait. Ce qui fait que la consolation a pris du temps. Heureusement, tu savais que Levy était beaucoup plus carré et maintenant que tu avais également les consignes, tu allais t'en assurer. D'accord. J'espère que ça te gênera pas trop pour les cours... quoique tu dois avoir l'habitude maintenant... Tu grimaces légèrement, viens ensuite t'installer confortablement à ses côtés. Moi aussi... T'es rassurée que ce ne soit qu'un bras. Les yeux fermés, tu sens son coeur battre un peu plus fort. Tu fronces les sourcils un instant avant de te redresser pour le questionner : T'es sûr que tu veux rien prendre avant de dormir ? J'ai pas envie que tu fasses un arrêt dans ton sommeil parce que t'es borné ! Tu poses ta main sur son front pour t'assurer qu'il va bien, qu'il n'a pas de température. En réalité, t'arrives même pas à jauger si c'est le cas où non ! T'es pas médecin. Heureusement d'ailleurs, les patients auraient du soucis à se faire. @Levy Fowler

Une habitude qu'on préfère également éviter. Pour ta part, c'est différent de la dernière fois. Tes oreilles sifflent en permanence, on t'a dit que ça allait durer plusieurs jours et qu'il fallait revenir si jamais ça ne passait pas. Tu ne pourras pas vivre ainsi bien longtemps, cela intensifie le mal de tête du aux substances qu'on t'a donné hier contre ton gré. Tu essaies de rester tranquille, de te concentrer sur sa respiration pour trouver le sommeil. Pourtant, tu ne peux pas. Les battements de son coeur sont beaucoup trop rapides. Tu te redresses, tu lui demandes si ça va, vérifies qu'il n'ait pas de température. Il murmure des mots qui ne te parviennent pas aux oreilles mais, tu te doutes que c'est négatif, qu'il ne vaut encore rien prendre. Il te demande de le serrer et tu hésites un instant parce que tu n'as vraiment pas envie de lui faire mal. Peut-être qu'il aime ça mais toi, c'est pas ton délire. Comme s'il lisait dans tes pensées, il ajoute quelques mots et tu comprends alors que c'est plus de l'angoisse. Un besoin de se sentir vivant surement, de s'assurer que vous n'avez rien tous les deux peut-être. Tu te mords la lèvre avant de te réinstaller dans ses bras, passant le tien autour de sa taille, en dessous de son bras pour éviter de lui faire mal. Ta jambe vient se positionner en travers également. Même toi ça te soulage de pouvoir le sentir aussi proche. Je te lâche pas de la nuit, je te le promets. Tu déposes un baiser dans son cou, esquivant un petit sourire en levant la tête vers lui. Ça va aller, je te promets ! De toute façon, il peut rien nous arriver ici ?! T'essaies peut-être de te convaincre toi aussi mais, ça te fait du bien. @Levy Fowler

Tu vois bien que quelque chose ne va pas. Tu le ressens du moins et tu as envie de te rendre utile. Tu sais ce que sont les crises d'angoisse parce que tu en as fait pendant des années. Le meilleur ami de ton frère a essayé de t'aider à les canaliser mais, c'était toujours plus. Tes parents t'ont fait voir des psy mais, leurs techniques te passaient au dessus de la tête. Encore aujourd'hui, tu t'arrives d'être à mal mais, c'est plus gérable. T'as appris à contrôler ta respiration, à calmer ton palpitant de part des choses positives parfois et des substances illicites quand ça devient beaucoup trop complexe. Tu vas pouvoir aider Levy mais là, tu le sens épuisé et pas d'humeur à entendre qu'il faut se calmer. Tu t'exécutes donc lorsqu'il te demande de le serrer fort. Tu le fais volontiers parce que ça t'apaise également. T'es heureuse de savoir qu'il est ici, en un seul morceau et sain et sauf bien que des séquelles demeurent. Tu as besoin de sentir son coeur battre contre la paume de ta main, même si c'est trop rapide à ton goût. Tu essaies d'avoir des mots rassurants, de lui offrir ta présence pour la nuit. Tes doigts caressent sa peau alors que tu fermes les yeux. Le contact de sa paume contre ton épiderme te fait frissonner alors, tu te colles un peu plus. Oui... Et si t'as besoin de quoique ce soit, tu me réveilles. T'es pas sûre de réussir à fermer l'oeil très longtemps après avoir assisté à la scène. T'as besoin de le savoir bien et tu doutes que ce soit le cas. Tu seras la première à ouvrir les yeux si quelque chose le perturbe. @Levy Fowler