Rose aux pétales fanées, aux ronces vivaces. Elle te piquait, te rongeait mais ta fascination pour ses couleurs prenait le dessus. Les pas pressants, la tête tambourinante, le dernier message envoyé en mémoire, le recours pour l’empêcher de sombrer dans cette interprétation propre qu’elle avait eu d’tes messages. Toi tu t’enfonçais dans tes peurs, ta flippe, l’estomac lourd, les entrailles qui virevoltent mais t’avais le droit, tu venais de risquer le peu de fierté qu’il te restait. Brûlé, à vif, aussi intensément qu’le rythme de ta myocarde. Les veines massives, témoins de ton sang qui traçait leur course dans tes artères, pour faire ce lien stupide entre là-haut et c’truc dans ta cage thoracique à gauche. T’avais une allure d’un échappé d’asile dans ce tourbillon et p’t’être que t’en étais un ; un échappé d’ton campement. Énième faiblesse à son égard ; le sceau qui scellait un foutu engagement implicite. Et t’étais d’putain effrayé. Quand la porte s’ouvre et que tes orbes font face à ses bleuets. Le souffle court, coupé, le silence lourd. Silence que tu ne brises pas, contrairement à la distance. Et la seconde d’après, tes bras encerclaient son corps frêle, la tête nichée dans son cou. L’enlaces avec ardeur. Tu vois.. la taille parfaite pour mes bras. Un souffle contre sa nuque ; inhales son parfum.

@Lena Castiglia

spots entourent le miroir d’une lumière tamisée. reflète la peau dorée, souligne les traces d’un pourpre chaud que les rayons ont colorés. là, sur les pommettes et l’arrête du nez. accentue la ligne des pulpeuses d’un rosé liquide, l’envie de plaire. d’te plaire. d’conquérir le reste de tes fragments encore indemnes. d’me saisir d’tout ce qui persiste à m’résister. qui s’défend  toujours. pouls battant avec déraison quand les billes s’imprègnent de tes écrits. d’ces derniers mots que le cerveau enregistre. répète en continue par pure plaisir. dégénère les battements du cœur, prennent un rythme incompris. ou p’têtre trop explicite. la peur serre encore les viscères mais, les émotions s’emmêlent. hurlent trop pour ne pas avoir envie d’les écouter. myocarde s’apaise, touché par une tendresse encore inconnue. les attentions qui s’enchaînent, l’égoïsme plongé dans l’oubli pour découvrir une autre façon d’compter. d’exister. d’être importante. pour de vrai. l’impatience grouille dans tout l’corps, se mélange à l’inconscience. d’te laisser une place dans mon monde. encore fané, grisâtre par celui qui l’avait possédé avant toi. l’effervescence frappe quand la porte s’ouvre, que tes pas te mènent rapidement jusqu’à moi. heurte mon corps du tient, mes bras qui s’enroulent machinalement autour de ton cou. paume de la main contre l’arrière de ton crâne, ferme les yeux quand tu te blottis dans le creux de mon cou. reste quelques secondes en suspends avant d’te forcer à pivoter, dos au lit, je te repousse jusqu’à lui pour nous faire tomber en même temps. rattrapé par le matelas, moi sur toi, genoux qui s’enfoncent de chaque côté de tes hanches. en appuie sur l’avant bras proche de ton visage, la main libre encercle ta gorge, remonte jusqu’à ta mâchoire pour la maîtriser. t’obliger à me regarder, cambrure appuie ses ondulations. lentes. - y’a pas qu’ça.. souffle s’écrase contre ta joue, sourire vicieux sur les lippes quand elles s’approchent de la commissure de tes lèvres. -  qui m’va parfaitement. dévie doucement contre ta bouche, celle que je caresse du bout de mes pulpeuses avant de la posséder. entièrement. hanches qui jouent, mouvements lascifs froisse le tissus fluide de ma robe, au même rythme que mes baisers.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

TW : HOT

Ses bras qui t’encerclent en retour, refermant la cage initiée. Votre cage. A l’abri des regards, intime, célébration tacite d’une tornade passée. Le silence aussi signifiant que l’coeur de ces tornades, comblé par l’echo de vos pouls criards. Figés dans l’espace et le temps. Le plaisir coupable à savourer c’qui avait failli te glisser d’entre les doigts. L’air intoxiqué, les poumons pris d’un nouveau souffle, elle finit par te pivoter, t’fait naviguer aveuglement jusqu’à ce que tes mollets touchent une cible, jusqu’à ce que ton dos percute le matelas. L’intérêt piqué à vif, le corps entier dominé par une sensation qui t’enserre la gorge, la cage thoracique, te provoque ces picotements par-ci et par-là. Ses mains qui se baladent sur les parcelles de ton épiderme, se saisit de ta mâchoire, force tes billes dans les siennes, comme si tu cherchais à les fuir quand chacun de ses mouvements attisait ton attention, attisait le feu. S’appropries son sourire vicieux au souffle contre ta joue tout en empoignant fermement ses hanches. Tes pulsations cardiaques s’accrochent à ses mouvements lascifs, entreprenants, le soupir satisfait prêt à s’échapper puis tout aussi vite bloqué par ses lippes prenant possession des tiennes.

@Lena Castiglia

et quand t’es là. la brume se lève. s’évaporent, les craintes infernales. celles qui attaquent quand tout devient silencieux. vide. toi qui est capable d’corrompre l’âme, d’la rendre moins chaotique. parviens à la toucher, du bout de tes doigts. de tes lèvres. s’embrasent les sensations, celles qui tournent en rond dans l’estomac. griffures dans l’abdomen, trace une rivière de sentiments. ceux difficiles à définir ou à accepter. parce qu’on l’sait toi et moi, ça pourrait être beau mais tellement sale à la fois. navigue sur une eau trouble, on pourrait provoquer d’cruels tsunamis. et, pourtant, j’essaye. là. avec toi. d’faire sortir le meilleur de moi même. parce que j’en ai besoin, de cette rédemption. celle que j’trouve contre ton torse bruyant. brasier se disperse, devient trop tentant pour ne pas y céder. je le sens, dans tes doigts qui me pressent. qui pincent la chaire, que toi aussi t’as envie d’nous goûter un peu.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

TW : SEXE

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;