Ellie Thatcher
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DARK RISES › being bad never felt so good
Make me wanna die.
Dans la fenêtre qui se trouve en face d’elle, dans le métro, elle observe son reflet, instinctivement, elle tente d’apercevoir le tatouage dans son cou qu’elle a encore pris soin, comme chaque matin, de dissimuler sous une couche de fond de teint. Le dernier vestige d’Ophélia et quelque part, ça la rassure de savoir que la vraie elle se trouve toujours là.
Son esprit vogue à la mesure de la conduite de l’appareil, et perdue dans ses pensées, elle cherche un pourquoi au fait d’être sortie en cette journée. Peut-être parce que dans son appartement, elle ne se sent toujours pas légitime. Parce que c’est un jour de repos, et c’est une chose qui peut très vite l’étouffer. Derrière son bar, elle est mal à l’aise, mais au moins, elle entend d’autres bruits que l’écho de ses propres maux.
Pourtant, elle s’égare ici et maintenant, les flashs l’assaillent, liés à l’avant, si bien qu’elle éprouve le besoin de sortir, de ne plus s’observer. Alors au prochain arrêt, sans réfléchir, elle s’extirpe de la machine et accélère le pas afin de retrouver l’extérieur et l’air qui semble lui manquer. Une fois dans la rue, elle court presque, sans savoir ce qu’elle fuit, probablement la vie. Jusqu’à ce que sa vision ne soit brouillée, son corps proche de la lâcher, ce qu’elle désire c’est retrouver sa réalité, et qu’elle heurte un homme de plein fouet. Presque accrochée à la personne quand elle relève ses prunelles mordorées, elle s’entend articuler, « J’vous connais ? »
Son esprit vogue à la mesure de la conduite de l’appareil, et perdue dans ses pensées, elle cherche un pourquoi au fait d’être sortie en cette journée. Peut-être parce que dans son appartement, elle ne se sent toujours pas légitime. Parce que c’est un jour de repos, et c’est une chose qui peut très vite l’étouffer. Derrière son bar, elle est mal à l’aise, mais au moins, elle entend d’autres bruits que l’écho de ses propres maux.
Pourtant, elle s’égare ici et maintenant, les flashs l’assaillent, liés à l’avant, si bien qu’elle éprouve le besoin de sortir, de ne plus s’observer. Alors au prochain arrêt, sans réfléchir, elle s’extirpe de la machine et accélère le pas afin de retrouver l’extérieur et l’air qui semble lui manquer. Une fois dans la rue, elle court presque, sans savoir ce qu’elle fuit, probablement la vie. Jusqu’à ce que sa vision ne soit brouillée, son corps proche de la lâcher, ce qu’elle désire c’est retrouver sa réalité, et qu’elle heurte un homme de plein fouet. Presque accrochée à la personne quand elle relève ses prunelles mordorées, elle s’entend articuler, « J’vous connais ? »
MADE BY @ICE AND FIRE.
(Ellie Thatcher)