t'es peut être réellement insupportable, en vérité. peut être la raison de ton célibat et tes relations chaotiques ? pourtant, vitesse de croisière sur la ligne insolente. tu ricanes cette fois à ses mots. un regard qui ponte sur son reflet dans ton écran. j'étais pas tant un bébé que ça début juillet. piégée sur ton propre jeu. les frissons qui remontent à âme quand les souvenirs reviennent furtivement. lui, contre toi. t'as chaud. trop chaud. visage qui sort de l'écran, un instant. laissé le rouge de tes joues redescendre. tu pourrais te battre par jalousie, toi ? ambivalence sur l'intonation. c'est une vraie question ou une moquerie ?

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

tu voulais jouer et c'est finalement l'effet boomerang qui te revient en pleine tête. Petit rire nerveux qui s'échappe de ta gorge alors que tu la vois s'éloigner de l'appareil pour masquer sa gêne. Toi tu rougis, envahit par quelques souvenirs de cette nuit où vous avez réussies a vous libérer de toutes les tensions. "- clairement pas, t'étais plutôt tigresse cette nuit là." tu marques un temps de pause, bras accoudé contre le bord du canapé alors que l'autre main tient encore le téléphone à hauteur de son visage. "- hm...ouais je crois bien. Fin plus par protection que jalousie. Me battre c'est pas trop mon truc, ça dépend pour qui quoi"

des mois de tensions inassouvies avant de céder à al tentation début juillet. étreinte parfaite et vos corps à l'unisson. les souvenirs se bousculent encore, des mois après. disons que j'voulais te rendre aussi fou que je l'étais quand tu tu t'es barré ? contre pique pour retrouver ton terrain perdu. la langue trop pendue. tu t'arrêtes un instant, ton visage devant la caméra cette fois. et qu'est ce qu'il se passe quand gauthier browns est jaloux alors ?

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

langue qui passe sur tes dents pour masquer la gène de ses paroles. Les mots blessent autant parce que tu lui as fait de mal que parce que c'etais une période drôlement compliqué pour toi. "- ok, j'ai merdé ouais je sais" elle fixe l'appareil et tu saisis son regards clair avant de poursuivre. "- continue comme ça et tu verras très rapidement ce qu'il risque de se passer quand je suis jaloux". C'est rarement dans tes habitudes, néanmoins tu n'est jamais sûr de rien avec Ava. "- t'facon sauf si tu m'emmène avec toi ou que tu me racontes tout dans les détails,je ne serais jamais ce qui va se passer ce soir."

tu piques quand tu te sens piquer, c'est comme ça non ? que tu fonctionnes ? la rancune faussement tenace pour son départ, des années en arrière, déjà expliquées sans que tu lâches ce morceau en boucle. le disque inchangé. le sourire est malicieux sur tes lèvres. c'est très excitant ce que tu m'dis là. le trait toxique. l'excitation de le savoir simplement jaloux. tu veux que je te raconte dans les moindres gauthier, vraiment ? je peux si tu m'demandes. l'insolence qui monte d'un cran.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

elle cherche, elle titille, elle joue et toi ça te rend dingue. Tu ne peux pas masquer cette attirance pour elle, ce cœur qui palpite légèrement lorsqu'elle avoue trouver la jalousie très excitante. "- tu m'imagine entrain de me battre pour toi, c'est ça ?" regard incondescent, ouais ça te fais de l'effet enfaite quand elle teste ta patience et tes limites, quand elle se fait insolente sous ton regard. "- t'as de la chance d'être derrière ton écran toi." bouche qui souris et tête qui vient se perdre dans le muscle de son bras. Tu la relève finalement et reprends : "- je te soupçonne de faire exprès pour me rendre dingue Ava. non je préfère pas avoir les détails, vraiment pas, je préfère rester dans l'innocence." la pensée traverse ton esprit et tu sort sans réfléchir plus que de raison. "- d'ailleurs, t'es sur que c'est pas dangereux si quelqu'un te touche ? a cause de...tu sais...le petit raisin ?"

bout de femme capricieuse qui aime pousser à bout pour en voir les dessous. t'aimes le voir jaloux, gauthier. t'aimes le sentir bouillir à la semple idée que quelqu'un d'autre touche ton corps. toxique. tu ricanes à sa question en dernier, dans ton insolence ultime : ho c'est pas grave avec un peu de destin, il y aura deux raisons d'une grappe différente dans le ventre, c'est cool non ? ta veste est attrapée du bout des doigts, enfilée, d'une main, habilement.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

tu sais qu'elle aime jouer et te provoquer, tu sais que la question n'aurait pas dû être posée et que fatalement la réponse ne sera pas apprécié. Légère grimace qui passe sur ton visage alors que tu te redresse finalement pour aller accueillir ta meilleure amie accompagné d'un de tes colocs. "- je suis pas fan de l'idée" une accolade rapide a la blonde alors que ava assiste à tout à travers l'écran, billes qui viennent se reposer sur le visage de celle qui porte l'enfant. "- passe une bonne soirée, fais attention quand même" sourire revenu en observant son visage maquillé, apprêtée et prête à sortir