Continue de s’écouler, l’eau. Glisse sur leur derme. Comble l’écho de leur douleur. Empêche le silence de prendre le dessus. Plus forte, elle tambourine contre l’ouïe. S’effleurent les lèvres. Stagne entre elles, le suspense insoutenable. Moi aussi. Combien de fois va-t-il falloir qu’ils se détruisent pour comprendre la vérité ? Celle qui est présente depuis le début. Regard à peine croisé. Pris à son propre piège. Lui qui ne voulait plus rien ressentir après Magda. Il l’a trouvé elle. Il ne s’était pas préparé à ça. A l’intense amour. Aux sentiments destructeurs. Il avait tout fait Scott. Pour détruire ce qu’il y avait entre eux. Pour ne pas s’y perdre. Parce qu’elle avait en ses mains, le pouvoir. De l’enfermer dans sa propre tombe. Les doigts sur sa peau, comprime son souffle. Provoque les frissons. Se scellent. Les lèvres en manque. Se lie l’une à l’autre. Brouille le souffle vital. L’ombre s’y enfonce. Aspire ce qu’il peut d’elle. S’en nourrie. Va-t’en. L’ordre n’en est pas un. Il finit déjà sa course dans le siphon. Front contre front. Aspire goulument l’air. Avale quelques gouttes d’eaux. Paupière close, il inspire. Electric est la sensation. Quand elle le plante de ses ongles. « Redis-le… » S’empare d’elle par les hanches. « … si c’est c’que tu veux. »

flaque qui se forme autour des corps. résonne, la monotonie du torrent d’eau. couvre le son du palpitant qui craque, se déchire, bat encore. avec plus de ferveur. camoufle le boucan des voix qui s’entremêlent. se perdent. s’évanouissent contre les parois du crâne. celui qui n’entend plus rien, sensation du sang brûlant les veines. coupe le contact. cerveau et corps ne fonctionnent plus pareils, incohérence dévoile la perte. parce que j’mens, quand j’dis que j’te déteste. j’mens encore quand je prétends t’oublier. j’suis une sale menteuse scott, j’te mens quand je claque la porte avec l’envie de rester. de t’supplier de me rattraper qui m’bouffe la tête. suis le mouvement, les yeux se ferment, avale l’instant. le baiser coup de vent. les étreintes plus dominantes. tes mains sur mes hanches, crache le soupire gonflé d’adrénaline.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;