because we're always there
with @Horace Dawson

Compétition retrouvée depuis une semaine, faut croire que des erreurs elle en fait et décider de participer à cette compétition en faisait partie. Elle voyait ça comme une opportunité changer son quotidien, transgresser ses limites et son confort, revivre cette adrénaline qui lui manquait de plus en plus. Détruire cette vie morose et sûrement trop fade qui s'installait de jour en jour. Le corps courbaturée après la dernière épreuve, des kilomètres et des kilomètres à marcher dans le désert, encore et encore jusqu'à en voir des mirages et en oublier son prénom. Le manque de substances qu'elle peine à trouver dans ce pays, journées où les cigarettes magiques et l'alcool un peu trop fort n'étaient plus suffisant. Journée libre, elle a longtemps hésité avant de sortir de son lit, c'est seulement en fin d'après-midi qu'elle eu le courage de quitter sa chambre. Appelée par l'idée de découvrir la plage de la ville et laisser son corps profiter des dernières heures de soleil et d'un cocktail trop sucrée. Chose dite, chose faites. Le corps assis en tailleur sur l'un des transats disposé sur le sable, le regard somnolant dirigé vers l'océan. Les sourcils qui se froncent en reconnaissant un brun s'approcher. Horace ? C'était vraiment lui ? Cela pouvait être un autre mirage, vu la fatigue qu'elle accumulait, ça l'étonnerait pas. Mais si c'est toi, t'arrives comme un miracle, cette pointe d'énergie dont elle avait besoin pour le reste de ces vacances.

because we're always there
with @Astra Rothschild
tw : propos vulgaires, drogue, alcool

J’ai fais les choses bien, t’sais. J’ai rien demandé à personne, j’ai payé mon billet, payé mon hôtel. Le moins beau, la chambre avec vue sur rien. Quoique si, si j’me penche un peu et que j’me flingue le cou, j’crois que j'aperçois un bout de mer. Ou de ciel, c’est bleu pareil. J’ai prévenu quasi personne. J’suis le type qui débarque à la fête sans avoir été invité. C’est marrant, j’ai même pas eu à te dire de ne pas m’incruster, cette année. Ton plan était fait, et j’étais pas dedans. On me souffle que ça commence à faire pas mal de plans où t’oublies d’y dessiner ma silhouette. Qu’importe. Hier, j’crois que ça me piquait un peu, mais aujourd’hui, j’suis plus à Boston, j’ai laissé une morsure sur la cuisse de la femme de chambre, et j’ai quelques joints roulés dans ma poche. Il fait beau. J’en ai plus rien à foutre des horaires de taff, de me lever à l’heure, de dégager de soirée trop tôt car faut être présentable le lendemain. J’en ai plus rien à foutre, Astra, que tu m’ai demandé de revenir, pour plus savoir quoi faire de moi une fois revenu. Les vacances, c’est fait pour ça non ? Pour oublier qu’on s’emmerde vite dans une vie qui freine. Ça coûte une blinde de respirer. Gueule de bois digérée avec un cocktail, j’suis là depuis hier et j’compte bien profiter de chaque minute passée dans cette pause. J’t’ai vu, j’ai attrapé un autre verre pour toi et j’me suis planté dans ton paysage. Pas besoin d’invitation. Tu vois, c’est comme ça qu’il faut faire. Un rictus qui déchire le visage amusé. T’as l’air au bout du rouleau, et moi j’ai de l’énergie comme jamais. N’crois jamais que j’ai fini de te surprendre. Le verre tendu. “Bois et parle après, t’as l’air à deux doigts d’la déshydratation.” J’m’affale sur le sable, comme si de rien était, en tailleur moins bien ordonné. Tapote les grains sous ton transat. “C’est là que t’as enterré le reste de ton équipe ?” Rieur, léger ; en vacances. Près de toi.

because we're always there
with @Horace Dawson

Les azurs qui restent fixés sur l'océan, bilan de ses vacances qu'elle ne pouvait s'empêcher de creuser au fond de ses pensées. Premier instant de solitude dans lequel elle se trouvait depuis qu'elle était là. Un moment loin de la colère, des mauvaises tensions et de la jalousie qui rode dans son équipe. Vipère qui adore les problème pourtant déjà lassée. Ca lui permet de voir dans quel merdier elle a décidée de se mettre. Mauvais choix d'équipe, mauvais choix de destination. Mauvais choix de garçon ? Parce que quand t'es partie, elle a pas eu le courage de se retrouver seule, elle a pas été capable de remonter la pente sans un peu d'aide. Parce que princesse a été brusquée, pour la première fois de sa vie et quand ça arrive pour la première fois, ça fait toujours plus mal. Alors elle s'est réfugiée prêt d'eux, un meilleur ami toujours à ses côtés, peut-être trop possessif. Et un ex, qui lui a souvent rappelé ce que t'étais, lors des soirées et des nuits colorés. Peut-être que si t'étais pas partie, ce programme il serait différent, elle aurait certainement attrapée ta main, t'emmenant de capitale en capitale, scellant votre sincérité à travers des nuits déchainés. Large sourire qu'elle affiche lorsqu'elle t'observe, arrivé de nul part, tel un miracle qu'elle n'aurait jamais osée souhaiter. Présence rassurante, comme une solution apportée à ses malheurs. Ça va être le quatrième et j'suis toujours assoiffée. Dit-elle amusée en récupérant le verre qu'il lui tendait. Tu sais toujours aussi bien faire tes entrées ! Mais, qu'est c'que tu fous là Dawson ? Tu m'as pas dis que tu venais ? Légère air d'incompréhension au visage, mais le sourire qui peut pas s'effacer, peut-être parce que maintenant qu'il est là, tout va un peu mieux. Ouais j'en pouvais plus, ils étaient pas d'accord pour que j'appelle le jet en plein désert. Nouveau rire qui s'échappe, sa main qui vient alors attraper la sienne pour le tirer vers elle. Viens prêt de moi, j'ai besoin d'un bisou, je vis un enfer depuis que je suis arrivée. Les yeux doux, princesse en quête d'affection.