Aiyana acceptait étonnamment d’arrêter de parler, j’avais presque envie de la taquiner sur ça, mais j’avais décidé de faire tout autre chose qui nécessitait moins d’air mais un petit peu plus de salive que la parole. Depuis que j’avais croisé sa petite bouille à la cafétéria, j’avais eu envie de l’embrasser, parce que je me souvenais très bien de notre nuit dans la salle de garde - et j’en gardais un très bon souvenir. Alors, après avoir assez - voire trop à mon goût, mais j’adorais l’embêter - discuté, j’avais approché sa chaise de la mienne pour déposer un baiser sur ses lèvres. Elle me rendait mon baiser et je souriais bêtement lorsqu’elle validait ma méthode pour la faire taire. « Tant mieux, car j’ai très envie que tu continues de te taire » dis-je en l’attrapant par la taille lorsqu’elle se levait de sa chaise. Je la faisais s’asseoir sur moi, en espérant que la chaise qui n’était pas toute jeune ne me fasse pas faux bon en se cassant en mille morceaux. Je recapturais ses lèvres, cette fois-ci avec plus de fermeté en laissant ma main voyager sur son dos, sous sa blouse qui me paraissait bien superflue.