Ferrari et moi, c’est tout une histoire. si d’ailleurs tu ne sais pas quoi m’offrir comme cadeau, une ferrari ça m’ira. je met des serviettes sur mon siege et je cale les couvertures pour le tien. non toi t’as la couverture bien épaisse à cause de tes cheveux qui goutte partout la que je dis en pointant ta chevelure du doigt. je finis par te poser la question qui permettra de mettre les bases. ok. mais je veux pas savoir avec qui tu couches alors. et si jamais tu développes une relation avec quelqu’un et que tu veux aller plus loin, j’aimerais que tu me le dise je préfère qu’on soit clair.

Confortablement installée tu plisses les yeux dans sa direction alors qu’il pointe tes cheveux du doigt. A croire que tes mèches vont trouer le cuir du siège. Du revers de la main t’essuies ce qu’il reste de pluie sur ton visage. « Je veux pas non plus savoir avec qui tu couches. Et ça m’étonnerait que je veuille une telle relation avec quelqu’un d’autre mais oui je te préviendrait. Et t’as intérêt à faire la même chose. » Tu pointes un doigt presque menaçant dans sa direction.

je glisse mes doigts dans tes cheveux, caresse doucement ta joue. je crois que j’ai vraiment besoin de contact physique avec toi. ok je te dirais rien. baisse ton doigt par contre que je dis en rigolant. j’attrape ton doigts d’ailleurs et je finis par garder ta main dans la mienne. aucune chance que ça m’arrive non plus. une fois pas deux je te regarde, sérieusement. je parlais de toi hein, quand je disais que je me voyais pas développer une autre relation parce que j’en ai déjà une enfin avoir.. tenter d’avoir. ok je suis vraiment nul à chier pour m’exprimer. petit rire gêné.

T’es heureuse de retrouver cette proximité physique avec lui, les frissons qui accompagnent le passage de ses doigts sur ta peau. Il finit même par prendre ta main dans la sienne. Tant de douceur, t’es pas habituée mais c’est très agréable et tu sens ton cœur commencer à fondre. Tu peux pas t’empêcher de rire en le voyant galérer tout seul. « J’avais compris t’en fais pas. Quoiqu’il arrive on se dit les choses. Il faut juste qu’on communique mieux et tout ira bien. » Tu termines ta phrase en te penchant vers lui pour l’embrasser doucement, puis t’approfondis le baiser jusqu’à ce qu’il devienne bien plus sensuel. Quelle beau moyen de communication.  

tu m'as manqué, ton sourire, ton odeur, ton petit rire communicatif. je m'en suis rendu compte pendant le SC et j'ai vraiment la réponse sous les yeux. le moment est doux et agréable, de temps en temps ça me fait du bien même si c'est pas vraiment mon habitude. mais tu me donnes envie, à cet instant, d'être doux avec toi. on se dit les choses d'accord sauf nos partenaires sexuelles, ça vaut mieux que ça reste privé. tu te penches vers moi, tes lèvres qui se pressent contre les miennes et très rapidement le baiser devient de plus en plus sensuel et langoureux. attends que je si en m'éloignant un peu de toi. tu peux pas me donner envie dans ma voiture en plein milieu de Boston que je dis en rigolant. j'te ramène chez moi ? petit regard plein de proposition indécente.

La communication sera le maître mot de votre relation, comme celui de la majorité des couples. Difficile de ne pas employer ce terme pour vous désigner. Vous agissez tout comme, sans en avoir réellement le titre. Mais bon, peu importe, après tout ce n’est qu’un mot. Les thermes de votre relation définis, tu t’approches pour l’embrasser et très vite le baiser devient langoureux, tu peux pas t’empêcher. Un sourire diabolique se forme sur tes lèvres. « Ah oui t’es sûr que je peux pas ? » Tu viens mordre sa lèvre inférieure avant de poser une traînée de baiser sur sa mâchoire jusque dans son cou. Tu lèves les yeux vers lui. « Ça dépend, tes colocs sont là ? »

étrangement je suis soulagé que ça se termine comme ça. je devrais surement paniquer parce que potentiellement cette relation pourrait mener à un truc de sérieux mais pour le moment, même si c'est important, on est encore en plein apprentissage. retour même à la case départ, celle où on se fréquentait tout en allant voir ailleurs. je ne sais pas si c'est la bonne décision mais c'est mieux que d'être loin de toi. j'suis sur que tu peux pas oui que je dis, petit soupire qui s'entends dans ma voix, quand tes lèvres caressent ma mâchoire et que ma main vient se poser sur ta cuisse. ouais normalement y a personne. mais même s'ils sont là on s'en fou ma main qui remontent doucement le long de ta cuisse.

T’as pas spécialement envie de réfléchir, tu te laisses porter par ce que tes sentiments et tu verras où ça te mèneras. Même si la dernière fois que t’as appliqué cette philosophie, t’as fini par ne plus lui adresser la parole pendant des jours. Tu seras jamais à l’abri d’un mauvais coup, tu sais pas comment tout ça va se terminer mais tu veux vivre l’instant présent avec lui. Et là tout de suite tes intentions sont claires. Les lèvres qui glissent sur sa peau, tu renoues avec ce sentiment électrisant que tu ressens quand tu le touches. « Alors on devrait peut-être y aller tout de suite. Sinon je suis pas sûre que l’intérieur reste sec très longtemps… » Tu lui fais un clin d’œil en souriant, les sous-entendus à peine cachés, pendant que sa main gagne de plus en plus de chemin sur ta cuisse. Heureusement vous êtes plutôt bien caché de l’extérieur, surtout grâce à la pluie battante qui fait traîner de long cours d’eau sur les fenêtres.

c'est bon de te retrouver. j'ai envie de passer à autre chose et fêter nos retrouvailles. de toute manière j'ai vraiment du mal à rester sage avec toi dans les parages et à dire vrai, tu ne m'aides pas beaucoup. courant électrique qui passe entre nous, tant au niveau du feeling que de l'attraction physique. je crois que je suis aimanté à toi. ah ouais tu parles pas du tout de la voiture que je dis en haussant un sourcil, le ton amusé. je regarde à travers la vitre, derrière toi. on ne voit rien de ce qui se passe à l'extérieur, tellement il pleut des cordes. les gens doivent être en train de courir jusqu'à un abris et j'ai l'impression que les voitures autour de nous ne circulent pas ou très lentement. c'est l'apocalypse à l'extérieur et moi j'ai la plus belle créature du monde dans ma voiture. ma main remonte encore le long de ta cuisse jusqu'à se retrouver à la limite du bas de ta jupe qui remonte comme tu es assise. mon regard qui trouve le tien, te demande la permission pour jouer un peu plus, quitte à être enfermé dans cette voiture quelques minutes.

Tout les éléments sont réunis pour que vous fassiez des bétises dans cette voiture. T’en as envie, lui aussi, t’es plutôt bien installée et surtout vous êtes à l’abri des regards. Il n’y a que vous. Tu secoues la tête en riant à sa réponse. En effet il n’y a pas que l’intérieur de la voiture qui risque d‘être mouillé.