Lançant que je vais chercher des glaçons chez moi, je lui propose de me filer un coup de main, pour deux raisons. La première, c'est que si on doit parler, y'a pas à ce que la moitié de l'école soit au courant, la langue de vipère nous a déjà posé assez de problème de ce côté par le passé. Y'a pas besoin de répêter… La deuxième, c'est que je lui tends sur un plateau l'option de me dire "C'est bon, dégage." s'il a pas l'intention de supporter ma présence plus longtemps. Tout de même un peu surpris de le voir caller son verre en une gorgée, acquiesçant ensuite à m'aider, m'indiquant de lui montrer le chemin, je prends le parti de me taire, faisant un simple signe de tête vers l'entrée. Verre encore entre les mains, une fois dans le corridor, je récupère la clé dans l'une de mes poches pour déverrouiller la porte. "Attention au potentiel boulet de canon." Lançais-je à titre d'avertissement avant d'ouvrir la porte. Mais pour une fois, Sergeant n'apparaît qu'après qu'on aie pu mettre les pieds dans l'appartement, à croire qu'il s'était endormi sur le lit… "Il est pas mauvais." Indiquais-je à l'attention de Jaysaël, en me penchant pour gratouiller l'oreille du quadrupède. Quadrupède qui semble vouloir me contredire d'un bout à l'autre puisqu'il gronde sourdement avant de laisser échapper un jappement accusateur. "Sergent! Chut, c'est ok. C'est un ami." Le réprimandais-je en français, expliquant au passage. "Ami" semble être un terme assez simple qu'il comprend normalement assez bien, aussi, il ne poursuit pas ses accusations et retourne se coucher dans son panier. Passant le court corridor, m'attendant à avoir le brun sur les talons, je finis par me tourner lorsqu'on passe à l'air ouverte offrant espace salon et cuisine. Je n'ai pas vraiment pris la peine de poser une table pour me faire un coin salle à manger, étant seul avec la patate à quatre pattes, les bancs à l'ilôt de cuisine me conviennent très bien. "Heum… bienvenue chez moi." Mentionnais-je tout de même, vaguement mal à l'aise. Ce n'est pas très grand, c'est assez basique, sans vraiment grande décoration, mais entre le chevalet par là, les fournitures d'arts par ici et le mur de photos souvenir comme une tapisserie de polaroid en entrant au salon… je m'y sens chez moi. "Si tu veux fumer…" Indiquais-je en posant mon paquet de cigarette près du cendrier sur l'ilôt, alors que je récupère un bac de plastique posé sur le frigo afin de récupérer les glaçons.
• @Jaysaël S-Castellan
(Cornelius Koch)
'Til the roof comes off,
'Til the lights go out,
'Til my legs give out,
'Til the lights go out,
'Til my legs give out,
'Til my bones collapse