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    Aiguiser les sens. (Hélios)
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    Aiguiser les sens.
    with @Hélios Grimaldi & @Mina Beth Moriarty
    where : Hocus Pocus
    TW : cécité visuelle
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    on monde s’écroule, s’étiole et elle entend son cœur se briser dans sa poitrine. Hélios se trouvait si proche d’elle, il y a quelques secondes… Mais il est surtout si loin. Loin d’elle. Loin de l’aimer comme elle l’aime, Mina. Elle s’en est amourachée dès lors qu’elle l’a rencontré et elle se sent si sotte d’avoir ne serait-ce eu qu’un semblant d’espoir ! Essuyant ses larmes silencieuses, elle lui ouvre la porte de l’établissement, sans prononcer le moindre mot. Que dire de toute façon ? Lui avouer enfin ce qu’elle ressent ? En serait-elle seulement capable ? Sans doute que non. Ses sentiments sont trop profonds. Il est le seul pour qui elle a nourri un tel attachement, une telle affection, alors, Mina en serait incapable sans se remettre à pleurer et une crise de larmes au beau milieu de l’endroit où elle travaille ne serait pas du meilleur goût. Donc, c’est en silence qu’elle le suit, marche derrière lui. Une fois à l’intérieur du bar, elle laisse s’échapper un soupir. Quelque chose l’apaise dans ce lieu. La rend plus sereine, moins malheureuse. Bien qu’en l’état des choses, ça ne pourrait être pire. Étant donné que son cœur se trouve être en mille morceaux. Seulement, quand il se saisit tendrement de son poignet, elle se trouve surprise. Que se passe-t-il ? Que lui veut-il encore ? La briser davantage ? Est-ce néanmoins imaginable ? Alors, elle attend, ses billes toujours emplies de larmes, menaçantes de rouler, une nouvelle fois, sur ses joues. Puis, elles s’embrument à ses mots et elles coulent de nouveau. Il a dû ressentir sa peine, quelque chose dans ce genre-là. Mais que peut-elle répondre ? Pourra-t-elle seulement articuler le moindre mot ? Elle n’en a pas la moindre idée. « Hélios… » Elle parvient à prononcer, après avoir clos ses iris, ayant tenté de recouvrer un semblant de courage. « Je ne veux plus que tu te comportes comme… » De nouvelles larmes s’extirpent et s’écoulent sur ses joues, si bien qu’elles en sont trempées. « N’agis plus comme ça. Comme si tu pouvais me porter un autre intérêt que de l’amitié. On ne touche pas ainsi une amie. On ne prétend pas que son odeur est la plus… Qu’elle correspond à ma peau, que… Ne le fais plus jamais. » Elle a mal, Mina, elle tremble de tous ses membres, mais il doit le savoir. Connaître les limites. « Si jamais tu veux te le permettre, Hélios, fais-le avec une femme pour qui tu éprouves de réels sentiments, autre que de l’amitié. » Essuyant du revers de sa main ses larmes, elle ajoute tout bas : « Et relâche ta prise de mon poignet, s’il te plaît. Ressens l’endroit, ce qui s’y trouve, oublie-moi. » Reprenant son souffle, elle dépose la main d'Hélios sur son épaule afin qu’il la suive. Elle les achemine jusqu’au bar et elle demande à son collègue de ne pas lui demander quoi que ce soit dans un mouvement de main. « Mon ami teste avec moi le lieu. Que lui proposerais-tu comme boisson ? » Elle prendra comme d’habitude, bien entendu, malgré le fait que le cœur n’y est pas.
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    Lien du postMer 9 Aoû - 7:37
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    La baffe est violente. Inévitable. Non pas que Mina vienne physiquement de me frapper, non. Mais ses mots sont aussi aiguisés que des lames de rasoir, et mon esprit ainsi que mon palpitant n'y étaient clairement pas préparés. Alors qu'elle demande que je lâche son poignet, sans fioriture ni douceur, je m'exécute tel un robot. Découvrir le lieu m'est devenu insipide, inintéressant, et boire quelque chose comme si rien ne s'était passé, rien n'avait été dit, tout aussi impossible. A l'avenir, Mina, si je puis me permettre juste une chose... Cette fois, c'est tout mon être qui se raidit, fait preuve de distance, alors que je recule d'un pas, puis de deux. Je n'ai cure du public potentiel qui nous observe à la seconde, de cet endroit qu'il n'y a pas dix minutes, j'avais hâte de découvrir en sa compagnie. Tout n'est plus que ténèbres, comme ceux m'entourant désormais depuis bientôt six mois. Ma gorge serrée ne m'a pas encore permis d'aller au bout de ma pensée, alors que je serre le poing à m'en enfoncer les ongles dans la paume. Je voudrais hurler. Bannir de mon vocabulaire le mot mensonge qui m'est devenu insupportable depuis le jour de mes dix-sept ans, date fatidique à laquelle j'ai appris que j'étais le rejeton non désiré d'un prince. La seule chose qui me fait reprendre contenance, cette fois, c'est la colère. La colère de n'avoir aucune prise sur la situation, pas plus que sur mes propres émotions. Aussi une larme coule le long de ma jour droite, pâle et froide, alors que je parviens à me racler la gorge et à enchaîner, d'un ton glacial : n'exige plus jamais quelque chose pour laquelle tu ne sais rien. Tu es blessée, je le conçois. Mais tes mots sont d'une dureté inimaginable alors que tu ne m'as même pas laissé en placer une. Ne crois plus jamais connaître mes sentiments, ou penser à ma place. Tu pourrais être surprise et constater à quel point, cette fois, c'est toi qui es dans l'erreur. Ma respiration est devenue saccadée, erratique. Comme les battements de mon cœur qui en deviennent presque douloureux à cogner contre ma poitrine. Il me faut rassembler tout mon courage, toute ma volonté pour énoncer ces dernières paroles : mais message reçu. Ma personne ne t'importunera plus jamais avant de me diriger tant bien que mal jusqu'à la sortie, cognant plusieurs tables au passage et évitant de justesse un serveur sur ma route. La porte passée, je titube plus que je ne marche dans la rue, perdu, le son insupportable des klaxons et autres freinages perturbant mon ouïe au moins que je ne m'arrête en pleine rue, sans même savoir que je suis sur le point d'être percuté. La conductrice, évidemment, n'a pas eu le temps de me voir débouler et ne freine qu'une fois mon corps au sol. Ma tête a heurté le trottoir, et un peu de sang s'en écoule, mais je me redresse quand même, sous des paroles incompréhensibles : est-ce la femme au volant qui me parle ? Peut-être. Sans doute. Je n'ai rien... que je baragouine en plaçant ma main sur la blessure dont je ne sens même pas la douleur émaner. Une tache dont la couleur est indétectable à mes yeux meurtris se trouve contre ma main, et c'est sur elle que mon attention se fixe... et non sur le capharnaüm qui se joue désormais tout autour de moi, alors que je ne suis plus que spectateur de la scène.
    @Mina Beth Moriarty
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    Lien du postVen 11 Aoû - 1:15
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    Aiguiser les sens.
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    TW : cécité visuelle - accident de voiture - sang
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    a brune perçoit toujours le fracas des morceaux de son cœur éparpillé. C’est comme s’ils se fragmentaient encore, en de multiples autres morceaux, signe qu’elle ne guérira jamais de ce qui vient de se produire. Être rejeté par l’homme que l’on a aimé depuis le premier jour, le seul pour lequel on a éprouvé un tel amour, ce n’est pas chose aisée à encaisser et même si elle feint que tout va bien : c’est faux. Mina voudrait hurler de douleur, se laisser écrouler et déverser toutes les larmes que son corps contient, mais rien. Elle garde la face, se trouve à l’endroit où elle travaille depuis plusieurs mois et il est évidemment hors de question qu’elle se donne en spectacle. Seulement, quelque chose s’est brisé, et cela ne semble pas être uniquement son cas, à elle. « Quoi ? » Elle l’interroge, ses billes le transperçant alors qu’il se fait distant, ressemble davantage à un fantôme errant dans ce lieu qu’à celui qu’elle aime et aimera toujours, en dépit de son manque de sentiments à lui, Hélios. Mina patiente et soudain, elle se rend compte que cet organe brisé bas toujours, en dépit de son atroce peine. De plus en plus fort, d’ailleurs. Comme si elle ressentait l’amorce d’un futur drame, puisqu’il ne peut rien lui répondre de positif. Il ne lui clamera pas son amour, ça non. Il a sans doute déjà une petite amie dont elle n’a pas connaissance et cette simple pensée la fait grimacer. Comment n’a-t-elle pu y songer jusqu’à présent ? En même temps, elle préfère ne pas la connaître. Me mettre aucun prénom sur celle qui a gagné son cœur, puisque cela la rendrait davantage malade encore. Quand il reprend, elle peine à ravaler sa salive. Elle ne comprend pas ce qu’il lui baragouine. Comment peut-il s’adresser ainsi à elle et parler de sentiments alors qu’elle lui a avoué - entre les lignes, du moins - ceux qu’elle éprouve à son égard ? C’est à rien n’y comprendre. Ou alors, elle est sotte comme un sou troué ! Que pense-t-il, hm ? Que ressent-il ? Pourquoi dit-il cela ? Trop de questions naissent dans son esprit et semblent ricocher dans sa caboche si bien qu’elle commence à avoir sérieusement mal à la tête. Mais, cela ne compte pas. Plus rien ne compte quand il lui assure qu’il ne l’importunera plus jamais. Est-ce une sorte d’adieu ? Va-t-il mettre fin à leur amitié alors que lui-même a énoncé le fait qu’elle se devait de lui imposer des limites ? Mais pour qui se prend-il a ainsi piétiné son cœur ? Mina le fixe, sans piper mot. Des larmes se ruent dans ses iris et elles roulent de nouveau en silence sur ses joues. Les personnes présentes, son collègue derrière le comptoir, tous doivent les contempler et elle ne cesse de pleurer. Comme lui. Une larme a tracé un sillon sur son visage, mais elle ne comprend pas. Et tandis qu’il s’en va, elle ne parvient pas à bouger le moindre de ses membres. Elle se retrouve comme "morte" depuis sa dernière phrase. Celle qu’il lui a balancée à la figure avec une froideur sans nom. Mais que faire ? Le laisser ainsi disparaître ? Elle préférait se laisser tomber, périr sur le champ, seulement, un des clients prend la parole et assure que l’homme étant parti a eu un accident de la route. Il s’est apparemment fait renverser par une voiture et soudain, son corps se met en mouvement sans même qu’elle ne réfléchisse. Déjà, elle court, pousse la porte d’entrée du Hocus Pocus et cherche Hélios du regard. Une fois qu’elle l’a repéré, elle note le sang présent au niveau de sa tempe et à l’aide de son smartphone, appelle les secours. « Bonjour. Il y a eu un accident devant le Hocus Pocus. On a besoin d’une ambulance, s’il vous plaît. » Dans sa supplique, des trémolos sont perceptibles dans sa voix et finalement, elle se laisse tomber à ses côtés. « Comment peux-tu faire ça, Hélios ? » Elle aimerait le frapper à la poitrine, déverser sa colère sur lui, mais elle s’abstient, ne sachant pas ce qu’il a. Une commotion peut-être ? Ou pire ? Elle a mal, au niveau de sa poitrine, mais s’en moque indéniablement. « Je te jure que si tu n’as rien, je te mettrai la gifle que tu mérites ! » Elle se moque de sangloter, qu’il sache à quel point elle souffre, puisque rien ne compte hormis lui, ce crétin. Alors, s’il ne souhaite pas qu’elle monte dans l’ambulance à ses côtés, elle prendra le volant, afin de la suivre. Il est hors de question qu’il se retrouve seul, même s’il lui a brisé le cœur. « L’ambulance arrive. » Elle s’en sent soulager, puisque les sirènes se font entendre. Il va être pris en charge et elle porte déjà une main sur son cœur tout en fermant les yeux. Lorsque deux ambulanciers s’approchent, elle se redresse, apprécie la main tendue de l’un d’eux et annonce une fois debout : « Il souffre de cécité visuelle. Il n’a pas vu la voiture. » La brune ne cesse de pleurer, sèche comme elle peut ses larmes tandis qu’ils se chargent de lui, pose de nombreuses questions qu’elle ne perçoit plus. Son monde s’écroule, s’effondre et elle est incapable d’agir. Mina se sent démunie ainsi que briser. Esseulée.
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    Lien du postDim 13 Aoû - 20:30
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    Les choses m'échappent totalement. Ma tête tourne, me fait un mal de chien et je voudrais hurler de douleur, mais à la place, je deviens spectateur de la scène qui se joue autour de moi. Une ambulance qui arrive à la vitesse de la lumière, ambulance dont je ne veux pas car cette dernière implique d'aller à l'hôpital, de passer scanner et une pelotée d'examens qui me donnent tous plus la nausée les uns que les autres. Les propos de Mina n'atteignent pas tout de suite mon encéphale. Il me faut la sirène de l'ambulance pour que je me dégage du type qui m'approche, l'air non pas menaçant mais très sérieux, tandis que je le domine de tout mon mètre quatre-vingt seize. Vous me touchez et je vous colle un procès. Hors de question de rentrer dans cette bagnole qui empeste la javel à trois kilomètres, vous vous êtes déplacés pour rien. Mon côté buté ressort, alors que ma tête est en sang et mes idées profondément bousculées. J'aurais voulu que les choses se jouent autrement, mais à la place, et alors que je repousse une deuxième tentative de l'ambulancier, je m'approche de Mina pour en saisir son poignet sans aucune violence. Au contraire, ma douceur actuelle tranche très nettement avec le discours que je viens de tenir, ainsi que le ton de ce dernier. Tu peux me mettre toutes les gifles du monde Mina, il n'empêche que si tu as vidé ton sac et que je t'ai laissé faire, tu vas m'offrir l'opportunité d'en faire de même et ce n'est pas une question. La jolie brune connaît mon goût pour la communication, et ma difficulté à la mettre en œuvre depuis que ces deux balles se sont logées dans mon corps. Pourtant, j'offre une dernière opportunité à la demoiselle me faisant face de prendre ses jambes à son cou. De me fuir si elle le souhaite, afin qu'elle n'ait pas l'impression que je souhaite lui imposer quoi que ce soit. Je suis un survivant. Je suis mort pendant plusieurs minutes, et j'ai tout un staff hospitalier pour l'attester. Je refuse de mettre le moindre pied à l'intérieur d'un hôpital car pour moi, ce sera comme de renoncer à la vie une seconde fois. Au lieu de prendre ce qui était en vérité un respect de l'autre et mon absence de volonté de te blesser au drame, au lieu de m'ordonner de ne plus jamais agir ainsi et de me repousser aussi doucement que l'on botte un cul avec une paire de baskets, il ne t'est jamais venu à l'esprit que je puisse ressentir de la gêne, de la peur d'être repoussé ? Il ne t'ai jamais venu non plus à l'esprit que je ne veuille surtout pas être un poids, pour une femme ou pour un homme, alors que ma vue m'abandonne chaque jour un peu plus ? Non. Cela ne t'a pas traversé l'esprit car tu me considères comme tous les connards de cette planète, un profiteur qui n'a que le cul en tête. Tu veux la vérité ? Je n'ai couché avec personne en sept ans. Sept putain d'années qui me font me sentir non pas seulement comme un survivant, mais comme un boulet. Un boulet que je ne souhaite attacher à aucune cheville, car tu n'as pas la plus petite idée de ce que c'est que de s'occuper de ma personne. Non tu ne sais pas Mina. Alors au lieu de m'insulter et de me mettre dans le même sac que ceux qui ont osé te manquer de respect, tourne sept fois ta langue avant de t'exprimer face à quelqu'un qui ne verra plus jamais la beauté, la lumière sur ton formidable visage. Je suis essoufflé à la fin de ce monologue, le sang qui s'écoule toujours de ma tête, alors que je recule d'un pas, puis de deux. J'ai plus confié qu'en sept ans, et le seul à connaître ce fond de pensée que je viens de livrer à la demoiselle sur un plateau... c'est Gauthier. Gauthier qui me manque atrocement, là, tout de suite, tandis que j'évite une fois encore les tentatives de soin de l'ambulancier, l'esprit aussi vide que le cœur.
    @Mina Beth Moriarty
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    Lien du postMer 16 Aoû - 0:53
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    Aiguiser les sens.
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    5, 4, 3, 2, 1 (Aurora - chanson)
    L
    a situation ne fait que de dégénérer un peu plus à chaque seconde qui s’écoule. En larmes, Mina sent son cœur battre si fort, qu’il atteint ses tempes et qu’elle peine à avoir l’esprit clair. Elle ne parvient pas à percevoir toutes les voix qui s’élèvent et sa vue se brouille, puisqu’elle ne peut s’arrêter de pleurer. C’est un véritable chaos, qui se joue autour d’elle, pourtant, lorsqu’elle perçoit les tintements de la sirène d’ambulance, elle pense rendre. Il n’y a pas seulement Hélios qui n’aime pas les hôpitaux : c’est aussi son cas. Elle ne peut pas s’imaginer en passer les portes sans s’écrouler, cependant, elle est prête à grimper dans ce fourgon sentant la javel à trois kilomètres, comme l’homme dont elle est amoureuse le clame, pour lui. Uniquement pour lui. Elle ne pourrait jamais se résoudre à le laisser tomber. S’il doit se rendre à ce qui est l’enfer sur Terre pour tous les deux, Mina en fera de même. Elle s’y rendra, en fonçant tête baissée pour ne jamais l’abandonner. Seulement, pour le moment, elle continue à fondre en larmes en silence, s’essuyant de temps à autre les yeux à l’aide du dos de sa main, afin de recouvrer un semblant de vue. Reniflant avec peine, elle craint la réaction d’Hélios tandis qu’il s’approche d’elle après son discours et elle recule d’un léger pas, quand il se saisit de son poignet, une nouvelle fois, avec douceur néanmoins. Ne pipant mot, elle l’écoute, cille sur place, alors qu’il lui remémore la gifle qu’elle lui a promise, si elle vient à apprendre qu’il n’a rien de grave. Et ses propos transpercent de nouveau son palpitant. Elle s’interroge, se demande s’il est capable de définitivement l’achever sur place, tandis qu'il lui rappelle ce qu’il a vécu. Bien sûr qu’elle se le remémore ! Ce fut le pire instant de sa piètre existence, bien avant son internement durant une année, bien que pour elle, il a s’agit l’un des neuf cercles de l’enfer. Elle voudrait répliquer, Mina. L’obliger à relâcher sa prise sur son poignet, mais pour le moment, elle ne peut que le fixer, de la colère présente dans ses prunelles. Sans parler de la peine, de la douleur qu’elle ressent. « C’est bon, tu as fini ? » Elle termine de prononcer, tandis qu’il semble tituber en arrière, d’un premier pas, puis d’un second. « Tu penses savoir ce que j’ai vécu, lorsque j’ai appris ce qui t’était arrivé ? Que je n’ai pas souffert, Hélios ? » Elle lui hurle dessus, se moquant des larmes qui coulent, des personnes présentes aux alentours. Le pointant du doigt, elle le laisse s’écraser sur sa puissante poitrine, alors que sa colère gronde. « J’ai cru mourir avec toi ! Et tu sais comme j’exècre ce lieu, moi aussi. Qui signifie une prison en enfer, sans possibilité de pouvoir m’en tirer. Mais s’il faut que je m’y rende pour toi, pour être avec TOI, je m’y rendrais tête baisser. C’est ce qu’on appelle, aimer. Tu le sais, au moins ? » Elle s’arrête, s’essaye à recouvrer un semblant de souffle puis clôt ses iris et prononce, d’une voix tremblante : « Nous allons surmonter cette épreuve ensemble, parce que sans soins, tu ne serais plus là et tu en as besoin. Je t’aime et il est hors de question que je te laisse n’en faire qu’à ta tête car tu as peur. Cesse d’être un imbécile et monte dans cette fichue ambulance, sinon je te jure, je t’assure, que je t’y traîne de force. Je trouverais un moyen pour que tu y sois et que tu ailles à notre enfer personnel. » Son doigt reste enfoncer là où elle n’a cessé de le frapper avec, sur l’un de ses pectoraux, lorsque soudain, elle prend une grande inspiration, manquant d’air. « Je te jure, Hélios, que tu me tues, lorsque tu agis de cette façon. Si tu m’aimes, monte. Si tu ressens ne serait-ce qu’un semblant de… » Les mots lui manquent. « ... De compassion pour moi, de… » Elle se remet à pleurer. « … De… Si, tu tiens ne serait-ce qu’un peu à moi, alors tu vas grimper là-dedans. » Du revers de la main, elle essuie ses larmes. « Et crois-moi, là soi-disant beauté de mon visage n’est franchement pas au rendez-vous actuellement, Hélios. Je souffre avec toi, pour toi. Je n’ai jamais cessé d’agir ainsi. Ce qui te fait mal, t’atteint, me blesse également. Est-ce que tu peux me comprendre ? Et tu sais très bien la raison pour laquelle je me trouve hideuse, je… » Elle ne doit pas penser à elle, l’ajouter à cette équation, Mina ne s’en relèvera pas. * Ce n’est pas le moment de se rappeler pourquoi je souffre autant. * Elle s’intime dans son esprit, pour se saisir des mains d’Hélios et les serrer dans les siennes, se rapprochant de lui. « Je t’en prie, je t’en supplie. Je suis prête à me mettre à genoux. Monte dans cette maudite ambulance avec moi, pour que l’on sache si tu as quelque chose, Hélios. » Elle les serre avec davantage de force, sent que ses jambes sont prêtes à se dérober sous ses pieds et ajoute, dans un murmure : « Je t’aime trop pour rester ainsi, sans savoir si tu risques quoi que ce soit. Je ferais n’importe quoi pour toi. Je mourrais pour toi, Hélios. » Puis, elle se tait enfin. Attend la décision qu’il va prendre, cesse de respirer. Mina à la sensation de littéralement se noyer. Elle manque d’air, ne parvient pas à retrouver la surface. Il n’y a qu’une personne qui en a le pouvoir et elle se trouve face à elle. Hélios est son souffle, sa nouvelle bouffée d’oxygène. Celui qui lui permet de se lever chaque matin. S’il l’abandonne maintenant, elle ne s’en remettra jamais.
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    Lien du postMer 23 Aoû - 17:22
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    Le relâchement de ma prise contre son poignet se fait brusquement. Jusqu'ici je n'avais pas senti ma poigne autour, et probablement lui ai-je fait mal physiquement par-dessus le marché. Mon esprit est aussi trouble que toutes les formes s'agitant actuellement autour de moi, de l'ambulancier qui souhaite à tout prix s'occuper de ma plaie à la tête jusqu'à Mina, qui me fait face, les larmes s'écoulant contre ses joues. Nul besoin de me servir de mes yeux pour savoir que ses pleurs sont bien là : l'odeur salée qui titille mes narines, les reniflements, la position de son corps... tout m'indique, et ce malgré mes pensées emmêlées, que mon interlocutrice crie sa peine en même temps que sa volonté. Cette volonté qu'aujourd'hui j'avoue lui envier. Depuis ma sortie de l'hôpital il m'a été impossible d'y retourner. Je ne compte même plus le nombre de rappels de ma traumatologue et amie, car mon scanner date de bien trop longtemps et qu'il faut surveiller l'éclat de balle qui demeure, encore et toujours, dans mon encéphale. Pourtant, si la douleur à la tête me scie l'esprit en deux, je ne bouge pas d'un millimètre. Je suis incapable de dégoiser la plus petite syllabe, alors esquisser un geste... tout me paraît herculéen et pourtant, les mots de Mina parviennent jusqu'à mon palpitant. Ils finissent par se faufiler par tous les pores de ma peau, par mes tympans, et par mes hippocampes qui ne manqueront pas de bien me remémorer cette scène atroce jusqu'à ce que je demande pitié. Arrête, arrête... shhhh... que ma voix finit par murmurer alors que j'ose la serrer contre moi, me moquant du sang et des larmes. Au bout du compte, je pense même que mes propres glandes lacrymales s'ouvrent telles des vannes en réponse aux siennes, alors que l'une de mes mains caresse sa chevelure brune si douce. Aussi délicate que tout ce qui la caractérise. Pour ainsi dire, j'ai à peine bougé, mais je maintiens la demoiselle contre moi afin que les battements apaisés de mon cœur adoucissent les siens. Tu ne mourras pas pour moi car j'ai bien l'intention d'affronter Charon et ce foutu Styx pour te ramener sur terre par la peau des fesses... L'humour peut connoter vis-à-vis de la situation actuelle et pourtant, ce que j'énonce est vrai : cette jeune femme est si importante à mes yeux que je préfèrerais qu'elle n'aille pas à l'hôpital avec moi. Qu'elle ne s'inflige pas ce que je refuse à m'infliger à moi-même. Faut-il que cette volonté qui la caractérise si bien se soit emparé de la mienne, car je hoche positivement la tête au bout de quelques secondes. Je vais y aller. Je me ferais examiner et recoudre, mais je t'interdis de venir avec moi. Ce n'est pas parce que je suis plus que la moitié d'un abruti que tu dois t'infliger ça. Surtout à cause de moi. Sur ces mots, je m'écarte doucement et prend le visage de mon interlocutrice entre mes mains, essuyant chaque larme de mes deux pouces, n'ayant que faire des miennes. Tu me considères peut-être comme un monstre... étant donné que tu as interprété de travers mon envie de te protéger. Ce n'était pas... un rejet de ma part. C'est tout ce que je veux que tu retiennes. Déteste-moi tant que tu veux si tu trouves que je suis digne de ce sentiment... mais garde juste à l'esprit que ce n'était pas un rejet. Dans une grande inspiration, je me tourne vers l'ambulancier qui est obligé de me porter à moitié - non sans l'aide d'un collègue, vue ma taille - car je manque de m'effondrer après m'être tourné vers le véhicule censé me ramener vers cet enfer que je fuis depuis une éternité. Ma tête tourne et mon esprit devient flou, très flou. On s'agite autour de moi, et avant que je ne puisse dire Quidditch, je suis allongé dans l'ambulance.
    @Mina Beth Moriarty Aiguiser les sens. (Hélios) - Page 2 2109348208
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    Lien du postSam 2 Sep - 0:34
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    5, 4, 3, 2, 1 (Aurora - chanson)
    U
    n instant de détresse. C’est tout ce qui s’achemine à son esprit alors qu’elle a sa vue brouillée à cause de ses larmes. Combien de temps devra-t-elle vivre cet enfer ? Quand va-t-elle quitter ce cauchemar ? Seulement, tout ce qui se déroule sous ses yeux est bel et bien réel. Que ce soit le lieu où elle a décidé d’amener Hélios, jusqu’au moment où il l’a délaissé avant de se faire percuter par une voiture. Est-il seulement devenu fou ? Que leur est-il arrivé ? Pourquoi cela devait-il se dérouler ainsi ? Dans sa poitrine, elle ne ressent que de la souffrance. Elle fait écho à ce qu’elle a enduré dans son passé, ce qu’elle essaye désespérément d’oublier. Mais on ne peut faire disparaître une année entière de son esprit… Jamais. Malgré tout la persévérance du monde, c’est impossible. D’ailleurs, elle s’y revoit, dans chacun de ses cauchemars et le seul, l’unique être au monde qui a le pouvoir de la « guérir » de ces instants d’intense tourment, comme si elle se retrouvait prise dans les abimes de ses cauchemars passés et vécus, est présent face à elle. C’est lui, son guérisseur, son chevalier blanc, qui a piétiné son cœur en la rejetant et à cet instant, elle se sent douloureusement vide. À l’image d’une coquille. Elle voudrait pouvoir se fermer sur elle-même et disparaître, mais ce n’est pas ainsi. Cela ne se déroule pas de cette manière dans une vie. Alors, affligée, à bout de force, elle est saisie de tremblements tandis qu’elle continue à pleurer, inlassablement. Elle le lui a soufflé, qu’elle l’aime évidemment. Elle n’a pas cessé de le lui dire, afin qu’il le comprenne, qu’il décèle dans son discours l’intégralité de ses sentiments, seulement, à quoi bon ? Car il ne semble pas éprouver la même chose et c’est ce qui la tue, littéralement. « Hé…Hé…Lios. » Elle balbutie tandis qu’il l’implore d’arrêter, sans doute de pleurer. Mais en est-elle néanmoins capable ? Mina s’imagine que non. Elle cessera de pleurer le jour où elle mourra pour leur amour. Pas avant. Mais ses bras l’étreignent et elle ressent la chaleur de son corps. Sa dureté aussi, puisque bloquée contre sa poitrine massive et sculptée au couteau, à l’image d’une des plus belles statues d’un Dieu qu’on vénérait et qu’elle idolâtre à ce jour. Respirant son odeur, profitant de sa chaleur, son cœur semble décélérer afin de s’accorder au rythme du sien, plus calme, malgré le chaos régnant autour d’eux. « Je reste avec toi. » Sont les seuls mots qu’elle parvienne à prononcer tandis qu’il lui parle de Charon et de Styx, référence à l’enfer que l’on fait traverser sur une barque, avec comme maître d’œuvre ce dernier, qui navigue sur le Styx ou quelque chose de semblable. « J’irai en enfer avec toi. » Elle murmure, et ne sait pas s’il perçoit ses mots. Mais elle les pense, les ressent sincèrement, puisqu’elle le ferait sans mal. Elle se jetterait au feu s’il le fallait, pour sauver son Hélios, ou ne serait-ce que pour le rejoindre, ou que ce soit. « Ne m’interdis pas ! » Elle parvient à articuler, courroucée, avant qu’il ne l’apaise une nouvelle fois en essuyant ses larmes. La brune aurait préféré demeurer ainsi tout contre lui, jusqu’à la fin des temps. Cependant, il a défait leur étreinte et incapable de faire quoi que ce soit, elle n’a su le garder tout contre elle, ne serait-ce qu’encore un instant. L’anglaise aimerait lui crier qu’il est son abruti, qu’elle s’infligerait tout pour lui, mais n’y parvient pas. Ce serait comme se déclarer davantage dans le tumulte qui règne autour d’eux. Serait-ce utile ? Non. Il aura sans nul doute tout oublier en montant dans cette fichue ambulance. « Hélios, tu ne comprends pas. » À croire qu’aucun des deux ne parvient à saisir le message de l’autre, car elle l’aime et lui souhaite quoi, la protéger de lui ? Quelle blague ! S’il l’avait fallu, alors Mina aurait mieux fait de ne jamais le rencontrer. Or, c'est trop tard, puisqu’elle est tombée amoureuse de lui, Hélios, dès qu’elle a croisé son regard. « Att… » Sa main se lève, fouette l’air et de nouvelles larmes émergent dans ses prunelles claires. « Attendez. » Sa requête est à peine audible. « Attendez, s'il vous plaît. » Elle a la sensation de courir contre le vent, ou sur un tapis roulant, tant elle peine à parcourir ses quelques mètres la séparant de l’ambulance. Toutefois, s’aidant de la main d’un des ambulanciers, elle grimpe avec peine pour se trouver aux côtés d’Hélios. « Je ne t’abandonnerais jamais. » Elle lui souffle une fois sa main présente entre les siennes, qu’elle embrasse tendrement, de nouvelles larmes roulant sur ses joues. « Vous pouvez y aller. » Elle prononce à l’égard de l’homme se trouvant au volant, tandis qu’ils partent tous deux en direction de leur enfer personnel qu’ils vont devoir surmonter ensemble.
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    Lien du postDim 3 Sep - 2:27
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    Les secondes s'égrènent sur le cadran alors que la sirène de l'ambulance retentit. Les mots de Mina tonnent dans mon esprit tel l'éclair de la foudre. A croire que de vouloir la protéger de ce qui fait mon existence n'était décidément pas l'idée du siècle. Un brin dans les vapes, à lutter pour que le mot conscience ne disparaisse pas de mon vocabulaire dans les minutes à venir, je parviens à m'ancrer sur le sens des paroles de la jolie brune, du moins je m'y efforce. Ma tête est de plus en plus douloureuse mais la peine physique, l'ignorer je dois. Mes paupières s'ouvrent et se ferment au rythme de ce son insupportable et pourtant, mon rien de conscience parvient à faire lever ma main afin de prendre celle de la jeune femme. J'ignore si ses pleurs ont cessé. J'ignore si elle souffre moins, ou si je suis réellement la raison de toute sa peine. Comment peut-on aimer quelqu'un qui est synonyme de tant de souffrance ? Cette question scie toutes les informations que mes neurones sont en mesure de décortiquer, les court-circuitant au passage. P... pardon... que je murmure alors que mes yeux essaient tant bien que mal de distinguer son ombre à elle au milieu des secouristes. Pardonne-moi... Je n'ai cure du public, de la douleur et de ma plaie à la tête. Je n'ai cure de la migraine qui semble séparer mon crâne en deux. Je fais fi de tout cela pour finir ma phrase, celle que j'ai en tête depuis quelques instants déjà. Pardonne-moi de t'avoir fait pleurer. Mes yeux se ferment pour un plus long moment dès que l'effort d'articuler ces propos arrive à son apogée. Mon corps se détend alors qu'il s'empare d'un rien de repos après tant de tumultes. Par chance, nous arrivons aux urgences peu de temps après, et je suis embarqué sans même m'en rendre compte direction le scanner où un radiologue effectue de nombreux clichés de mon crâne. Ce que j'aurais expressément refusé si je me trouvais en position de le faire. Résultat, je ne reprends conscience que bien plus tard, affublé de cette blouse ridicule ouverte dans le dos - dont le concept m'a toujours été étranger - allongé sur un lit ayant manifestement connu plusieurs tremblements de terre. Mon réveil est brutal. Tout mon être se redresse vivement en position assise, impliquant un tournis quasi instantané. Mes mains se plaquent contre mon front douloureux alors que je me rallonge, contraint et forcé. Aucune pensée cohérente ne me secoue avant que je n'entende une voix masculine et que je puisse deviner plus que voir un rayon de lumière lancé contre l'un de mes iris, puis le second. Si vous ôtez pas de suite votre gadget de mes yeux je vous colle un procès que je grogne tel un ours mal léché, et en peine. Cligner est même douloureux tant mon corps semble avoir été passé sous un rouleau compresseur. Mina... que je murmure, sans savoir si elle se trouve à mes côtés ou non. Mes mains la cherchent, le peu de ma vue qu'il me reste étant encore déformé par l'excès de luminosité autour de moi. Mi... Mina... que je répète encore et encore, tel un mantra salvateur. Je me souviens de tout, sauf d'après ce blackout. Et j'ai évidemment besoin de réponses...
    @Mina Beth Moriarty
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    Lien du postJeu 14 Sep - 0:41
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    Aiguiser les sens.
    warning : cécité visuelle - accident de voiture - sang
    with @Hélios Grimaldi & @Mina Beth Moriarty
    where : Hocus Pocus -> hôpital général de Boston

    L
    a brune ne tiendra guère bien longtemps ainsi. Elle souffre non seulement de son cœur, mais également de tout son être en voyant son Hélios dans cet état. La serveuse du Hocus Pocus se fiche littéralement de toutes ses larmes à présent, des personnes alentours et même du lieu où ils se trouvent, puisque rien ne compte plus que lui. L’homme dont elle est expressément tombée amoureuse il y a déjà des années et qui se trouve affaibli, blessé, sous ses yeux gorgés de larmes. Veines éclatées, son regard se trouve à présent affublé d’une couleur rouge sang tandis qu’elle sanglote un peu plus à ses excuses. Le pardonner pour quelle raison ? Car ses sentiments ne sont pas et ne seront jamais réciproques ? Pourquoi autant souffrir lorsque l’on aime une personne ? Pourquoi ressentir autant de peine jusqu’à désirer disparaître ? Elle se le demande, Mina avant qu’il n’achève sa phrase et qu’elle baisse les yeux, pour finalement monter à ses côtés. Jamais elle ne délaisse sa main dans l’ambulance et elle reste silencieuse, son cœur battant à la chamade dans sa poitrine. Lorsqu’ils arrivent, tout semble se produire au ralenti et quand on l’intime de relâcher sa prise sur sa main, la brune s’effondre une nouvelle fois. Mais il n’y a personne pour la retenir, cette fois-ci. Alors, ses jambes se dérobent sous ses pieds et elle s’écroule sur le sol, avant que deux infirmières ne la prennent en charge. Est-ce qu’elle souffre de quelque chose ? Non. Enfin, si. D’une énorme peine de cœur. Peut-on le lui réparer ? Même le meilleur chirurgien de cardiologie se verrait impuissant face à l’état de son cœur. C’est du moins de cette façon que Mina voit les choses. « Je… Je n’ai rien. C’est l’accident de mon… » Elle peine à ravaler sa salive. « De mon ami qui m’a chamboulé. » Prononcer ce mot est d’une atrocité sans égale, pour la brune qui leur demande, mains déposées sur ses genoux, une partie de son corps reposant contre le mur extérieur de l’hôpital : « Où est-ce que je peux l’attendre ? Les médecins, où l’ont-ils amené ? » L’une d’elles part se renseigner tandis que l’autre reste à ses côtés. Elle voudrait bien lui faire comprendre qu’elle n’a pas besoin d’un garde-fou, seulement, elle s’abstient et court en direction de la radiologie et des scanners, une fois qu’on lui indique qu’il s’y trouve. Adieu sa peur de l’hôpital, ce qui lui est vital est de retrouver le visage d’Hélios, sentir sa main chaude dans la sienne. Rien d’autre ne compte et alors qu’on lui dit de patienter une fois encore, elle fait les cent pas, s’échinant à ronger ses ongles afin de ne pas hurler. Il ne manquerait plus qu’elle retourne dans ce service… Ainsi, elle clôt ses prunelles et attend longuement. Elle lui semble durée une éternité, d’ailleurs, cette dernière, quand elle le voit passer sur un brancard qu’elle suit, bien entendu. Devant la porte de la chambre qui lui est désignée, on prie Mina de patienter, car on doit lui faire quelques examens et une nouvelle fois, elle se doit de rester calme, tandis qu’en elle ; tout bout. L’anglaise est à l’image d’une bouilloire sur le feu, mais personne ne semble s’en rendre compte. Pourtant, elle est à un rien de hurlé sur le premier venu… Fort heureusement, ils sortent de sa chambre et elle se place devant le fauteuil au côté du lit. « Hélios… » Elle prononce, en caressant tendrement son front, tandis qu’il repose sur son brancard, endormi. « Je suis là. » Elle lui murmure, pour se saisir de l’une de ses mains et de l’embrasser, lorsqu’un médecin entre dans la chambre et qu’elle se lève. Mina bat en retrait. Elle s’approche de la fenêtre et recule de quelques pas, avant d’assister à son réveil. Elle aimerait prononcer des mots salvateurs à son égard, mais observe le médecin et garde le silence. Il est hors de question qu’elle le coupe durant ses examens de routine et lorsqu’il regarde au fond de sa rétine, elle craint qu’il le fasse souffrir, comme il perd la vue. Main postée devant ses lèvres, elle est incapable de piper mot et patiente une énième fois, quand elle semble percevoir son prénom. Est-ce qu’il l’appelle ? Il paraîtrait que oui, mais elle peine à le croire. Heureusement, il le prononce une seconde fois et le médecin daigne enfin lui jeter un regard. « Il me semble que vous devez être cette Mina. » Il prononce à son intention, tandis qu’elle hoche positivement la tête et qu’elle s’approche avec lenteur, craignant d’être trop brusque dans ses mouvements pour être embarqué en psychiatrie. Une fois à hauteur de son Hélios, elle saisit l’une de ses mains et la presse tendrement. « Je suis là. » Elle se contente de prononcer, avant d’ajouter, une fois les notes retranscrites dans son dossier et le médecin parti : « Repose-toi, je ne te laisserai pas. Jamais. » Puis, elle dépose un baiser sur son front et rapproche le fauteuil, afin de pouvoir toujours tenir l’une de ses mains dans les siennes.

    FIN DE SUJET.
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