il n'y a aucun endroit où tu te sentirais mal tant qu'elle est à tes côtés. on pourrait te priver de ton confort et te réduire à utiliser le moins possible que ça ne te gênerait pas. il suffit de te voir la regarder, les yeux remplis de coeur. un regard niais, complètement amoureux. envouté par sa beauté et son caractère bien trempé. souvent quand tu la regarde, tu as du mal à te dire qu'elle est à toi et que bientôt elle sera ta femme. quelques mois avant le grand jour et tu sens qu'elle est de plus en plus en ébullition à cette idée. t'es excité aussi à y penser, c'est juste que tu le montre moins, comme à peu près toutes tes émotions. la maison familiale cubaine que tu découvres, que tu arpentes, pendant qu'elle se change. sourire tendre quand tu la découvre dans sa robe à fleur avec son chapeau de paille. baiser déposer sur le haut de sa tête, basket aux pieds et c'est parti pour une balade. — mouais, je sais pas si ce serait un bon plan.. non pas que tu n'aimes pas, mais tu penses au reste des invités. — pourquoi on ferait pas un buffet ? avec plusieurs plats typiques de pays différents? cubain, français.. etc. histoire de mélanger vos origines respectives et de coller un peu aux goûts de chacun. c'est très français de rester à table longtemps et ta mère vous a sûrement transmis ça étant petit. t'as envie que les invités prennent le temps de savourer avant de pouvoir picoler et danser toute la nuit. tout ça sous un ciel illuminé de petits lampions jaunes.

tu as déjà visité cuba, il y a des années de cela maintenant et tu n'en gardes que très peu de souvenirs vu que tu étais encore enfant. vous sillonnez les rues et tu (re)découvres la ville et te donne un aperçu des origines de sierra. elle n'en parle pas vraiment de sa vie avant boston, tu te dis qu'en rentrant, les choses changeront peut être, les souvenirs seront peut être plus précis. — tu sais qu'elle déteste qu'on fasse en fonction d'elle. ta mère a toujours été une femme indépendante malgré ses soucis de santé. mais la proposition suivante que la brune avance te semble être un bon compromis. — faut quand même que les propositions soient pas trop différentes, ça peut vitre être dégueu sinon ! faudrait qu'on sélectionne ce qu'on veut proposer. t'imagines mal une tartiflette avec des haricots rouge et une sauce piquante. — le plus compliqué, ça va être de trouver un bon dessert. t'es plutôt gourmand mais t'es surtout super difficile au niveau qualité et gustatif. si il faut payer un chef pour qu'il réalise un gâteau de mariage sur place, tu le fera. tu lâches sa main et te mets devant elle pour laisser passer une voiture que tu suis du regard avant de te retourner vers sierra. — et tu veux arriver dans une chevrolet décapotable ? clin d'oeil lancé en sa direction, tu reviens à ses côtés pour prendre sa main.

intrigué par ce qu'elle te dit sur ta mère, tu fronces les sourcils en la fixant. si sierra parle d'avoir fait un pas vers elle, c'est qu'elles ont fait un deal et aucune d'elles ne t'as informé de celui-ci. — pourquoi j'ai l'impression qu'il y a un truc dont je suis pas au courant? elle a piqué ta curiosité, forcément. tu te demandes bien ce qu'elles ont pu manigancer ensemble. ta mère a toujours adoré sierra et tu sais que pour qu'elle se sente bien, elle serait capable de faire beaucoup de choses. c'est une belle-mère cool et poule. — quand est-ce que t'as ça?! je suis carrément partant pour qu'on fasse ça ! t'as une idée de ce que t'aimerais quand même? je sais que t'as des idées précises sur le mariage l'air étonné de ce qu'elle te raconte quant au pâtissier. vous avez passé tellement de temps à vous faire la gueule les derniers jours que tu n'avais pas une seule seconde penser à organiser quoi que ce soit du mariage, mais elle, oui. voilà bien une différence entre vous. l'impulsivité te fait voir noir. elle, semble réussir à nuancer son agacement. la voiture colorée passe et tu te rapproches de ta fiancée, souriant. — je trouverai ça sympa ouais. ça met un peu de couleur et c'est ce qui est marquant dans cette ville aussi des vieilles voitures, il y en a un tas. mais des belles vieilles voitures, c'est plus rare. — enfin si tu préfères une limousine.. ça m'va aussi. tant que tu me sors pas que tu veux un carrosse tu lèves les yeux au ciel. des doutes quant au fait que ce serait son truc d'arriver comme une princesse sur son cheval blanc. ta main regagne la sienne pour avancer de nouveau dans les ruelles.

tu l'écoutais parler attentivement ou plutôt, tu buvais littéralement chaque mot qu'elle prononçait. tu comprenais que ta mère avait joué un rôle important dans l'organisation de ce mariage et ça te fît sourire. tu lui était reconnaissant à ta petite maman, simplement parce que tu connaissais sierra et tu savais qu'elle ne t'aurais jamais laissé le choix si cette conversation avait eu lieu entre toi et elle. tu te doutais un peu que quelque chose s'était tramé derrière ton dos, mais tu n'avais pas cherché à en savoir plus, estimant que si tu devais être au courant, tu le serais un jour. — elle veut que tu sois heureuse, autant que moi la paume de ta main caressait son visage et tu la regardais avec tendresse. cette tendresse qui lui criait que tu l'aimais et que tu l'aimerais toute l'éternité et plus. — t'es mignonne en fait quand on se dispute dis-tu en riant. tu la taquines, elle va sûrement te tacler plus fort la connaissant. tu t'approches d'elle et dépose un baiser sur le haut de son crâne. t'as hâte de goûter ce à quoi elle a pensé, alors vivement le prochain voyage à new york. tu hausses les épaules et tes yeux roulent dans tes orbites.  — il t'emmène à l'aller, ça me semble logique.. mais au retour.. non non au retour elle repart avec toi, dans la voiture. ou même dans une autre voiture si henry veut garder celle de collection pour se faire un kiff. t'es pas difficile, une belle voiture et ça t'iras très bien. prêt à repartir pour continuer votre escapade, elle te tirait en attrapant ton bras. tu te tournais de nouveau pour lui faire face et découvrant son visage dégagé par ses cheveux, tu lui offrais un sourire.  — je t'autorise à te coiffer le jour j ! tu t'approchais d'elle en te baissant pour la soulever. — parce que le combo de ta robe et de tes cheveux comme ça, je résisterais pas bien longtemps ! tu riais, faisant un tour sur toi même avant de la reposer au sol.

— je sais.. je sais pas ce que tu lui as fait pour qu'elle t'adore autant. t'es la belle-fille parfaite ! sourire tendre que tu adresses a ta dulcinée. les yeux pétillants de bonheur à l'idée qu'elle et ta mère s'entendent à ce point. tu souffles, les yeux qui se lèvent vers le ciel. tu n'as jamais pensé qu'elle était un monstre. et même si parfois vous vous disputez, tu as bien trop d'estime pour elle pour penser un telle chose. — tu sais dans quoi tu t'embarques... jusqu'à ce que la mort vous sépare. c'est évident que tu ne laissera pas passer ta chance une deuxième fois avec sierra. rien ni personne ne pourrait vous séparer et tu serais effondré si cela arrivait de nouveau. tu secoues la tête en riant. — je t'autorise, ouais. t'as la permission du chef ! son corps contre le tien te donne un coup de boost, dans ce paysage incroyable, que demander de plus ? baiser chaste qu'elle dépose sur tes lèvres et dont tu profites jusqu'à ce qu'elle ait vraiment rompu votre contact. — oh c'est un appel plutôt clair me semble-t-il... je me trompe ? les yeux plissés, le regard posé sur elle pour décrypter le langage de son corps.