A peine arrive, première soirée !! Y a pas de temps à perdre, on dit que le temps c’est de l’argent, mais c’est aussi de l’amusement vu le peu de jours que tu vas rester ici. Tu ne comptes pas passer par quatre chemins et perdre tes secondes à réfléchir sur des choses que tu sais déjà. Tu sais ce que tu veux et fonces tête baissée. Vous me direz, ça ne change pas de d’habitude. Et quoi de mieux que de sortir boire un verre, non plusieurs dans un bar typique de la ville avec Hope et Mila. Tu ne leur as pas vraiment laissé le choix, c’est comme ça, point barre. Faut vraiment t’aimer pour vouloir partir en vacances avec toi. Ou être inconscient. Surtout inconscient. Robe et basquets, le teint parfait, les cheveux au naturel, tu te sens comme un poisson dans l’eau et viens commander ton … cinquième ? sixième ? Ton prochain verre. Accoudée au bar, tu tentes de faire du gringue à la serveuse qui visiblement n’est pas du tout attirée par les femmes puisqu’elle vient s’occuper de ton voisin. Prête à faire un scandale, tu tournes là tête et grimaces avant de rouler des yeux. ❝ Ah ouais super… dis-tu doucement avec dédain. On dirait que tu n’avais absolument pas envie de voir ton meilleur-ami. Disons que c’est tendu et que personne ne fait d’effort. Et on dirait que tu n'es pas prête d’en faire. ❝ Salut. Vu le ton, non t’es pas prête.

deuxième soirée au chili et elle risque encore d'être comme les soirées passées : trop alcoolisées. accoudé au comptoir d'un bar typique et surtout blindé, t'essayes de passer ta commande. elle est bien trop longue et le serveur est clairement pas assez attentifs, donc ça dure des heures. nouvelle stratégie, aller voir la serveuse de l'autre côté du bar et jouer la carte du flirt. toujours utile quand on veut arriver à ses fins. tu te faufiles entre les gens, rien à foutre de doubler et tu mets ton petit jeu en route. il a pas fallu cinq secondes avant qu'une brune devant toi se mette à râler. sauf que tu reconnais immédiatement sa voix et le ton employé. reese. tu soupires. — j'croyais que val avait annulé tes billets c'était les dernières nouvelles en tout cas. toi comme elle, vous n'avez pas l'air d'être super heureux de se croiser. plusieurs jours que la tension est palpable entre vous de toute façon.

Est-ce que la joie s’empare de toi lorsque tu viens à voir son visage ? Absolument pas. T’es pas agacée, juste saoulée d’être à côté de lui alors qu’il ignore une fois de plus ton existence. Pourquoi ne pas le faire à fond, et ne pas te foutre la paix. ❝ Pardon ? Tu regardes tout autour de toi, te demandant à qui il pouvait parler. Non ça ne pouvait pas être toi, impossible, tu penses avec exagération. ❝ C’est à moi que tu parles ? Main qui vient te désigner, tu fais l’étonnée, celle qui ne comprend pas. Qu’est-ce que ça peut lui faire ? T’es pas venu pour lui, sinon tu lui aurais donné de tes nouvelles. ❝ Tu les commandes tes verres, y en a qui attendent. Tu ne comptes pas poirauter toute la soirée ici non plus.

tu connais trop bien reese pour savoir rien qu'à son expression faciale qu'elle n'est pas enjouée à l'idée de te voir. ça tombe bien, c'est réciproque. trop de prises de tête ces derniers jours qui t'ont fait surchauffer. t'as peut être pris tes distances avec elle, involontairement. en tout cas, c'est ce qu'elle te reproche et ça te gonfle. tes yeux roulent dans leurs orbites lorsque tu l'entends faire l'innocente et surtout, faire de la provocation. — fais pas chier reese que tu lâches en lui tournant un peu le dos pour t'adresser à la serveuse. tu t'exécutes à sa demande et passe ta commande. et puis t'es pris d'une pointe de culpabilité. soupire agacé par toi même, tu te tournes à nouveau vers elle. — tu veux quoi ? à boire bien sûr. y'a une chance sur deux qu'elle t'envoie chier, t'en es parfaitement conscient. du coup t'anticipes et t'interpelles la serveuse pour lui demander qu'elle prenne la commande de reese en même temps que la tienne. carte bancaire sortie pour rincer le tout. — le plan c'est de s'faire la gueule combien de temps? que tu lâches sans grand espoir qu'elle baisse sa garde.

Sourire espiègle, tu es particulièrement fière de toi et ta légendaire manière d’agacer ton monde. Tu sais comment t’y prendre, le fais que trop bien, sans avoir de remord. S’il voulait vraiment te voir il aurait cherché à savoir si tu venais. S’il tenait réellement été parler tu aurais eu des messages. Rien. Ça confirme uniquement ce que tu lui as dit. S’il n’est pas foutu d’ouvrir les yeux, tu ne le feras pas pour lui, mais faudra pas venir pleurer de plus belle quand tu ne donneras plus signe de vie. Furtif regard, tu te penches sur le bar pour demander en espagnol une bouteille de son meilleur rhum arrangé avec deux verres ainsi qu’un cocktail sans alcool et de tout mettre sur la carte de ton ami. Pas un merci, ça te semble être la moindre des choses. ❝ J’en sais rien, je tiens pas un agenda avec des deadlines. Mais vu qu’on a pas grand chose à se dire en général, ça devrait pas trop déranger. Bouteille qu’elle dépose sur le bar avec les verres et le cocktail, t’essais de tout prendre en main mais ça risque d’être compliqué cette affaire. ❝ Merci pour les boissons.

t'as envie de la laisser galérer avec sa bouteille et ses verres. intérieurement tu te fou de sa gueule d'ailleurs, mais il n'y a même pas une esquisse de sourire sur ton visage. t'es pas fou, t'as pas envie de manger sa main dans la tronche. quelques secondes d'inattention et le tout ira directement au sol. tu soupires et t'attrapes la bouteille, lui assignant d'un regard de prendre le reste. de toute façon, t'as pas beaucoup de possibilité avec ta seule main. — tu m'reproches des trucs que tu fais aussi bah ouais, qu'est ce que t'en sais de sa vie? elle te raconte rien et te reproche la pareille. un — de rien sec et soulé que tu lâches en te faufilant entre la foule de fêtard pour rejoindre un endroit plus calme, autour d'une table. — non franchement c'est lourd et j'ai pas envie d'être en guerre avec toi. mais bon, si toi tu veux.. ça peut durer longtemps t'attrapes un verre dans sa main et tu te débrouilles pour ouvrir la bouteille comme tu peux pour te servir.

C’est une scène assez comique à voir. Toi qui es persuadée de pouvoir tout faire seule sans aide et qui ne veut pas en demander. Tu persistes prenant tantôt la bouteille essayant de coincer les verres contre ta poitrine… non ça ne fonctionne pas, retournant les verres sur le goulot de la bouteille, non ça non plus… Tu risques de perdre ton abreuvage si tu laisses ça ici, c’est un peu la merde penses-tu jusqu’à ce que Levy prenne ton alcool. Qu’est-ce qu’il fait au juste ? Il va où avec ta conso gracieusement offerte ? Sans un mot, tu viens le suivre au pas. ❝ Hein ? Que je fais aussi ? Voix qui part dans les aigus, tu ne viens finalement à rire de ce stupide reproche. ❝ Quand t’essaies de retourner la situation contre l’autre, assure-toi d’être le vrai, ça t’évitera de passer pour un abruti. C’est fort de café, toi qui est venu lui demander de l’aide lorsque tu as eu l’héritage, qui lui propose des sorties… Mais tu as autre chose à faire que de le convaincre. S’il ne voit pas le problème, tu ne vois pas pourquoi tu viendrais réparer les pots cassés. Yeux qui roulent, tu restes silencieuse jusqu’à attendre cette table, où tu cherches du regard ta sœur et Hope. ❝ En guerre ? Mais tu crois que j’ai douze ans ? Tu commences à doucement être agacée, le ton devient sec et t’attrapes cette bouteille sans un mot pour venir servir deux verres, puis t’en saisis d’un. ❝ En fait, tu ne vois pas ce qui se passe. Est-ce que tu sais que j’ai appris que tu étais avec Erika parce que tu m’as dit que vous avez rompu ? Ceci n’est qu’un exemple. Donc je pense avoir droit d’en avoir ras le cul et de penser qu’on a rien à se dire. C’est légitime quand je te dis que je suis qu’un mouchoir que tu viens chercher pour pleurer ou tirer un coup. C’est bon la sauce monte.

c'était drôle de la laisser galérer mais flemme de se recevoir la bouteille en verre sur les pieds. t'as déjà l'image des bouts de verre partout et de l'alcool qui va coller à tes pompes.. non ça va. tu prends les choses en main et pars t'installer. et la voilà lancer dans un monologue que t'écoutes d'une oreille, trop concentré à servir deux verres. t'as même voulu trinquer avec elle, mais elle a pas calculé ton geste. tant pis. normalement, les embrouilles entre reese et toi, ça durait pas si longtemps. là, c'est plutôt inédit. tu soupires une fois qu'elle termine de parler.  — ça y est, c'est bon ? t'as vidé ton sac? tu la laisse entamer son verre, vaut mieux qu'elle ait un peu d'alcool dans le sang, ça va peut être la calmer. faux espoir, tu le sais. mais t'es pas le genre à te prendre la tête, en fait, tu détestes ça et si tu peux éviter les disputes, tu le fais. verre que tu portes à tes lèvres pour imiter ton amie. les minutes passent sans que tu ne lui ai apporté de réponse. t'en profite pour réfléchir à ce que tu vas bien pouvoir dire pour ta défense. — ok t'as raison, j'suis qu'un abruti pourquoi se défendre alors qu'il y a une part de vérité dans son discours? — j'aurais du te le dire pour erika et moi. j'avais juste pas envie qu'on s'prenne la tête pour ça parce que t'aurais sûrement été froide et que ça m'soulait d'imaginer cette conversation. les fois où vous avez parlé d'elle, la conversation s'est soldée sur une approximation de sa part qui n'était pas agréable. — si tu veux tout savoir, ça s'passe pas forcément hyper bien avec elle. nouvelle gorgée de rhum qui vient brûler ta trachée.  — et t'es pas mon mouchoir dis-tu en lui tapant doucement la paume de ta main contre son front. — et puis c'est dégueulasse de dire ça en plus ! ouais tu fais le prude là. tu te permets de venir remettre une mèche de ses cheveux qui lui tombe sur le visage, derrière son oreille, espérant que sa colère se soit un peu calmée.

Epaules que tu viens lever vers le ciel, t’ignores si tu l’as complètement vidé, c’est rarement fini avec toi. T’as toujours quelque chose à rajouter. Une chieuse par excellence. On verra bien s’il vient rajouter quelque chose qui mérite ta colère. Colère facile, ou agacement plutôt. Et plus tu vas boire, plus tu vas parler. Déjà qu’il t’en faut peu. En silence, tu viens boire ton verre, te demandant presqu’est-ce qu’il fait à rester là. Ok, c’était le temps que ses pensées lui monte au cerveau. Regard dédaigneux qui se pose sur lui, tu lèves lentement les sourcils vers le ciel : t’avais pas besoin d’une confirmation pour savoir ça. Et là tu as droit à l’excuse de trop. Sur ton visage on peut lire ton étonnement et en même temps qu’il n’a pas trop intérêt à continuer à se foutre de toi trop longtemps en inventant des situations. C’est en train de te monter tranquillement, mais assez pour te faire démarrer au quart de tour. En silence sans trop rien dire alors que ça commence à chauffer en toi, tu le laisses parler, le regard presque noir posé sur lui alors qu’il vient poser sa paume contre ton front comme pour te taper d’être une imbécile parfois. Oui tu l’es, mais tu ne reviendras pas sur cette image de toi. Coup de bras qui dégage sa main de ton oreille, tu viens passer une main dans tes cheveux pour leur rendre un peu plus de liberté. ❝ C’est bon le prude t’as fini ton baratin ? Trouve toi toutes les excuses que tu veux, sauf qu’avant ça y a eu Sage, pareil tu vas me dire que tu n’as rien dit parce que j’allais te prendre la tête ? Et juste donner des nouvelles comme ça ou se voir, pareil ? J’allais te prendre la tête ? Et ton bras, aussi ? Tu le regardes droit dans les yeux, comme un défi de celui qui craquera le premier. ❝ T’en as rien à foutre Levy, point. Y a pas d’excuse à avoir. Toi, tu me vois pas comme ton mouchoir, mais crois-moi c’est tout l’effet que ça fait. Autre verre, que tu viens te servir, tu le bois d’une traite.

tu risques de pas sortir vivant de ce bar si tu ouvres encore ta bouche et que ça déplait à la jeune femme. tu remarques qu'elle s'agace et t'étais plutôt dans l'optique de ranger les armes. mine de rien, reese, elle te manque. même si t'es sûrement l'homme qu'elle déteste le plus à l'heure actuelle, parce qu'elle a pas tord, tu t'es pas très bien comporté avec elle ces derniers temps. et peu importe les raisons, tu décides de faire profil bas cette fois. t'as pas envie d'aggraver la situation alors tu te tais. tu la laisses s'égosiller contre toi. pas de fierté quand il s'agit de certaines personne dans ta vie, dont reese. — ok, t'as raison verre que tu portes à tes lèvres pour le terminer d'une traitre. lorsque que tu le reposes sur la table, celui vient la taper bruyamment. tu la regardes se servir à nouveau et boire cul sec. tu te ressers aussi mais tu ne le bois pas. — j'ai merdé, excuse moi zéro fierté on a dit. — je me suis pas rendu compte que j'me comportais comme un con mais ouais t'as raison, je t'ai rien dis et je t'ai tenu à l'écart. t'aurais peut être mérité qu'elle te mette une tarte pour te remettre les idées en place y'a quelques temps. enfin, tu l'aurais pas très bien pris. tu attrapes la bouteille pour remplir le verre de reese à nouveau. ton verre se dresse vers elle. — on pet zapper tout ça? t'espères qu'elle trinque avec toi mais à tout moment, elle te verse son verre dessus et elle se casse, avec elle, tout est possible.