d’une main experte, la gamine se maquille un peu plus. du rouge sur ses lèvres. des ombres sur les joues. mascara qui lui donne les opales enfantines. elle se cache derrière des artefacts. s’y cherche, tente d’y puiser sa force. son reflet lui sourit, un peu, pas totalement; soupire qui s'échappe de ses lippes alors que la demoiselle fait à nouveau un tour sur elle même. elle ressemble à rien dans cette robe légère. tout ce qu'elle voit , c'est ses os trop saillants , son visage un peu trop rond. et putain ça l'agace twiggy. elle avait veillé à rien bouffer de la journée,. elle devrait partir se repeser juste pour vérifier. calories qui l'obsédaient encore et toujours, même durant cette soirée où elle était censé s'amuser.  poupée de porcelaine, poupée un peu trop maigre. anxiété qui lui bouffait les lèvres . parce que dans sa tête l'ingénue savait qui lui manquait des courbes joliment dessinées elle n'avait que son visage pour se rattraper. à s'amoindrir sur son sort twiggy allait encore finir par être en retard. même si au fond ça l'amusait bien de trouver une énième excuse pour faire patienter simeon. ses examens, la vie. tout était bon à prendre. des jours que twiggy et simeon discutaient. de tout, de rien. le courant passait bien. sans prise de tête, sans se prendre la tête. tout en douceur et ça lui allait bien la gamine. jambes élancées qui parcouraient le chemin. parfois à accélérer le pas, parfois à ralentir. juste parce que ça la faisait marrer et que dans la vie fallait se faire désirer. rictus espiègle qui étirait les traits de son visage d'ange alors qu'elle arrivait au bout de quinze minutes devant l'immeuble. à écrire qu'elle était encore loin.  laissant passer une personne devant elle, l'ingénue maintient la porte entre ses doigts fins. décidant cette fois ci de prendre l'ascenseur pour garder de l'énergie pour plus tard. elle pouvait entendre le bruit de ses talons sur le sol du couloir ,son coeur battait tout aussi rapidement. demoiselle qui sonnait à la porte espérant que ce n'allait pas être un de ses colocataire qui allait lui ouvrir.

Des semaines que vous vous parlez, qu’elle te fait languir sous prétexte que tu vas la distraire au beau milieu de ses révisions. Et quelle magnifique distraction tu fais. La meilleure qui existe si on t’écoute, le doute ne s’emparant à aucun instant de toi. Cette personnalité qui dérange chez beaucoup est étrangement ce qui fait ton charme. T’es sûr de toi dans tout ce que tu entreprends mais le fait avec un air d’enfant malicieux. Ça n’a pas échappé à la jolie Twiggy qui a enfin craqué et viens à ta rencontre aujourd’hui. Enfin, elle prend son temps comme d’habitude. Elle joue davantage avec tes nerfs mais ce n’est pas grave, tu prends ton mal en patience. Sonnerie qui vient finalement retentir, tu cours presque jusqu’à la porte avant que l’un des gars ne vienne. Ils sont, tu ne sais où mais action réaction. Poignée que tu viens abaisser, tu te dévoiles à celle que tu avais vu jusqu’à présent qu’en photos. Un sourire malicieux en coin des lèvres se dessine sur ton visage. ❝ Ariel moutarde en chair et en os, enchanté. dis-tu alors que tu viens ouvrir davantage la porte pour qu’elle puisse pénétrer dans les lieux et la contempler de tout son long. ❝ T’as enfin fini de te faire désirer ? Par ta faute les potatoes ont refroidi et la qualité sera médiocre.

anxiété et excitation se mêlaient dans ses veines, ne sachant pas à quoi s'attendre. peur d'être  moins impressionnée par les apparences , voir déçue. parfois l'imagination était plus vivace que la réalité. à se mordiller les lèvres, seule moyen qu'elle avait trouvé pour apaiser ses nerfs. twiggy n'avait même pas eu le temps d'attendre ou de réfléchir à la vie  que le garçon qu'elle avait pu tant de fois admirer en photo venait lui ouvrir la porte. il était encore plus beau en chair et os. à croire que les dieux avaient façonnés son corps sur le mont olympe. il en avait du faire tomber des filles avec son sourire au gout de paradis. "polochon ketchup aussi j'allais finir par croire que t'étais qu'un vieux montage photoshop" qu'elle se moquait gentiment pour le taquiner. pas qui résonnaient dans la pièce alors qu'elle rentrait dans l'appartement. regard qui s'attardait sur tous les petits détails que son cerveau pouvait assimiler.  "pourquoi ça serait ma faute et pas la tienne?" qu'elle soulignait un brin amusé, rictus angélique qui s'accrochait à ses lèvres alors que ses opales se plongeaient dans les siennes. creusant l'écart entre leurs corps, twiggy prenait l'initiative de l'enlacer un simple bonjour ne semblait pas suffire. " c'est pas si grave non? comme ça cela me fera plus de place pour le dessert" que la douce ingénue soufflait au creux de son oreille, ses lèvres effleurant sa peau. son timbre de voix peinant à retranscrire cette attente interminable.

Tu te demandais si elle allait encore te faire languir longtemps. Elle aime jouer avec ta patience et c’est entièrement de sa faute. Mais tu ne regrettes pas cette patience presque insoutenable, récompensé par sa présence sur ton pallier. ❝ Un vieux montage photo très réussi pour le coup. Toujours ce sourire en coin, tu viens la détailler du regard, fier qu’elle soit finalement là sous tes yeux, à portée de tes mains. Elle pénètre dans les lieux, observant ce qui vous entoure dans cette immense pièce à vivre. ❝ Parce que j’étais à l’heure mais pas toi. Heureusement que tu étais à l’heure chez toi, tout en étant déjà chez toi avant l’heure. Non et puis ça se serait si c’était de ta faute ? C’est jamais de la tienne, toujours celle des autres. Petit bout de femme au creux de tes bras, son parfum qui vient chatouiller tes narines, les mains qui viennent caresser son bas dos, alors qu’elle vient murmurer à ton oreille. A ses paroles, lèvres inférieure que tu viens te mordre, idée d’un programme alléchant qui se dessine davantage en tête. ❝ Sinon on peut commencer par le dessert, enfin l’entrée, puis le plat principal plus tard. C’est déjà froid, ça peut l’être davantage. Tu viens accompagner tes paroles d’un baiser au creux de sa nuque, puis d’un second. T’es le diable Rothschild.[/color][/i]

ça la faisait sourire la gamine, cette nonchalance qu'il dégageait. de ce jeu dont tous les deux s'amusaient. il n'y avait pas de règles hormis les leurs et ceux dont ils prenaient soins d’innover avec le temps. sans prise de tête, sans mal de coeur c'est ce qui lui fallait twiggy. se réfugier dans la chaleur d'un autre corps pour sentir son palpitant respirer à nouveau. parce qu'elle était perdue la gamine, parce qu'elle savait pas ce qu'elle voulait. parce qu'elle savait pas ce qu'elle foutait. parce qu'elle s'aimait pas , parce qu'elle avait besoin d'aimer en retour. trop de parce que et jamais de réponses.ouai même photoshop n'arriverait pas à faire aussi réaliste qu'elle murmurait dans un vague haussement d'épaules. un tour sur elle même, avide. rire qui s'échappe de ses lèvres. de ce rire mélodieux qui en avait foutu plus d'un à terre. tu vis ici non? c'est pas très juste qu'elle ne pouvait s'empêcher de répondre de cette moue enfantine. gamine qui avait le besoin de gagner même quand elle avait tort. appréciant le gout de leurs joutes verbales. opales qui lui lançaient un défi, il suffisait de lire les signes. de lire le silence. de toute façon j'ai toujours préféré les desserts au plat principale qu'elle susurrait. l'un et l'autre ne la dérangeait point. elle savait dans quoi elle s'était lancée, dès qu'elle avait répondu à son message. plus une attirance physique qu'autre chose. besoin de se sentir ( v i v r e ) . gamine qui lui mordillait gentiment l'oreille.  découvrant un peu plus la nuque pour laisser l'homme l'embrasser. frissonnante.  à apprécier la sensation de ses lèvres chaudes sur sa peau douce.  mains froides  de l' ingénue qui venaient de se nouer dans son cou refermant son étreinte sur lui, l'empêchant ainsi de la fuir.trop tard pour elle . trop tard pour lui. tant mieux pour eux.  hurle a tes yeux de ne pas regarder. si seulement c'était aussi simple que cela, si seulement twiggy pouvait s'extraire à sa contemplation, si seulement elle n'était pas envoutée par ce physique divin qui ne devrait pas appartenir au commun des mortels tant il était attirant, séduisant. Ne pas le regarder c'était un crime. une insulte à son corps d'Apollon et son visage d'Adonis. fais promettre à tes mains de ne pas toucher. c'était trop tard. elle avait cédé et à présent, aucun retour en arrière n'était possible, dis à tes mots de se ravaler. mais ils s'échappaient, lui brulant les lèvres tu me montres ta chambre?

hj: dis moi ce que tu te sens à l'aise de jouer

T’aimes cette manière qu’elle a de répondre, cette assurance presque trop grande pour ce petit corps frêle. La confiance absolue, égale à la tienne dans ses réponses, cachant bien la réalité de son état d’esprit, ta naïveté plongeant en plein dans ce mensonge. ❝ Il ne devrait pas s’y risquer. Petit rire qui s’échappe entre tes lèvres, rire innocent presque enfantin qui fait fondre. ❝ Tu apprendras que même chez moi je peux être en retard, c’est pas une excuse. Lèvres qui s’écartent dans un grand sourire faisant davantage ressortir tes fossettes, tu dévoiles l’un de tes défauts : la mémoire. Tête en l’air, t’oublies bien des choses, trop même. S’en est agaçant. ❝ Parfait. Réponse non attendue, tes lèvres s’attardant rapidement sur sa nuque qu’elle vient finalement dégager, mordillant tantôt ton oreille, t’arrachant un frisson alors que tes mains deviennent baladeuses au beau milieu du séjour. Voix qui vient te sortir de tes pensées peu catholiques, le désir qui s’intensifie. ❝ Ouais. Pulpeuses qui se dégagent de sa peau, tu lui fais signe de te suivre vers cette porte entre ouverte, le désordre rangée pour ne pas la faire fuir. ❝ Par ici, je vous en prie. Main qui l’invite à entrer dans cet espace privé, les yeux qui s’attardent un peu trop sur son corps qui passe devant toi, la contemplant entièrement avant de refermer la porte et de la verrouiller, t’évitant une entrée indésirable.

hj - désolée j'étais en absence, mais me revoilà et ne t'en fais pas, ça ne me dérange pas.

relation sans prise de tête, à l'image de leurs échanges malicieux. à se chercher mutuellement, à se contempler avidement.  et twiggy se demandait pourquoi les choses ne pouvaient pas toujours être aussi simples? sourire qui s'étirait sur ses lèvres alors qu'il la laissait passer. elle qui s'était fait tant désirer un peu trop occupée pour s'amuser.  "mon dieu je rentre dans la chambre du grand simeon je crois que je vais jamais m'en remettre " qu'elle se moque tendrement une pointe de drama surjouée dans la voix. loin d'être stupide, elle se doutait que des filles comme elles il y en avait eu pleins. peut-être même plus jolies, plus pulpeuses. mais twiggy ne s'arrêtait pas à ce type de détail elle qui était venue aussi pour jouer. range tes mains. trop tard, sa main était venue s'emparer de la sienne. peau douce et bienveillante alors qu'elle le tirait vers le lit. comme si elle était chez elle, comme si elle était déjà venue. range tes caresses. ce n'était pas tant le contact de sa peau contre la sienne, non, ça allait au delà de ça. c'était la force de ses mots, le timbre de sa voix, ses yeux et ses mains baladeuse.c'était un tout. couvre tes seins, ici y a rien de bien. elle qui complexait tant sur son corps. sur ses courbes inexistantes, sur ses os un peu trop visible. poupée trop maigre. poupée qui ne ressemblait à rien. elle en souffrait parfois la gamine. mais ce soir elle ne voulait pas trop y penser. opales qui se plongeaient dans les siennes alors qu'elle rapprochait son visage du sien. elle déposait un baiser contre sa joue, contre sa joue mais bien trop proche de ses lèvres pour que cela soit un simple baiser. lèvres qui se rapprochait de son oreille chuchotant les mots suivants "déshabille moi" twiggy qui avait l'air si confiante, pourtant au fond elle ne l'était pas cherchant plus qu'un simple plaisir charnel.