(sackson) you are my one, you set my world on fire

C'est dingue. C'est spontané. C'est nous. J'ai recommencé à aller en cours suite à mon accident, mais je ne peux toujours pas aller à la piscine, alors j'ai décidé de nous préparer un petite date surprise, pour le retour de Sage ce soir, après son entrainement de danse. Des bougies entreposées partout dans l'entrée, dans le salon, la salle à manger et l'odeur d'un diner que j'ai essayé de ne pas ruiner en le cuisinant en rentrant des cours. Les dernières semaines ont été extrêmement stressantes pour elle, alors le sourire sur ses lèvres quand elle découvre la surprise fait plaisir à voir. Je nous sers à manger, m'installe face à elle, ma main toujours posée sur la sienne alors qu'on mange. "Mh.. je sais pas si j'ai merdé", que je dis, pas sûr de savoir me décider si mon plat est totalement raté ou pas. Je suis vraiment pas le meilleur cuisinier du monde, ça c'est sûr.

depuis l’incident du week-end dernier, t’as toujours un peu de mal à quitter jackson pour la journée ; pour autant, t’es bien forcée d’aller en cours et tu mentirais si tu disais que tes activités en parallèle ne t’aidaient pas à te vider un minimum la tête. tu sais aussi que cette semaine, vous allez tous les deux commencer à voir un psy ; et, dans le fond, t’es un peu stressée à cette idée, une mini boule qui grandit au creux de ton estomac au fur et à mesure que les jours défilent pour se rapprocher de la date fatidique. trois heures passées à la danse ce soir, t’as tout juste pris le temps de te changer en sortant, comptant prendre ta douche à ton retour à la maison, pour finalement tomber sur un nombre incalculable de bougies allumées chez vous et une odeur de repas qui est rapidement venue titiller tes narines. et si jax te surprend chaque jour un peu plus, tu tombes surtout plus amoureuse de lui à chaque fois, cette fois ne faisant pas exception. assise face à lui, le dos de ta main posé sur la table, vos paumes au contact l’une de l’autre, tu souris tendrement à sa question. « non, t’as géré comme un chef. » que t’acquiesces en plantant ta fourchette, prête à la remonter jusqu’à ta bouche avant de reprendre : « un chef amoureux mais un chef quand même. » amoureux parce que le plat est un peu trop salé mais ça te fait surtout sourire. et puis, il a fait l’effort de faire tout ça pour toi, t’es définitivement la plus heureuse. fourchette que tu fais finalement glisser dans ta bouche, tes billes pleines d’étoiles ancrées dans les siennes.

Je soulève les sourcils de surprise quand elle me dit que j'ai géré comme un chef, un sourire qui étire mes lèvres quand elle rajoute un chef amoureux. Amoureux du seul oui, parce que je sais pas ce que j'ai foutu mais c'est beaucoup trop salé. Je prends une nouvelle bouchée et mon regard quitte le sien pour regarder mes doigts qui vienne s'entremêler avec les siens. "Tu t'es tellement bien occupée de moi ces derniers temps, j'avais envie de m'occuper un peu de toi ce soir", que je lui dis avant de lui sourire à nouveau. "Mais bon.. j'me demande si le five guys d'après entrainement est pas meilleur quand même.." Plus gras, certes, mais moins salé. Ma main lâche la sienne pour prendre mon verre, mais je fais tomber ma fourchette à terre au passage. "Merde", que je grogne en me reculant de mon siège, lui faisant signe de pas bouger alors que je me met à genou pour récupérer la fourchette sous la table, profitant pour glisser ma main dans ma poche et sortir le petit écrin ouvert avec la bague que je pose sur la table, face à elle, l'air de rien alors que je me redresse un peu pour poser la fourchette sur la table, petit sourire sur le coin des lèvres. "J'voulais attendre nos six mois mais moi non plus, j'ai plus envie d'attendre", que je lui dis avant de regarder rapidement la bague sur la table. "On arrête pas de dire que t'es ma femme et j'ai vraiment envie que ça soit le cas" J'pense qu'on a tous les deux eu peur avec mon accident et ça nous a fait prendre conscience qu'on a pas envie de perdre plus de temps.

tu sais que la cuisine et lui ça fait deux de manière générale mais tu vois bien qu’il s’est appliqué et qu’il a fait au mieux ; la nourriture est bonne, bien qu’un peu trop salée, mais ça te va très bien, tu boiras un peu plus que d’habitude et le salage excessif sera de l’histoire ancienne. ta bouche remplie de nourriture, tu souris en mâchant en l’écoutant. tu trouves ça totalement normal de t’être occupée de lui dernièrement, t’es aussi là pour ça après tout. bouche vidée quand il parle du five guys qui aurait potentiellement été meilleur, tes sourcils qui se froncent aussitôt. « oula, non… je préfère quand tu cuisines. » parce que c’est lui, parce qu’il y a l’attention, la volonté de faire les choses bien ; et pour ces raisons, il surpasse amplement ton fast food préféré. t’as tout juste le temps de reprendre une bouchée que sa fourchette tombe de la table, te faisant grimacer de peur qu’il se fasse mal en se tordant de la sorte pour la rattraper, sans t’attendre une seule seconde à ce qui suit. au moment où ton regard se pose sur l’écrin posé sur la table, tu te figes, arrêtant de mâcher, tes yeux passant rapidement de la bague à jackson, de jackson à la bague puis de la bague à jackson à nouveau. tu sens déjà l’émotion monter, la sensation que tes oreilles se bouchent sous le coup de la surprise, à écouter ce qu’il te dit sans bouger de ta chaise. wow, tu t’y attendais pas… t’as même pas la sensation que l’instant soit vraiment réel, le palpitant qui bat à un rythme certainement excessif, mille et une émotions qui s’agitent dans ta tête. t’essayes d’ailleurs d’avaler la nourriture que t’as en bouche mais tu manques de t’étouffer avec, avalant de travers et te mettant à tousser pendant des secondes qui semblent affreusement longues avant de finalement réussir à tout avaler sans y laisser ton âme. la bouche vide, t’attrapes rapidement ton verre de vin pour boire une gorgée beaucoup trop conséquente sous la panique, le reposant en écarquillant les yeux alors que tu l’observes à nouveau. merde, t’es pas en train de tourner sa demande au fiasco ? « pardon… » t’as survécu, c’est déjà ça. « t’en étais où… ? » c’est le moment où tu dois dire oui ou pas encore ?

De base, je voulais attendre nos six mois et faire ça au bord de la plage. J'avais déjà une idée de comment je voulais que la chose se fasse, mais sans avoir pour autant tout organisé. Sauf qu'avec mon accident, le fait qu'elle puisse pas venir me voir de suite car on était pas mariés, ça m'a fait pas mal cogiter. On est passionnés, depuis le début, on s'en fout que ça fasse cinq mois qu'on est ensemble, parce qu'on a l'impression d'être ensemble depuis déjà des années. Je sais, de manière inexplicable, que je veux faire ma vie avec elle. Alors à quoi ça sert d'attendre quand on en a envie maintenant ? La fourchette qui tombe au sol, c'était calculé, pour me donner l'excuse de mettre le genou à terre alors que la bague est posée de manière nonchalante sur la table. Je sens bien son regard totalement paumé, qui passe de la bague à moi, puis à nouveau de la bague à moi. Et là, c'est le drame. Elle commence à s'étouffer et moi je sais même pas quoi faire. J'suis à deux doigts de me relever pour l'aider à faire passer tout ça en lui tapant dans le dos, mais elle finit par boire quasiment tout son verre de vin pour débloquer ce qui était bloqué dans sa gorge. Je ne peux pas m'empêcher de rire quand elle me demande où on en était et je prends sa main en lui faisant un signe de tête de se rapprocher, "Viens là", que je lui dis en la tirant vers moi sur le sol. Ma main encore dans la sienne, j'attrape l'écrin avec celle que j'ai de libre et je lui souris timidement, presque nerveux. "Epouse moi", que je lui dis avant d'ajouter un petit, "S'il te plait ?", comme si j'étais pas sûr de sa réponse, comme si c'était quelque chose qu'on demandait dans ce genre de moment. Au moins je suis poli, non ?

tout est très rapide entre vous depuis le départ ; certainement trop pour certains membres de votre entourage proche. mais est-ce que leurs avis ont réellement une importance à vos yeux ? aux tiens, pas vraiment. t’aimes les avoir quand t’en ressens le besoin, comme ça a pu être le cas pour cet emménagement après que jackson ait voulu en parler avec sa mère, mais pour ce sujet, pour le mariage, tu sais que t’en as aucunement besoin. c’est entre vous, ça regarde que vous après tout ; et puis, tu te sens prête, t’as pas d’hésitation, pas d’appréhension, pas de doute. tu sais que c’est lui et pas un autre, que c’est avec lui que tu veux faire l’intégralité de ton existence, que c’est à ses côtés que tu veux faire face à toutes les épreuves de la vie. tu veux que ce soit lui le père de tes enfants, parce qu’ils seront chanceux de l’avoir, parce qu’il sera absolument parfait, t’en es persuadée. mais dans l’immédiat, t’avais surtout pas prévu de t’étouffer et de devoir te noyer avec un verre de vin pour pouvoir reprendre pleinement tes esprits. tu sais plus trop où il en était et ça a le don de le faire rire ; tant mieux, parce que tu t’en voulais déjà de gâcher le moment. au moins, ça vous fera une anecdote à raconter plus tard à votre floppée d’enfants. sa main qui tire la sienne pour te retrouver à genoux face à lui, tes billes qui se perdent sur la bague soigneusement disposée dans l’écrin qu’il prend de sa main libre, sa voix qui résonne dans ta tête. épouse-moi. tu sens ta gorge se resserrer, l’émotion monter, son s’il te plaît totalement inattendu qui t’arrache finalement un léger rire. oui. bien sûr que oui. des dizaines d’émotions en même temps que t’es pas capable de gérer. tes lèvres qui s’entrouvrent finalement pour lui dire oui mais… « non. » non. non. ça aussi ça résonne dans ton crâne, à mille lieues de ce que tu voulais réellement dire. mais, peut-être que dans le fond, c’est le combat de ton cœur et de ta raison quant à la manière dont tu prévoyais que ça se passe. « désolée, je… je crois que je vais vomir… » ta main que tu retires soudainement de la sienne pour te redresser et partir à vive allure à l’étage, filant dans la chambre d’amis où t’as caché sa bague dans un tiroir. parce que toi aussi, tu le prévoyais, et il le savait. mais tu lui avais dit que t’avais abandonné l’idée à cause de dj, revenant finalement sur ta décision sans le lui faire savoir. tu dévales l’escalier en redescendant, tâchant de pas tomber – manquerait plus que ça –, l’écrin caché dans la poche arrière de ton pantalon pour retourner dans la pièce où t’as laissé jackson deux minutes plus tôt. « jax ? »

On en parle depuis un moment, comme si c'était une évidence. J'avais jamais ressenti ça avant. Cette évidence absolument inexplicable d'avoir trouvé la partenaire parfaite, celle avec qui j'veux tout vivre pour le reste de ma vie. Moi qui ai souvent été pleins de doutes lorsqu'il s'agissait de mes exs, c'était une autre histoire avec Sage, dès le départ. Dès le départ de notre coup de foudre à retardement. Alors j'me sens nerveux quand j'fais ça. Quand je la tire face à moi pour lui demander de m'épouser et ce s'il te plait qui sort un peu naturellement de nul part et qui ne fait aucun sens, étirant un sourire sur ses lèvres. Mais quand le "non" sort de sa bouche, je peux pas cacher ma surprise. Parce que je m'y attendais pas et parce que je me demande presque si c'est pas une blague. Sauf qu'elle dit qu'elle va être malade et elle lâche ma main pour courir à l'étage. Moi j'suis là, le genou à terre, la bague dans les mains et j'ai aucune idée de comment réagir. Est-ce que j'me suis trop emballé ? Est-ce que j'ai pas fait ça assez bien ? Est-ce qu'elle pense que c'est trop tôt ? Est-ce que ça lui fait peur ? Y'a honnêtement un million de questions qui traversent mon esprit à ce moment là et je suis là, comme un débile, à pas savoir quoi faire. Alors je m'appuie au bord de la table pour m'aider à me relever, fermant l'écrin de la bague que je pose sur la table alors que je me penche pour commencer à souffler sur les bougies pour les éteindre. Quand je l'entends descendre les escaliers, je lève la tête vers elle, "Ça va ?", que je lui demande quand même inquiet. Je grimace, "J'savais que c'était une mauvaise idée que j'fasse à manger.." Je sais pas ce que j'ai foutu avec la bouffe, mais y'a de grandes chances que ça soit ça qui l'ait rendue malade.

votre relation peut sans aucun doute sembler étrange aux yeux du reste du monde mais tout ce qui t’importe, c’est que vous soyez heureux tous les deux, malgré les appréhensions que t’as pu avoir, surtout quant au fait de vous installer ensemble. mais il t’a toujours comprise, il t’a toujours soutenue, sans jamais reculer quand toi tu le faisais armée d’un milliard de peurs. pourtant, tu t’attendais pas à répondre par la négative ; et, dans le stress, t’as inventé une envie de vomir pour courir à l’étage et rattraper ce que tu venais de faire. t’as l’impression de continuer de faire un fiasco de sa demande mais tu sais aussi qu’il aurait aimé que tu lui fasses la demande toi, alors t’es bien déterminée à le faire tout de suite. dévalant les escaliers, ta voix s’élève lorsque tu pénètres dans la pièce pour qu’il arrête d’éteindre ces bougies ; et le voir comme ça, à les éteindre une à une comme si tout était fini, ça te fait un mal de chien, sentant ton cœur se resserrer. là, tout de suite, tu dois improviser et la seule chose que t’arrives à faire, c’est de faire mine de trébucher à ses pieds en t’approchant à toute vitesse. tu prends même pas la peine de répondre à sa question et à sa remarque, te redressant avec un genou au sol, l’une de tes mains glissant dans ta poche arrière pour dévoiler l’écrin à ton tour et l’ouvrir sous ses yeux. t’as le trac, tu le sens, tu vas sûrement pleurer dans trente secondes mais tu prends ton courage à deux mains. « t’es la personne la plus formidable que je connaisse jax… je sais que je te l’ai dit un nombre incalculable de fois mais je le pense. t’es parfait. t’es l’homme le plus attentionné que j’ai rencontré, tu prends toujours soin de moi, t’es drôle au point où je manque de me faire pipi dessus à chaque fois… ou que je recrache mon coca sur ton beau-père. » et tu te remémores cette scène, cette première rencontre qui t’arrache aussitôt un mince sourire bien vite balayé par le stress, tes billes qui recherchent les siennes. « et regarde-toi, t’es tellement beau… t’es tellement beau que tu rayonnes partout où tu te trouves sans même t’en rendre compte. je suis vraiment chanceuse de t’avoir. » ta main libre que tu relèves vers la sienne, en espérant qu’il te la donne. « je suis désolée d’avoir dit non, j’ai stressé et je savais que tu rêvais que je te le demande alors… est-ce que t’accepterais de m’épouser ? » tu sens le stress monter d’autant plus en toi, les yeux s’humidifiant petit à petit. pour te faire redescendre, tu relances aussitôt avec un sourire timide : « je te promets que je dirai oui cette fois... » à la mairie, à l’église, où il voudra.

Je sais vraiment pas comment prendre tout ça. On parle depuis quelques semaines déjà de ce mariage suite à mon rêve. Le mariage secret, le fait que j'veuille lui faire une vraie demande et je sais qu'elle l'attendait, alors ce non sonne tellement faux dans mes oreilles. Pourtant, ils ont bien été prononcés et je ne sais pas si elle est montée pour s'enfuir ou si mon plat probablement vraiment dégueulasse lui a retourné complètement l'estomac. Quand elle descend les escaliers et arrive vers moi et elle trébuche. Mon réflexe est de me rapprocher d'elle pour la rattraper, mais elle finit avec un genou à terre et je la regarde, totalement paumé. Elle sort à son tour une bague de sa poche et là, je comprends. Je comprends, mais j'ose pas tout de suite étirer mes lèvres dans un sourire mais ça ne dure pas très longtemps, puisque je me mets à pouffer de rire quand elle me dit qu'elle manque de se faire pipi dessus tellement je suis drôle et qu'elle recrache son coca par le nez sur mon beau-père. Je me sens sincèrement submergé par un tas d'émotions d'un coup, parce que ces compliments, elle m'en fait tellement souvent, mais ça raisonne encore plus fort là, maintenant, tout de suite. Ma main retrouve la sienne et je viens me mettre à genou, proche d'elle, le regard qui se détache enfin d'elle pour regarder cette bague. Je vois ses yeux qui s'humidifient avec l'émotion et la voir pleurer de joie comme ça, en plus de tout le reste autour de nous, ça me fait le même effet. "Mon amour..", que je lui dis, exactement comme elle me l'a appris depuis notre voyage à Paris. "Nous deux c'était.. complètement inattendu mais ça a tout de suite été tellement fort d'un coup, tellement évident.. j'suis beau parce que tu me rends beau, je brille parce que tu me fais briller.." Je lui souris et je passe le dos de ma main libre sur ma joue, "Bien sûr que j'veux t'épouser" Je lâche sa main pour encadrer son visage avec ces dernières et j'approche mes lèvres des siennes pour l'embrasser tendrement.

son rêve de vegas a été le point de départ de toute cette idée. parce que t’as pas hésité bien longtemps avant de lui dire que tu voulais le réaliser, que tu voulais faire ce mariage secret pour vous promettre de jamais vous quitter, pour lui promettre que tu resterais à ses côtés qu’importe combien tu pouvais te renfermer durant vos disputes ou fuir à moitié pour mieux revenir. le genou à terre, tu lui dis tout ce que t’as sur le cœur, tu lui répètes encore ces compliments que tu lui lances déjà à longueur de temps. jusqu’à ce que ses larmes accompagnent les tiennes et que tu sois incapable désormais de les retenir. tu ris et tu pleures, les deux en même temps, parce que t’es heureuse et que c’est la seule manière dont t’arrives à gérer tes émotions à cet instant. ses mots qui t’impactent tellement fort que les larmes coulent plus encore sur tes joues, sans même essayer de les arrêter. et il accepte. il accepte et c’est la plus belle chose au monde. l’écrin que tu rapproches de toi alors que son visage s’approche du tien pour t’embrasser tendrement, ta main libre qui se glisse sur sa joue pour prolonger autant que possible ce contact et ce moment. « je t’aime… je t’aime tellement… » que tu murmures finalement contre ses lèvres, écartant doucement ton visage du sien, tes billes plongées dans les siennes, avant de relever l’écrin. « je peux… ? » la lui mettre, la voir à son doigt, officiellement.