dans ta salle de bain entrain de se préparer, le téléphone en face de toi, posé sur ce rebord du meuble entre deux crèmes visages. salut, visage qui revient dans l'angle avec un trait noir sur la paupière, l'autre encore vierge de maquillage. je me prépare pour sortir, je sais pas vraiment où je vais aller en fait. tu veux t'amuser toi, prendre l'air, voir ailleurs.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

*appel visio*

salut, visage qui sourit, assis dans son canapé, pieds allongé sur la table basse. Sourire qui s'élargit en la voyant qui se prépare. te voir te maquiller ça me fascine , main qui passe dans ses cheveux. tu va avec qui ?

les billes concentrées dans ton reflet, écran allumé, en contre bas, imperturbable. j'comprends tu te dis que tu pourrais être hyper sexy avec des cils plus long, l'ton moqueur, les nerfs encore piqués, les messages envoyés juste avant, au sentiment d'abandon. j'en sais rien pour l'instant, surement seule. tu ricanes, insolente. au début, au moins.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

appel visio
Le rire qui sort de sa gorge alors qu'il est toujours entrain de l'observer se faire toute belle pour un autre. "- y a de ça , mais aussi parce que tu es super belle quand tu te concentre" les joues légèrement rouges par l'annonce du compliment. Il se redresse dans le canapé et ré ajuste sa position. "- hm je ne sais clairement pas si je préfère te savoir seule ou accompagnée pour le coup"

un instant tu t'arrêtes dans le mouvement de ton pinceau biseauté, reprendre concentration avec ton sourire trop franc. tu lui en veut encore, tu ne dois pas sourire. retrouves ta mine faussement sérieuse. je note que tu me trouves moche démaquillée et pas concentrée maintenant. tu tâtonnes, la chiante. tu piques de ta langue de serpent, à vif dans le registre jalousie. tu te recules cette fois, admirer de loin, la symétrie parfaite. puis tes yeux sur ton écran pour le regarder cette fois. quoi, t'es jaloux que je me concentre que je me fasse belle pour quelqu'un d'autre que toi ce soir ?

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

de nouveau le rire qui s'échappe de ta gorge, la tête balancé en arrière alors qu'elle cherche la petite bête, qu'elle jour clairement avec les limites floues de votre relation et qu'elle se joue de tes paroles. "- c'est mal d'interprété ce que je dis Mlle Jobs" tu te lève du canapé, étire ton corps alors que le téléphone se perds dans l'appartement avant de revenir sur le visage barbu. "- il advient quoi si je répond que oui ?" pieds qui te porte jusqu'au frigo pour en sortir une bouteille d'eau. Gorgée prise avant de s'appuyer contre le plan de travail, sourire coquin aux lèvres

taquinerie de bas étages, pourtant indétrônable. il te trouves belle, toi, et c'est ça qui a fait sauter ton coeur une fraction de seconde. celle où ta petite rancune impertinente n'a pas jugée bon de fonctionner. c'est powell-jobs, penses un peu à ma mère s'il te plait ! les deux noms portés fièrement, tu n'es pas qu'une jobs, sur le papier. un pas en arrière, instruments posés déjà, billes sur l'écran pour analyser ses traits. il advient que ça m'fait plaisir. j'ai envie que tu sois jaloux de a à z et que t'y penses toute la soirée. sourire sadique sur tes lippes.

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

hochement de tête approbateur, bien sur qu'elle n'est pas qu'une Jobs. Toi t'utilise son patronyme uniquement pour l'embêter et la taquiner et elle, elle plonge dedans tête baissée pour ton plus grand plaisir. "- et tu sais que un jour tu le changeras ton fameux Powell-Jobs, elle en dira quoi maman ?!". Téléphone posé alors que tu avale une nouvelle gorgée d'eau, yeux de nouveau posés sur le téléphone , tu l'observe silencieusement. Te mords les lèvres et rétorque sur le même tons : "- pauvre Maxyne qui va devoir subir mes lamentations toute la soirée. C'est pas cool ça !" prunelles provocantes.

tu ricanes, à l'instantané. ses mots à peine dissimulé sur le mariage que tu pourrais célébrer, un jour. gauthier je sais que t'es un peu vieux mais les femmes peuvent aussi garder leur propre nom tu sais ?? les phalanges glissées dans tes cheveux foncés pour en démêler quelques nœuds. le retour caméra qui te sers de miroir, peut être un peu trop petit. pourtant les doigts arrivent à replacer quelques mèches disgracieuses. géniale, comme ça, elle comprendra que t'es fou de moi comme ça. la parole trop sûre, le jeu du plus taquin est lancé. c'est peut être ce soir que j'vais trouver l'homme de ma vie qui sait ?

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

mine faussement offusquée sur le visage alors qu'elle se permet de te tacler sur ton âge. Tu saisis l'appareil pour rapprocher ton visage de l'objectif. "- tu prends trop la confiance c'est abusé ! Je ne suis pas vieux" yeux qui se lèvent aux ciel, piqué mais pas vexer sur la réalité de la situation. "- c'est toi qui est un petit bébé" six ans ta cadette, ça compte certainement pour certains. Toi tu sais pas si ça te dérange réellement au point où vous en êtes. "- Exact et que je ne penses qu'à toi" de nouveau dans le canapé. "- cool, tu me le présentera j'aurai deux mots a lui dire"