Paris with you my love (Hebelia)

Hebert et toi, aviez fait un bon dans le futur, à parler d'une possible vie ensemble, d'un petit troupeau de gosses aussi chiants que leur mère et aussi BG que leur père. Ça ne vous fait aucun mal de rêver, ça n'est pas interdit surtout. Mais entre le présent et futur, il y encore des choses à vivre et tu es bien placée pour savoir qu'on ne peut pas toujours avoir ce que l'on souhaite. Toutefois, tu n'imagines que du bien pour vous, ton cœur de femme amoureuse ne peut pas penser au malheur. — Je le sais bien, mais je ne peux qu'imaginer un meilleur avenir pour nous, tu comprends ? Battements de cils, sourire angélique, t'as assez de force pour vous deux, pour vous relever à chaque fois que vous tomberez. Cette atmosphère emplit de tendresse face aux petits yeux de ton frère, lui aussi, tu seras là pour lui tendre la main à chaque fois qu'il aura l'impression de tomber. Ce nouveau rôle de grande sœur te plaît beaucoup. Il révèle une partie beaucoup plus apaisée de toi. Beaucoup plus réfléchis. Alors lorsque monsieur s'adresse à la caméra, ton visage laisse place à une petite grimace. — J'avoue, il n'a pas tort, mais tu verras que ça fait partie de mon charme ! Tu t'approches un peu d'Hebert et tu lui balances contre sa jambe, un léger coup de pied. Tirant la langue, tu retournes à ta place initiale pour poser le bébé dans son berceau. C'est suffisant pour le moment, t'as trop peur de faire un pas de travers. L'oreille qui tend pour écouter le petit discours de ton petit ami, ne retient que quelques mots, votre mariage. Lève les orbes vers la caméra, un peu surprise. — T'es dans la merde bébé, tu viens de promettre à Jayme que tu comptes m'épouser un jour. T'es dans l'obligation de réaliser cette promesse avant qu'il ne regarde cette vidéo. Un sourire machiavélique prend forme et étire tes traits. Là, tu n'es pas celle qui fait des plans sur la comète. — En attendant ce jour, lorsque j'aurais terminé mes études, ça te plairait qu'on vive ensemble ? Ah ouais, petite maline, tu profites que la caméra soit encore en train de tourner pour balancer ça. T'armant d'un petit air innocent.

dès que l'occasion se présente, j'aime te taquiner. te faire chier. c'est l'une de mes principales passions. j'aime t'embêter parce que t'as ce petit don pour toujours plonger dedans tête baissée. ça m'amuse beaucoup et comme tu n'es pas trop susceptible et joueuse comme moi, on se marre bien ensemble. j'aime le fait qu'on ai pu garder cette complicité entre nous. on ne se prend absolument pas au sérieux et ça nous ressemble bien. tu fais ressortir tout ce qu'il y a de meilleur en moi. comme un porte bonheur que j'aime avoir près de moi. tu me portes chance, julia. je m'estime chanceux d'être ton mec et pour rien au monde je ne mettrais en péril ce qu'on vit toi et moi. j'éclate de rire alors que tu me donnes un faux coup de pieds dans la jambe. «  mais c'est qu'elle est violente ta soeur, t'as vu ça ! » je m'amuse à me placer en victime devant la caméra, comme si le jayme du futur pourrait me répondre là. comme si le futur nous donnait cette opportunité de traverser le temps. je me lance dans un petit monologue en m'adressant à lui. à ton frère. je sais que ce message est pour lui mais surtout pour toi. « tranquille j'ai le temps pour faire ma demande. j'ai au moins 16 ou 17 ans devant moi là » ça me laisse le temps de planifier tout ça et de me sentir prêt. c'est pas quelque chose pour laquelle je me sens prêt actuellement mais j'ai l'impression que toi non plus. ça me rassure. on a le temps. nous avons tout notre temps pour vivre les choses. à ta demande, je tourne mon visage vers toi. éclate de rire. je me rapproche de toi. « il te reste combien de temps à faire ? un an ? deux ?» j'arque un sourcil. « ou tu comptes arrêter tes études dans deux semaines ? » je te connais, ce n'est pas ton genre d'abandonner. pas aussi facilement. j'attrape ta main et caresse le dos avec mon pouce. « ça serait avec plaisir d'emménager avec toi ma puce » je tourne mon visage vers la caméra et rigole. « en fait c'est elle qui va m'demander en mariage si ça continue ! »

Le passe-temps favori de ton homme, c'est celui de te taquiner. En réalité, tu comprends, parce que toi aussi, tu aimes faire de même avec lui. D'ailleurs, c'est toujours de bonnes guerres et toujours amusant. Vous prenez tout au second degré et c'est ça qui est cool. Petit moment de bonheur passé avec Jayme. Tu as fait connaissance avec le bébé et tu en as même profité pour glisser quelques idées à ton homme. Comme celui de vivre ensemble. Tu es prête Julia. À faire ce pas au moins. Le mariage, ça peut très certainement attendre. — C'est ma dernière année-là. Sourire qui naît au coin de tes lèvres, orbes qui regardent tendrement le bébé dormir profondément. Tu n'as pas envie de perturber ce moment avec Morphée, mais la réponse d'Hebert t'arrache un éclat de rire. — Tu rigoles, mais j'en suis tout à fait capable ! Parce que t'es ce genre de fille, capable de faire des folies, capable de renverser la tendance, capable de changer les habitudes. — On y va ? Sinon on va finir par le reveiller. Lèvres qui marquent le dos de sa minuscule main d'un dernier petit bisou..