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I LOVE HARVARD
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    It Was the Best of Times, It Was the Worst of Times (George et Meryana)
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    Lien du postLun 12 Juin - 20:09
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    It Was the Worst of Times
    Meryana and George
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    Il se faisait toujours une joie et un plaisir de participer au bal de fin d’année d’Harvard. Un moment pour célébrer les accomplissements d’une année beaucoup plus exigeante que ce que tous les intervenants réalisaient réellement. Et une opportunité de serrer quelques mains avec les gradués, prêts à aller déposer s’imposer un peu partout à travers le monde. Il était difficile de ne pas se laisser inspirer par la fougue et l’énergie de ces jeunes gens qui s’apprêtaient à franchir le pas vers l’âge adulte. La culmination d’un long processus à travers lequel il continué de polir leur personnalité et leur individualité.

    « Champagne, monsieur Cavendish ? », lui proposa l’une des employées de la firme de traiteur qui s’occupait de l’événement. Une jolie blondinette dans la mi-vingtaine qui avait toujours rêvé de fréquenter Harvard, mais qui s’était vu contraint par la vie d’y parvenir par un chemin détourné. George la connaissait depuis quelques mois déjà, se retrouvant fréquemment lui-même au cœur de l’organisation d’événements semblables, quoique généralement de moindre ampleur. Et un jour, se promettait-t-il, il découvrirait ce qui se cachait derrière le sourire qu’elle lui adressait. Et qu’il lui rendait.

    « Bien aimable, Christina. Penses-tu que je pourrais plutôt te demander un mout de pomme, quand tu auras le temps ? »

    « Certainement. Je vous en gardais même un juste ici, au cas où. Tenez. »

    L’attention lui réchauffa le cœur, et il remerciera sincèrement la jeune femme. La nouvelle année lui avait apporté plus que son lot de… difficultés… mais cela l’avait rendu encore plus susceptibles à ces petits moments de bonté humaine. Peut-être était-il temps de transformer ‘un jour’ en ‘aujourd’hui’ ? Il se sentait beaucoup, beaucoup mieux, après tout…

    Avec cette idée en tête, il se dirigea doucement vers le bar à fleur, examinant avec le regard d’un connaisseur les différentes sélections mises à disposition des étudiants, profitant d’un rare moment de solitude dans cette soirée où elle enchaînait les micros-rencontre avec les membres du staff et des étudiants croisés durant l’année, lors de l’une ou l’autre des activités de reconnaissance qu’il chapeautait. L’occasion rêvée pour se remémorer avec une certaine amertume sa propre graduation et se demander ce que cette jeune version de lui-même penserait du quarantenaire qu’il était devenu, dans son bel habit crème… et sans personne à qui offrir de bouquet.  




       
    @Meryana-C. Hutton  
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    Lien du postMer 14 Juin - 0:43
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    It Was the Best of Times, It Was the Worst of Times.
    TW : blessure due au TD Garden - peur causée par l’effondrement évoquée

    L
    e bal est une sacrée épreuve en soi. Meryana ne s’en était pas souvenu ainsi, de tous ses bals auxquels elle s’était rendue en y étudiant. Peut-être est-ce dû à cause de sa blessure à l’avant-bras lors de l’effondrement du TD Garden ? Une chose est certaine : la brune a besoin de faire une pause, ainsi que de s’hydrater. Bien sûr, il est hors de question pour elle de boire le moindre alcool, et elle ne l’a pas fait, seulement, c’est d’eau dont elle a besoin en cet instant. Ayant délaissé sa cavalière de la soirée - qui l’a convié afin qu’elle assiste au premier bal de sa cousine fraichement découverte - Ana pousse un long soupir de soulagement une fois qu’elle se trouve loin du tumulte des étudiants. Soulager, elle l’est, mais elle ressent aussi une certaine confusion et une pointe de tristesse poindre en elle. Depuis ce qui est arrivé, l’urgentiste n’est plus que l’ombre d’elle-même et si elle s’efforce à faire croire à tous que tout va bien, ce n’est pas réellement le cas. À chaque bruit sourd, chaque vibration qu’elle ressent, la trentenaire est saisi d’effroi, car elle s’y retrouve, durant une fraction de seconde, sous les décombres. Elle craint que chaque lieu où elle se rend puisse s’écrouler et ce n’est pas chose aisée de le dissimuler. Lors de ses tressaillements, ou encore lorsqu’elle est saisie par la peur, elle s’évertue à trouver des excuses qui tiennent plus ou moins la route. Mais jusqu’à quand ? Elle n’en sait rien et pour le moment, se perd dans l’immensité de ce lieu dans lequel elle n’avait pas remis les pieds depuis longtemps. « Est-ce que… » Elle s’adresse à un employé, ayant un plateau à la main. « De l’eau. Auriez-vous de l’eau ? » Elle termine de demander, toujours confuse, ayant clos durant une fraction de seconde ses prunelles marron. « Non, mademoiselle. Uniquement du champagne. » S’excusant, la délaissant, elle pense apercevoir George Cavendish, dont elle n’avait pas la moindre nouvelle. En même temps, comment l’aurait-elle pu ? Meryana se l’est imaginé, avec un aller simple pour l’Australie à de nombreuses reprises, en se morfondant dans sa chambre, seulement, il lui semble être présent ici et maintenant. Mais est-ce réel ? Vraisemblablement. Et à la manière dont la jeune femme s’adressant à lui le regarde et lui sourit, elle ne peut que se dire qu’elle aussi, est tombée sous le charme du quarantenaire qui semble filer entre les doigts de toutes, à l’image du vent. Poussant un soupir, la brune fait volte-face, s’apprête à s’éloigner, mais n’y parvient pas. Comment louper cette nouvelle occasion de le voir ainsi que de lui parler ? Puis, il lui revient à l’esprit qu’elle se trouve dans un bien piètre état, avec son bras droit. Sans parler de son maquillage sommaire et de sa coiffure des plus simples, s’étant préparée seule. « Tu es ridicule, ma pauvre fille. » Elle se souffle alors à elle-même, avant de serrer son poing gauche, de prendre une grande inspiration et de se retourner. Depuis quand est-elle aussi stupide ? On dirait une fille qui s’est amourachée du capitaine de l’équipe de foot de son lycée et ce n’est pas le cas. Mery est certes différente, à cause de ce qu’elle a vécu récemment, mais elle reste celle qu’elle lui a dépeinte en lui racontant sa propre histoire. De plus, lui-même a essuyé des déconvenues et pourtant, il lui est toujours aussi charmant, charismatique et intéressant. Alors s’il se détourne d’elle pour sa blessure, son maquillage des plus simples et sa coiffure, c’est qu’il ne vaudra pas mieux que son ex, bien qu’il n’y ait rien entre eux deux. « George. » Elle prononce donc, une fois à quelques pas de lui, avant de se rendre compte qu’elle l’a à peine soufflé. Se raclant la gorge, elle recommence : « George. Bonsoir. » Esquissant un semblant de sourire, Ana se rapproche et note qu’il observe des fleurs. « Vous ne savez pas à qui en offrir ? » Elle l’interroge alors, se disant qu’il y en a qui sont bien belles. Cela laisse même un franc sourire étiré les traits de son visage tandis qu’elle effleure du bout des doigts de sa main gauche une rose.
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    Lien du postJeu 15 Juin - 15:33
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    Meryana and George
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    Il connaissait beaucoup de gens qui gravitaient autour d’Harvard. Professeurs, employés, étudiants, anciens gradués. Son travail constituait justement à maintenir cette immense toile internationale qui reliait tous ensemble ceux ayant arborés le rouge cramoisi. Il allait donc sans dire qu’il se faisait fréquemment abordé lors d’événements comme celui-ci, ne serait-ce que pour échanger quelques civilités.

    Pourtant, lors qu’il entendit pour la première fois le murmure lui apportant son prénom, il se crut victime d’une hallucination auditive. Ce n’est qu’après sa répétition qu’il n’osa se retourner, sans vraiment y croire. Pourtant, elle était bel et bien là, en chair et en os. Les yeux écarquillés de surprise, il bégaya un

    « Meryana… ?  Mais… es-tu….comment… je….»

    Assaillit par un millier de choses à lui dire et de question à lui poser simultanément, il ne parvint bien entendu pas à formuler quoi que ce soit de cohérent. Même son corps ne savait plus où se mettre. Il déposa son verre sur la table du rustique bar à fleur avec le vague projet d’aller la prendre dans ses bras, avant de se raviser à la dernière seconde. Après tout ce temps, il réalisa qu’il aurait été fort présomptueux de présumer qu’elle se trouvait dans le même état d’esprit que lui face à ces retrouvailles fortuites.

    « Ok, respire, George… maintenant qu’elle ne peut plus voler ton verre, tu n’as plus rien à craindre. », se dit-il tout haut, avant de poursuivre à l’attention de la mystérieuse romancière.

    « Bonsoir! Les mots me manquent manifestement pour te dire à quel point je suis content de te revoir. Après trois fois, cependant, je vais commencer à croire qu’il y a plus que ma bonne étoile derrière tout ça. »

    Un immense sourire illuminait son sourire maintenant rasé de près. Il avait senti le besoin d’accompagner son cheminement personnel d’une manifestation extérieure et du coup, sa barbe et ses cheveux avaient subis une coupe de beaucoup plus près. Il avait repris le gym, également, mais ça, ça se voyait moins.

    « Tu m’avais caché qu’à travers tes multiples talents, tu étudiais également à Harvard! Laisse-moi deviner : une majeure en astrophysique, avec une mineur en littérature russe ? Ou en droit international ? Tu es difficile à cerner. Et absolument ravissante. »

    Il remarqua que quelque chose semblait clocher avec son bras droit, mais pour le moment, cela ne constituait qu’un détail microscopique.

    « Oh, au contraire, je sais exactement à qui les offrir. »

    Il tendit le bras pour aller cueillir la rose qui avait attiré son attention, ainsi que deux autres justes à côté.

    « Je ne croyais simplement pas que j’aurais un jour l’opportunité de le faire. Attend. »

    Une idée germa dans son esprit, alors qu’il se rappelait un truc que son ami fleuriste, @Wilby Tremblay lui avait rapidement enseigné un soir où ils tentaient tout d'eux de tenir la solitude de leurs coeurs brisés à l'écart.



       
    @Meryana-C. Hutton  
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    Lien du postJeu 22 Juin - 0:48
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    TW : blessure due au TD Garden - peur causée par l’effondrement évoquée

    M
    eryana peine à croire qu’il se trouve réellement là. Après tout, ils n’ont fait que de se retrouver sans le prévoir et une fois encore, ils vont discuter, c’est du moins son souhait. Elle a voulu se raviser, ne se trouvant pas assez « belle » depuis l’incident, puis elle s’est rappelée que l'on doit l’aimer pour celle qu’elle est. De plus, bien qu’elle craque sur lui, la brune sait qu’il se compare à ce fameux Oblonsky, ce qui ne présage rien de bon pour une potentielle relation avec lui. Est-ce qu’elle fermerait les yeux sur un homme qui lui serait infidèle ? Son cœur déjà trop endolori ne pourrait pas le supporter, elle en est presque intimement persuadée. Mais, elle l’appelle, prononce une première fois son prénom, pour recommencer. Lorsqu’il fait volte-face, la regarde, elle ne comprend pas, au début. Puis, elle lit de la surprise sur ses traits et ses propos deviennent si incohérents qu’elle commence à sincèrement s’inquiéter. « Est-ce que… » Flotte dans l’air tandis qu’une ride profonde se dessine entre ses deux sourcils. Mais, elle patiente, s’évertue à ne pas s’imaginer qu’il fait une crise cardiaque à cause d’elle et agite ses doigts, ceux de sa main gauche, la seule qu’elle puisse utiliser. « Que… Quoi ? » Fait-il référence à elle, rapport à son verre ? Qu'en ferait-elle ? Ana ne comprend pas. Elle essaye de comprendre, se répète ce qu’il a prononcé et se demande finalement, s’il craint qu’elle eût été tentée de le lui jeter au visage, son contenu, s’entend. « Moi aussi, je suis heureuse de te voir. » Elle murmure presque, sincère, mais gauche, en se rapprochant d’un pas avec maladresse. Elle s’attendait à une bise, quelque chose de sa part alors, elle ne sait pas comment agir. Si bien qu’elle lève son unique main valide et le gratifie d’un signe avec cette dernière, comme un « coucou » ou « salut » dessiné dans l’air. « Oh… non. » Une nouvelle fois, ses traits se font graves. « Je n’étudie pas ici. J’ai été invité par une amie. » Elle n’en aurait de toute manière pas le temps, si tant est qu’elle ne soit pas blessée, évidemment. Néanmoins, l’idée qu’elle puisse ainsi l’impressionner - toujours - la rend heureuse et la fait sourire. La littérature russe, pourrait-elle s’y intéresser ? Sans doute, elle peut toujours essayer. Quant à l’astrophysique, elle n’a rien contre, mais elle n’y connait rien du tout. Elle n’est même pas ce que l'on peut appeler néophyte, puisqu’en effet, elle n’a aucune notion de ce qui se cache derrière cette matière, bien qu’elle se doute qu’il s’agisse de nature physique dans l’espace. « Le droit, ça ne me convient pas. » Elle ajoute, car défendre des pourris, elle ne pourrait pas le faire. On ne choisit pas ses clients, quand on n'est pas à la tête d’une société, et elle se serait refusé toute personne susceptible de ne pas être la victime, mais plutôt l’assaillant. Mais, ce n’est pas cela, à son goût, ce qui est le plus important. La brune se questionne et cherche à savoir à qui il compte offrir des fleurs, ou n’en serait-ce qu’une et elle parcourt du regard la salle, à la recherche d’une femme bien plus belle qu’elle. Une blonde, sans doute, avec des jambes à s’en damner. Poussant un soupir en y songeant, elle s’essaye à ne pas grimacer puis s’interroge lorsqu’il lui assure savoir à qui les offrir. « Où est-elle ? » L’urgentiste se surprend à prononcer, légèrement agacé, pour continuer de l’écouter et de le regarder faire, sans pouvoir agir. Elle n’a vraisemblablement aucune envie de le voir offrir quoi que ce soit à une autre et évidemment piquée, elle ne sait que faire. Que penser. Soit, elle s’en va, se retire, soit elle reste là, bras ballants, à assister à cette scène effroyable ou George se dirigera vers une autre, peut-être même celle qui lui a offert son verre. « Pourquoi dois-je attendre ? » Elle se remémore la fin de ses dires et se rapproche, avant de prononcer, on ne peut plus sérieuse : « À qui comptes-tu offrir ses fleurs, George ? » Son cœur s’emballe dans sa poitrine, si bien qu’elle ressent un semblant de vertige.
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    Lien du postLun 26 Juin - 20:59
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    Meryana and George
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    La réalité était qu’il ne savait pas comment donner suite à cette rencontre inespérée. Il repensait souvent à Meryana. À leur première rencontre, où elle l’avait prise pour un employé et lui avait subtilisé sa coupe de champagne. À leur deuxième rencontre, alors qu’elle lui était apparue comme une sirène tandis qu’il plongeait vers le fond du baril. À ce jour, il ne parvenait toujours pas à exclure la possibilité que les souvenirs diffus qui lui restaient de ce moment chez Joe ne soient pas purement le fruit d’une hallucination. Puis, cette rose, reçue à la St-Valentin….

    Mais malgré cela, ou peut-être à cause de cela, il ne savait pas par où commencer. Et sa propre confusion semblait mettre son interlocutrice sur la défensive.

    Il ne pouvait pas l’en blâmer.

    « Invitée par une amie ? Est-ce que c’est… attend, comment s’appelait-elle déjà… Addy ? Est-ce que c’était bien ça son nom, celle qui t’avait rejoint au bal des pompiers ?  »

    George possédait des capacités supérieures à la moyenne pour se rappeler des noms et des visages des gens qu’il rencontrait. Il s’agissait d’ailleurs d’un puissant atout dans son travail.

    Il perçut l’agacement de la jeune femme face à ses réponses évasives concernant un potentiel bouquet. Plusieurs mois s’était écoulé, et même si, pour lui, ces imprévisibles et brèves apparition d’Ana dans son existence constituaient de lumineux moment de bonheur dans un océan somme tout assez sombre, il lui était difficile de supposer de la manière dont elle les avait vécus.

    « À qui crois-tu que je souhaite les offrir, » demanda-t-il avec un sourire complice.

    «Je m’excuse de te faire attendre. Ça prend un petit moment à faire, ce truc. Deux minutes. Trois, au max, puis je te libère et je te rends à ta cavalière. Promis. Il me faudra ça aussi… »

    Il s’empara de deux tiges de Gypsophile garnies d’une multitude de petites fleurs blanches, ainsi que deux tiges de verdure. Il entreprit ensuite de les tresser extrêmement sommairement avec les trois roses prises précédemment, pour les assemblées en une couronne de fleur.

    « Avoir su, je m’y serais pris un peu d’avance…. Vooooiiiilà. »

    Son ‘œuvre’ à peu près terminée, il la tendit devant lui légèrement au-dessus de sa tête tout en affichant un sourire grandement satisfait

    « Puis-je ? Je crois que c’est dans ta palette. »

    Il ne voulait pas lui attirer d’ennui en la couronnant sans lui demander son autorisation.




       
    @Meryana-C. Hutton  
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    Lien du postMer 28 Juin - 16:43
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    in En arrivant j’avais vu ce petit stand de fleurs. Evidemment, je ne pouvais pas passer à côté. J’attendais simplement que le moment arrive. Un petit moment où ma cavalière serait occupé pour pouvoir m’éclipser et lui faire un petit bouquet. Une fois ce moment venu, je m’étais dirigé vers l’endroit en question. Sans me douter que je tomberais sur deux personnes connues. De loin, je les vis ensembles. Meryana et George. J’aurais pu être jaloux. Le courant passait plutôt bien avec la jeune femme. Mais George étant un ami, je savais qu’elle était entre de bonnes mains. D’autant plus lorsque je le vis lui déposer un petite couronne de fleurs. J’avais envie d’applaudir, de valider ce petit moment. Mais je n’en fis rien. Préférant rentrer et revenir plus tard. Ne voulant pas gâcher ce moment. Quel qu’il soit entre eux. Je leur demanderais par la suite. Et même si ça me faisait légèrement mal au cœur, de devoir dire au revoir à Meryana, je savais qu’elle pouvait être heureuse avec mon ami. Et inversement. Puis de quoi je me plains, je suis plutôt bien accompagné ce soir. C’est peut-être le signe dont j’avais besoin pour m’intéresser davantage à elle. Qui sait. Mon meilleur ami m’avait peut-être fait rencontré la femme qu’il me fallait. out

    @George Cavendish & @Meryana-C. Hutton  :heaart:

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    Lien du postVen 30 Juin - 1:13
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    IT WAS THE BEST OF TIMES, IT WAS THE WORST OF TIMES.
    @Meryana-C. Hutton & @George Cavendish
    TW :  blessure due au TD Garden - peur causée par l’effondrement - claustrophobie - stress post-traumatique
    A
    u bal. Meryana n’aurait jamais imaginé le recroiser. Ni ici, ni même ailleurs, malgré le fait qu’elle espérait. Car ils n’ont jamais échangé la moindre coordonnée et pourtant, ce soir encore, les voici face à l’autre. Seulement, la brune ne sait pas quoi penser, ni même quoi s’imaginer. Quand elle l’a vu sourire à cette serveuse, l’urgentiste, c'est dit qu’il l’avait d’ores et déjà oublié. Et, à sa manière de réagir, quand elle l’a interpelé, Ana s’est dit qu’il ne savait plus comment faire face à ces énièmes retrouvailles. Alors, maladroite, fébrile, elle vacille tandis que son cœur bat à la chamade dans sa cage thoracique. À ses interrogations, elle répond, avec cette peur de le décevoir, puisqu’elle n’étudie plus, n’en a pas le temps de toute façon. Cependant, il reste encré en elle un sentiment de crainte face à sa potentielle déception. En effet, si elle se trouve ici, ce n’est pas parce qu’elle étudie la littérature russe ou encore, le droit international, ni même l’astrophysique. Elle a tout bêtement été invité par l’une de ses amies. « Oui. Une amie. » Elle reprend, pour s’essayer à cacher son bras droit, ce qu’elle ne parvient pas à faire, comme elle n’a aucune manche. C’était un détail important à ses yeux, puisqu’ainsi, elle aurait des facilités à la passer, mais à présent, face à celui qui la déstabilise, elle se sent sotte de ne pas pouvoir la lui cacher, sa blessure. « Addy. C’était bien elle au bal des pompiers. » Il se rappelle d’elle, évidemment. Il n’y a aucune comparaison niveau beauté. Elle la surpasse, son amie, et cela la touche, qu’il se la remémore sans peine. « Toutefois, ce n’est pas elle qui m’a invité. » Elle en fronce légèrement les sourcils, mordille sa lèvre inférieure et le fui du regard. « Théa, je ne pense pas que tu la connaisses. » Bien qu’il pourrait la surprendre, puisqu’à l’évidence, il fait connaissance avec énormément de femmes. Mais, peut-elle l’en blâmer ? Non. Elle n’est personne pour lui, hormis une femme sur lequel il n’a de cesse de tomber. Ou plutôt, de recroiser. « Du coup, ce n’est pas elle. » Elle continue, peu certaine de savoir quoi ajouter de plus, quand elle finit par regarder tout autour d’eux lorsqu’il choisit des fleurs, dans le bar qui leur est dédié. Meryana s’imagine qu’une superbe blonde, plantureuse, va faire son apparition, mais personne n’émerge incroyablement. « Je… Je… ne sais… pas. » Elle balbutie, ne comprenant pas ce qu’il sous-entend, alors elle le fixe et patiente difficilement. Quand va-t-il lui souffler le prénom de celle à qui il va offrir ses fleurs ? Une nouvelle fois, elle jette un coup d’œil alentour, quand il s’excuse. « Que… Quoi ? » C’est elle qui doit attendre, pour ce qu’il est en train de fabriquer ? Serait-ce pour elle, ledit bouquet ? Bien que cela ne semble pas y ressembler, alors qu’il s’essaye à une technique qu’elle ne connait pas et qu’elle essaye de suivre… Que fabrique-t-il au juste ? Il tresse à l’aide de tiges, y ajoute les fleurs choisies et assure qu’il s’y serait pris en avance, s’il avait su. Quoi donc ? Qu’ils allaient encore se voir ? « George… » Elle commence tout bas. « Qu’est-ce que ça signifie ? » Positionnant sa main gauche sur son bras droit, celui-ci pendant à côté de son corps, elle ne sait que prononcer à son « voilà ». Une couronne tressée, c’est ce qu’il a fait. Et ? Est-ce réellement pour elle ? Peinant à y croire, elle regarde à gauche, puis à droite, mais toujours personne, bien qu’elle semble avoir aperçu @Wilby Tremblay. « Quoi… Heu… Oui. » S’abaissant en pliant des genoux légèrement afin qu’il la dépose sur sa tête, la brune se voit rougir, puisqu’elle sent ses joues saisit par un feu sous son épiderme. « Merci. » Elle prononce dans un souffle, ne sachant que faire. Mais, dans un élan afin de le remercier autrement qu’avec les mots, Ana se lance et dépose un tendre baiser sur l’une de ses joues. « On ne m’avait jamais fait de couronne de fleurs. » Elle lui avoue dans un murmure, avant de croiser avec horreur son bras blessé et de pousser un soupir. « Je… J’ai été blessé. » Elle lui explique, puisqu’il a dû se rendre compte que de son bras droit, elle ne peut user. De plus, une vilaine cicatrice y est apparente. « Tu ne devais pas être au concert, au TD garden. » Elle le suppose simplement. « J’étais dans les gradins, en hauteur et… » Ses prunelles s’emplissent de larmes scintillantes. « J’ai fini sous les décombres. » Elle conclut, après les avoir clos, s’essayant à oublier définitivement ses terribles images. « Je vais bien, mais j’ai été blessé au bras. » Une larme roule sur sa joue et elle baisse son regard. Certains n’ont pas survécu et elle a songé à lui. À la possibilité qu’il s’y trouve lui aussi. Pourtant, aucun moyen de communiquer, ni de savoir s’il avait été touché. Elle a questionné ses collègues aux urgences et aucun George n’a été hospitalisé. Elle s’est même surprise à prier, pour lui, en secret, avant de terminer de penser qu’il était quelque part, sain et sauf, loin de cette tragédie, tandis qu’elle s’est retrouvée sous les débris. « Je vais tâcher de la garder. » Elle se surprend à prononcer, son regard retrouvant le sien. « Afin de me rappeler cette énième rencontre fortuite. » Elle esquisse un semblant de sourire, car c’est assez drôle, qu’ils ne cessent de se retrouver, sans même le prévoir, l’imaginer.
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    Lien du postDim 2 Juil - 4:02
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    « Je connais beaucoup de gens, tu serais surprise, » répondit-il sans absolument aucune arrière-pensée lorsque l’urgentiste lui mentionna le prénom de celle qu’elle accompagnait ce soir. Il s’agissait, après tout, du cœur de son métier, mais il n’était pas exactement certain d’avoir pris le temps de lui expliquer.

    « Je te dirai si je l’ai déjà croisé qu’elle viendra te chercher pour te sauver de moi, dans quelques minutes. »

    Sourire en coin, il faisait référence au bal des pompiers où une autre jeune femme, Addy, était venue interrompre leur conversation.

    Mais il n’eut pas beaucoup de temps pour s’étendre sur ces sujets de conversation : elle semblait peu encline à juste demeurée plantée là tandis qu’il s’évertuait à mener à bout son impulsion du moment. Il redoubla donc d’ardeur, devant mettre sur glace toutes ses autres fonctions cognitives.

    Les misères d’être un homme.

    Son œuvre maintenant accomplie et avec l’aval de sa destinatrice, il la déposa délicatement sur la tête de Meryana, en prenant un pas de recul pour apprécier le résultat final.

    Elle ressemblait à une fée des bois. Une déesse du renouveau et de l’inéluctable puissance tranquille du printemps.

    Il n’eut cependant pas le temps de mettre en mots ce qu’elle lui évoquait qu’elle le surprit à venir déposer un baiser sur sa joue gauche, en guise de remerciement. L’intimité du geste lui rappela à quel point il était un idiot de ne pas l’avoir d’office pris dans ses bras (depuis quand s’empêchait-il de manifester aux gens à quel point ils comptaient pour lui ?!?) , ainsi qu’à quel point il serait glorieux qu’il ne s’agisse que du premier d’une longue, longue, très longue série de baisers similaires. Ou de différentes déclinaisons de ce dernier…

    Il reçu cependant une douche froide lorsqu’elle lui mentionna la source de ce petit quelque chose qui semblait clocher avec son bras.

    « QUOI ? Mon dieu, je ne savais pas du tout, ça a dû être horrible, je… je ne sais pas quoi dire. Je ne peux même pas m’imaginer ce que… »

    Toute la ville s’était bien entendu mobilisée à la suite de cette tragédie, incluant George qui s’était immédiatement mis à l’ouvrage pour organiser aussi efficacement que possible les différents programmes de soutient mis de l’avant pour la communauté étudiante et professionnelle d’Harvard. Mais il y avait un sacré pas entre déclamer d’empathiques discours et parler face à face à l’une des victimes. Il s’était souvent imaginé, après cette rose du 14 février, qu’il ne la reverrait potentiellement plus jamais. Au point où il se préparait à demander à sa nièce Abril à quel point il serait ‘creepy’ d’engager un détective privé pour retrouver cette femme qui lui avait donné, probablement involontairement, la force de changer la trajectoire de sa vie.

    Jamais il n’aurait cru qu’elle puisse disparaître aussi tragiquement du jour au lendemain. Et pas que pour lui.

    Soudainement, tous ces mois à attendre, ces hésitations, ces pensées non-partagées ne faisaient plus aucun sens. Les détails attendraient.

    « Tu es définitivement beaucoup trop impressionnable. Ce n’était qu’un petit rien improvisé sur le moment. Mais je voulais vraiment te remercier, pétillante Meryana, pour la rose que tu m’as fait parvenir à la St-Valentin… Mon timing est vraiment, vraiment horrible, mais je l’ai reçu probablement au moment où j’en avais le plus besoin, et tu n’as pas idée de l’impact que ça a eu sur moi. »

    Il n’espérait absolument rien de cette déclaration. Ne donner aucun retour à une démonstration claire et nette d’attirance constituait une réponse en soi… Mais à l’époque, il n’était tout simplement pas en état d’y donner suite convenablement, entre le deuil de son mariage et sa surconsommation d’accueil. Situation des plus ironiques parce que, du temps où il était marié, elle faisait définitivement partie des quelques-unes qui auraient pu parvenir à lui faire sauter la clôture, malgré tous les risques. Alors que maintenant, elle était différente de toutes ces autres qui croisaient sa route, même s’il n’avait pas encore pleinement réalisé la nature de cette différente.

    « Je suis encore très loin d’être l’homme que je voudrais être, mais le peu de progrès que j’ai pu faire, je le dois en partie au regard que tu as porté sur moi à ce moment-là. Et c’est important pour moi que tu le saches. »


       
    @Meryana-C. Hutton  
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    Lien du postDim 16 Juil - 1:29
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    IT WAS THE BEST OF TIMES, IT WAS THE WORST OF TIMES.
    @Meryana-C. Hutton & @George Cavendish
    TW :  blessure due au TD Garden - peur causée par l’effondrement - claustrophobie - stress post-traumatique - souvenir alcool évoqué à la taverne de Joe)
    J
    amais elle n’aurait imaginé, en délaissant Théa et ses amis, tomber sur celui à qui elle ne cesse de penser. Ils en ont vécu, des instants ensemble, bien que leurs rencontres soient perpétuellement fortuites, et en cette soirée, elle s’interroge. Est-ce que cela va continuer ou vont-ils enfin échanger leurs numéros ? Un semblant de quelque chose afin de pouvoir garder le lien qu’ils n’ont cessé de tisser ? Nerveuse, peu sûre d’elle-même, la brune lève ostensiblement les yeux au ciel à sa réponse. Évidemment qu’il en connait du monde. D’ailleurs, elle n’a jamais présumé du contraire, mais est-ce que cela l’ennuie un peu qu’il soit reconnu par autant de personnes, des femmes plus spécifiquement ? Oui, sans doute, mais cela, elle ne lui avouera jamais. « Connais-tu le président en personne ? » Si elle doit être surprise, autant qu’il le fasse sur le champ. Mais, elle doute qu’il puisse l’avoir rencontrée, quoique concernant George, s’il l’a voulu, elle est persuadée qu’il y est parvenu. « Heu… » À sa nouvelle réplique, elle ne sait que prononcer. Il faut dire qu’il n’a pas tort, mais elle ne pensait pas qu’il le lui rappellerait. « Ah l’évidence, tu n’oublies rien. » Elle en sent ses joues s’empourprer, puisque du feu se fait ressentir au niveau de ses dernières, là où le sang à affluer. « Elle… » Manque de mot, va sans doute balbutier. « Elle est avec ses amis, je doute qu’elle arrive dans peu de temps pour venir me chercher. » Mais elle jette malgré tout des regards autour d’elle, au cas où elle vienne la "sauver" comme prononcer par George. « Aucun sauveteur à l’horizon. » La brune rougit de plus belle, quand, après s’être affairé, il dépose la couronne qu’il lui a confectionné sur le dessus de sa tête. « À quoi je… ressemble ? » Elle l’interroge tout bas pour le remercier en déposant un doux baiser sur l’une de ses joues. Un courant électrique la parcourt lorsqu’ils se touchent et finissant par reculer, elle se remémore cette soirée, à la taverne de Joe. Le fait est qu’elle doit lui parler de quelque chose de plus urgent, et c’est avec malaise ainsi que peine qu’elle évoque l’incident du TD garden. Ana se trouvait effectivement sous les décombres et chaque fois qu’elle y songe, un sentiment de panique la submerge. Il faut dire que durant un certain laps de temps, elle a dû voir un thérapeute et elle le fait encore. Au début, elle ne pouvait pas envisager la simple idée de clore ses iris foncés, ayant la sensation d’être de nouveau dessous, à suffoquer. Mais ce n’est plus le cas et c’est péniblement et tremblotante, qu’elle compte dans son esprit jusqu’à quatre pour inspirer, puis elle en fait de même pour expirer. Cet exercice l’apaise, l’aide en général et aux propos de George, elle émerge. « Horrible est faible comme mot. » Ana se permet de souffler, sans savoir quoi ajouter. Heureusement, il reprend et tandis qu’il s’exprime, elle se trouve surprise. Elle n’y pensait plus à cette rose et elle ne s’imaginait pas qu’elle aurait un impact sur lui, comme il lui assure sans le moindre détour. Le fait est que quelque chose la turlupine et elle s’en mord sa lèvre inférieure tout en réfléchissant. Le mot « pétillant » qu’il a soufflé lui rappelle quelque chose, mais quoi ? Son esprit est trop embrouillé par son antidouleur et son cœur bien trop affolé par sa proximité. « Pourquoi… » Elle commence, incertaine. « Pourquoi ai-je l’impression… » Son regard s’ancre dans le sien, elle y cherche une réponse. « Pourquoi avoir soufflé "pétillante" ? Ce mot me… » Un rire nerveux passe la barrière de ses lèvres. « C’est idiot. Je… » Déposant sa main gauche sur son front, elle le masse légèrement quand il termine à ce propos et émeut la jeune urgentiste. « Est-ce que tu te rappelles la soirée à laquelle on s’est retrouvé à la taverne de Joe ? » Elle se sent dans l’urgence. « Tu m’as proposé de sortir en me tendant ta main. » Il savaient bien bu, tous les deux, surtout George qui avait plusieurs peintes d’avance. « Nous avons marché dans les rues et… » Elle baisse le regard, pour prononcer dans un murmure : « Nous avons échangé un baiser. » Elle se le remémore avec aisance. Ressentant encore les frissons parcourant son échine à ce geste tendre. « Tu as souhaité me raccompagner et nous avons pris un taxi en commun. Ensuite, tu m’as déposé devant mon immeuble avant de retrouver ton logement. Je ne suis pas certaine que tu te le rappelles. » Et, c'est toujours le cas. Meryana ne sait pas si le quarantenaire en a le moindre souvenir. Tout ce qu’elle sait, elle, c’est que cet instant est, pour ainsi dire, inoubliable, à ses yeux.
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    Lien du postMar 18 Juil - 16:45
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    It Was the Best of Times,
    It Was the Worst of Times
    Meryana and George
    tw ✧ none  

    « Non! » , répondit-il en riant lorsqu’elle testa l’étendue de son réseau de contact. Il n’avait pas le privilège de circuler dans ces sphères les plus élevées de la société.

    « Je n’ai vu Joe qu’une seule fois, dans une activité organisée par Habitat for Humanity. C’est quelques temps après le dernier mandat d’Obama. Je n’aime pas trop le monde de la politique, pour être honnête…»

    Il constata que sa remarque sur leur première rencontre sembla la mettre mal à l’aise, et il s’empressa de corriger le tir.

    « Pardon pardon, je te taquine. Cette histoire au bal des pompiers m’a simplement beaucoup marqué.»

    Ils mirent cependant rapidement l’évocation de leurs souvenirs mutuels derrière eux, cependant. George prit un léger pas de recul pour observer avec attention la jeune femme.

    « Tu ressembles à une nymphe des bois, prête à danser toute la nuit pour inspirer la nature de sa parer de toute sa gloire. »

    Il sourit brièvement, avant de poursuivre

    « Tu es éblouissante, comme toujours. »

    Même si l’évocation de sa présence lors de la catastrophe du TD Garden émut fortement son petit cœur empathique, il s’assigna une note mentale d’y revenir un peu plus tard. Il ne savait pas quand elle disparaitrait à nouveau dans la nuit, et il ne voulait absolument pas manquer sa chance de dire ce qu’il avait à dire.

    « Je ne sais. Je crois que c’est l’un des adjectifs qui me vient naturellement en tête quand je pense à toi. J’espère qu’il ne t’offense pas. »

    C’était également cet adjectif qu’il avait utilisé sur la rose qu’il avait anonymement adressé à Meryana, lorsque lui et Abril s’étaient amusés à jouer aux cupidons un peu bourrés lors de la dernière St-Valentin.

    « Ouais, » répondit-il un peu honteux en baissant les yeux lorsqu’elle lui rappela cette soirée chez Joe. Même si ses souvenirs de cette soirée étaient fragmentés, au mieux, il savait qu’il s’était comporté en idiot.

    « Je… »

    Il manqua l’interrompre, mais la laissa continuer jusqu’au bout de son idée. L’évocation du baiser échanger, notamment, le fit légèrement grimacer. Pas parce qu’il le regrettait. Bien au contraire. Mais il en regrettait amèrement les circonstances…

    « Je suis vraiment désolé, Meryana.»

    Il ne se souvenait plus s’il avait eu la décence de ne pas l’inviter chez lui dans la condition dans laquelle il se trouvait, ou si elle avait eu la sagesse de réaliser que rien de bon ne pourrait en découler.

    Mais il se rappelait définitivement du goût de ses lèvres. Comment l’oublier ? Elle avait été la première personne qu’il ait embrassé après son divorce. Ironiquement, elle avait également en quelque sorte constitué une bougie d’allumage, ranimant cette flamme qui avait précipité la fin de son mariage.

    « Je traversais une période difficile de ma vie, et avec le recul, je pense que ce jour-là, tu m’as définitivement croisé au fond du baril…»

    Fond du baril qu’il avait arpenté pendant pratiquement trois mois…

    C’est avec une expression franchement désolée qu’il poursuivit.

    « Je suis tellement navré du tort que j’ai pu te faire à ce moment-là. Je crois sincèrement que tu es une personne exceptionnelle, et jamais je ne voudrais te faire du mal ni te manquer de respect.»

    Elle lui avait révélé des histoires qu’il présumait très intime sur elle, alors que lui avait parlé du physique d’une présidente finlandaise et avait profité de sa vulnérabilité pour aller lui soutirer un baiser au clair de lune. La neuvième étape des alcooliques anonymes invitait à faire amende honorable à ceux que son comportement avait affectés.




       
    @Meryana-C. Hutton  
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