Doigts liés. Doucement ou vicieusement, selon l’humeur de Lena. « C’est c’que j’ai dis ? Non. » Brule sa trachée, le souffle. Il expire ses pensées. Sans doute aidé par la fume. Elle qui l’empêche de trop s’enfermer. « C’qui est mal, c’est de m’attendre pour au final, m’casser les couilles parce que j’suis pas comme tu l’voudrais. Et en plus, de trouver l’moyen d’me l’foutre dans la gueule en m’en rendant responsable. » Sous ses mains, il sent l’imperceptible changement. Progressivement, la brune se relâche. D’elle, la pression s’évacue. Elle rompt le contact de leurs doigts. Délivre les messages. Les tempétueuse azurs devenues calme. Tellement, qu’elles l’effraient. Parce que de ses pulpeuses, s’échappe son accablante vérité suivit d’un rire froid. Sans vie, mais qui l’atteint en plein cœur. Caresse. La paume sur sa joue, créer une myriade de frissons. Putain, il est tenté Scott. De terrasser les dernières barrières. De l’embrasser. Déjà, les images défilent dans son crâne. Empoisonnent son esprit. « Ton problème, c’est qu’tu provoques. Tu m’tapes ton caprice et t’attend que j’cède. Que j’fasse comme si d’rien n’était. T’penses que c’moi l’pire d’nous deux ? Regarde-toi. » Main qui recouvre la sienne, il glisse un pouce sur sa paume. En caresse le cœur, tout en la décollant de sa joue. « Demande toi si t’as vraiment envie d’nous ou si c’est l’fait que j’te malmène qui t’excite. » Serpentine redevenue hargneuse. Amers. Continuant sa caresse, il amène sa main –à elle- sur son ventre.

lassée. de ces mêmes discussions, des mêmes reproches, des mêmes discours qui durent depuis trop longtemps. lève les yeux au ciel, avale l’accusation. la seule que t’es capable de prononcer. - c’est mon seul tort. d’avoir trop espéré d’toi.. ça valait la peine que t’ailles en baiser une autre deux jours après ? fronce les sourcils. les orbes qui ne savent plus quelle couleur prendre, entre feu et glace. tout se mélange, se perd, s’épuise. lourd est l’instant, blindé de sens, de désirs qu’on s’empêche de goûter. parce qu’on le sait, comment ça finit après. ça finit toujours. ironie du sort, mauvaise pioche quand on s’est trouvé. ta main autour de la mienne, pression de ton pouce qui fait danser les flammes. provoque les sens, me fais subir leurs tempêtes. de trop en avoir envie. entrouvre les lèvres, te laisse guider ma main et, quand elle se pose sur mon ventre je resserre l’étreinte. te fais prisonnier. tire d’un coup sec, t’oblige à poser tes doigts sur mes hanches. mon autre main, elle, se plaque contre ta nuque pour te coller à moi un peu plus. tête contre tête. le dernier affrontement. l’ultime supplice. - demande le moi. féroce, manucure qui s’implantent dans ta chaire. susurre l’ordre en effleurant tes lèvres.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;