j'suis peut-être juste tout simplement ... parfaite que je dis un large sourire aux lèvres. mon dieu ce que je peux être loin de la perfection. trop têtue, trop dur, trop fière et parfois même trop agressive. pourtant t'as su me m'approcher, m'apprivoiser et me dompter. assez pour que tu sois un des seul avec qui j'ose baisser ma garde. assez pour que ta famille pense que je puisse être la bonne pour toi. je sais parfaitement dans quoi je m'embarque cette fois-ci c'est différent. tu fais tout pour t'en sortir et moi, je sais que j'ai les épaules solides pour te porter. on se connait par coeur, on s'aime pour ce qu'on est, tout est différent cette fois, je le sens. la seule chose qui n'a pas changé, c'est l'amour qu'on se porte mutuellement. la permission du chef pff que je lâche en riant, complètement heureuse dans tes bras, sous le soleil de Cuba. c'est un appel on ne peut plus clair mondieur Vanderbilt les mains derrière ta nuque, qui viennent te pousser un peu plus contre moi, pour que mes lèvres se posent contre les tiennes, que je viennent les mordiller. on a tout le temps de visiter plus tard non ?

je suis loin de l'être soyons parfaitement honnête. pourtant tu trouves quand même le moyen de dire que c'est le cas et c'est ce qui fait que je te t'aime encore plus, ta capacité à me m'aimer comme je suis, même en étant insupportable. j'aime l'idée de t'épouser et être avec toi jusqu'à la fin de ma vie, j'aime organiser les choses tout en essayant de capter ton attention parce que je sais que toi t'es dépassé. j'aime aussi être ici, dans la ville qui m'a vu naitre et te présenter mes racines. mes lèvres contre les tiennes, mon corps pressé contre ton torse, je suis la plus heureuse du monde et je souris très fort. oui on rentre. tout de suite. je veux pas attendre j'attrape ta main et je presse le pas jusqu'à l'hôtel.

être ici avec toi, ça me rend particulièrement heureuse. je t'ai souvent parlé de la Havane, fière de mes origines Cubaines. alors t'emmener ici pour qu'on passe un peu de temps ensemble, loin de la folie de Boston et de la violence de nos boulots, c'est un moyen de nous créer notre bulle à nous. je sais que nos quotidiens sont prenants et surtout stressants et je veux qu'on puisse se retrouver, sans avoir la sensation de se perdre alors qu'on vit sous le même toit. il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte qu'on se désire autant voire plus qu'avant. l'envie palpable entre nos deux corps qui nous pousse à mettre sur pause ce qu'on avait prévu de faire pour rentrer immédiatement dans notre chambre d'hôtel.