Les yeux qui fixe le plafond, mais est-ce que ses yeux regarde t-il vraiment le plafond ou c'est comme le fait de regarder dans le vide? Il fait encore nuit, la lune est haute dans le ciel, les ombres de la lueur de cette dernière beigne ma chambre de la Kirkland House. Les images de cet épisode que j'essaie d'échapper de ma mémoire. Mais ils restent ancré dans cette dernière, refusant de partir. Préférant me voir souffrir que de pouvoir passé une nuit paisible, une nuit qui sera fabriquée par ses comprimés blanc que ce médecin ma donné.

Je viens finalement à me redresser dans ce meuble appelé un lit king size,ma main viens se glissé dans mes cheveux pour les ramener en arrière. Enfin, à quoi bon, vu qu'ils reviennent rapidement sur les côtés. Je viens à prendre la boîte de médicament sur la table de nuit. La boîte vide je viens la balancer à l'autre bout de la pièce, elle vient à rebondir pour finir au sol. Ramenant mes jambes contre moi pour venir à craquer seul. Me sentant seul ayant tant de questions sans réponses, redressant la tête, les joues humides par mes larmes silencieuses. Je viens à regardé encore une fois l'heure. Essuyant ses dernières du revers de la main, je me retire du lit pour me diriger vers le placard.

Tirant les portes, je viens prendre mon sweat noir et l'enfile, pour enfiler un skinny jeans et saisi mon bonnet. Je le regarde et viens le caresser un moment. Me souvenant de la fois que je l'ai reçu, ce jour où elle m'a offert ce bonnet lors d'une sortie en me disant que ce style de bonnet m'irai parfaitement bien. Nila attiré par la musique l'art de préférence, mais qui n'osait pas chanter en ma présence. Quand elle me demandait de chanter quand je l'appeler et qu'elle s'endormait, pour ne pas me dire directement que ma chanson était sa préférer.
Enfilant ce dernier, je viens à sourire heureux, puis prends mes clés et sors du bâtiments. Certes il y a le couvre feu, mais j'ai besoin de prendre l'air.

Je marche sans vraiment savoir où je vais. Regardant autour de moi, le temps semble s'être arrêter.Plus personne, le silence à pris place, il est maître de la nuit. Marcher au milieu des rues, les yeux fermé c'est une sensation puissante. Pour savoir ce que cela fait, il faut le faire ou l'avoir fait. Parfois on croise des chats, alors je profite pour les caresser un moment, ce moment privilégier rien qu'eux et moi.
Puis mon regard se dirige vers la plage,je me suis toujours posé la question sur la sensation de la plage la nuit.

Allant vers la plage, j'arrive à grand pas, puis ferme mes yeux en coupant les son arrière pour écouter l'eau aller et venir. Mais cet épisode revient rapidement et me fait rappeler, que je suis seul. Allant sur le sable, je viens à m'asseoir et chante une chanson. Cette chanson que j'avais pour habitude de chanter à Nila pour calmer ses nuits.

‘Merde, je suis vraiment fatiguée..’

Nila venait de finir deux longs travaux qu’elle devait rendre le lendemain à un de ses professeurs, elle avait toute son après-midi et apparemment toute la soirée et la nuit pour pouvoir les finir à temps. Elle se massa les tempes, assise sur la chaise de son bureau puis elle s’étira, elle était vraiment crevée. Elle regarda l’heure, 4 heures du matin. Elle soupira lourdement, à ce stade ça ne servait à rien d’essayer d’aller dormir, elle allait devoir se réveiller 3 heures plus tard mais elle ne voulait pas bêtement attendre dans son appartement. Et si elle sortait ? Ce n’était pas sûr de sortir seule à cette heure mais elle avait envie de prendre l’air et de s’aérer l’esprit, elle en avait bien besoin. Elle se leva, ferma son ordinateur et alla jusqu’au miroir situé contre la porte de son placard. Elle portait un gros pull oversized bleu foncé et un jogging de la même couleur. Elle se regarda et hocha les épaules, c’est pas comme ci elle allait en boîte de nuit non plus, elle mit une casquette noire sur la tête, ses baskets et elle prit bien évidemment son casque. Elle prit également une sacoche pour y mettre son téléphone et un peu d’argent, elle ne savait pas trop où elle sortait alors peut-être qu’elle allait manger quelque chose vu qu’elle n'avait pas bougé de sa chaise pendant plusieurs heures. Elle mit son casque sur sa tête et sortit de son appartement, elle mit de la musique à fond dans ses oreilles et se mit à marcher sans but précis. Elle leva les yeux au ciel, il y avait beaucoup d’étoiles, pleines de petites lumières qui illuminaient le ciel sombre de la nuit.. Cela lui fit penser à quelqu’un et à un moment en particulier.

…

“Dis, tu as déjà pensé à t’enfuir loin d’ici sans jamais te retourner ?”


Nila se tourna vers sa sœur sans trop cacher son étonnement. Leur chambre avait un papier peint violet clair avec beaucoup de choses accrochées dessus, des dessins, des chanteurs et chanteuses célèbres… Des trucs d’ado de 12 et 15 ans quoi.


“Qu’est ce que tu racontes ? Tu dis ça à cause de maman ? Tu sais qu’elle ne veut pas être méchante mais bon… Elle est oppressante quand elle veut..”


Arya hocha la tête et continua de regarder sa sœur faire ses devoirs sur son bureau depuis leur lit superposé. Nila reprit la parole.


“Il faut que tu comprennes que maman et papa essayent de faire de son mieux. Avec 7 enfants à la maison, ce n'est pas facile et ils sont fatigués. C’est 7 bouches à nourrir, 7 têtes à protéger, à éduquer… Ne leur en veut pas trop, d’accord ?”


Arya hocha la tête une nouvelle fois, sa mine triste fit relever la tête de sa grande sœur vers elle qui lui offrit un tendre sourire.


“Allez, ne fais pas cette tête là. Hmm… Tu veux sortir ? On va juste devant la maison. Je dois te montrer quelque chose de toute manière.”


Arya se redressa, un sourire aux lèvres, elle avait l’air impatiente de savoir ce que Nila lui cachait. Elles partirent toutes les deux de leur chambre puis descendirent au rez-de-chaussée, Nila prit le temps de prévenir sa mère qui accepta à contre cœur, il était 21 heures, un nuit d’hiver, il faisait déjà nuit alors le frère jumeau de Nila, Ravy, les accompagna. Ils s'assirent tous sur les escaliers sous le patio de leur maison et Arya demanda pour la 4ème fois qu’est ce qu’elle voulait lui montrer.


“Arrête d’autant parler et assieds-toi. Toi aussi Ravy.”


Les deux s'exécutent, non sans grommeler, Ravy n’aimait pas l’hiver alors sortir avec ce temps c’était de la torture. Et Arya était juste impatiente.


“Alleeeeeez, dis moi ce que-”


Elle s’arrêta de parler quand sa sœur lui pointa du doigt le ciel, magnifiquement étoilé. Puis une étoile filante passa. Puis une autre.


“C’est trop beau !!”


s'exclama Arya, avec émerveillement. Ravy hocha la tête en frottant le haut de la tête de sa petite sœur, Arya. Il était le frère jumeau de Nila mais il était vraiment différent d’elle. Ce genre d’acte de gentillesse de sa part était rare.


“Oui ça l’est, je suis contente que ça te plaise.”


Nila lui sourit une nouvelle fois.


“Vous savez quoi ? Quand je serais plus grande, je serais astronaute, comme ça je pourrais voir les étoiles plus près, peut-être que je pourrais en prendre une et vous la montrer ! Vous allez voir, je serais la plus grande des astronautes !”


Nila n'oubliera jamais le visage déterminé et émerveillé de sa sœur cette nuit-là. Jamais. Elle se voyait déjà l’aider à faire ses devoirs de maths pour qu’Arya soit admise dans une des meilleures écoles d’astronomie.

Mais 6 ans plus tard, Arya n’était plus là. Ses rêves, sa joie, son énergie, sa gentillesse. Plus rien n'était là.

...

Nila reprit ses esprits, elle avait marché automatiquement jusqu’à Carson Beach, la plage de la ville. Elle se rendit compte de ses larmes sur ses joues désormais humides, elle les essuya d’un revers de la main et enleva son casque. Elle se sentait toujours seule en regardant les étoiles, comme ci il lui manquait une part d’elle. Elle marchait le long de la plage en regardant les vagues, elle pensa soudainement à un de ses amis d'enfance, Han-Sol. Elle l’avait perdu de vue, ça faisait au moins 7 ans qu'ils ne se sont pas vus, ni parler, il n’est même pas au courant pour la mort d’Arya. Elle se demanda subitement comment il allait, elle l’a cherché pendant un long moment avant de laisser tomber et de passer à autre chose. Après tout, peut-être qu’il voulait juste ne plus être ami avec elle et elle comprenait, elle était super collante à l’époque… Bon c’est peut-être toujours le cas mais elle lui a offert un bonnet par exemple. Peut-être qu’il pensait qu’elle était trop.. Trop ? Elle soupira avec un léger sourire, elle était amoureuse, il ne faut pas lui en vouloir. Mais elle a grandi et elle est passée à autre chose, mais ça lui arrive de penser à lui.

Elle continua de marcher un petit moment avant d’entendre quelqu’un chanter. Cette personne était un peu loin devant elle, avec le vent elle ne pouvait pas voir son visage. Mais pourquoi la mélodie de cette chanson lui semblait si familière ? Elle continua de s’approcher et plus elle pouvait entendre la chanson, plus elle marchait vite vers cette personne seule, assise sur le sol.

Au final, quand elle se retrouva debout, à côté d’elle, elle pu enfin le reconnaître, son bonnet, sa voix. Elle s'assit à ses côtés, espérant qu’il la reconnaisse.


- Tu as beaucoup grandi, Han-Sol.


Dit-elle avec un léger sourire, elle avait presque envie de pleurer, Boston était une grande ville, elle pensait ne plus jamais le revoir. Elle était assise et tournée vers lui, ses longs cheveux noirs s’envolaient au vent.

A l’époque, elle avait les cheveux courts, elle était plus petite aussi. Maintenant elle avait de longs cheveux, un piercing au nez, aux oreilles et elle était grande.

Tu ne seras jamais un homme, tu n'auras jamais le droit au bonheur voilà ce que j'ai eu le droit un bon nombre de fois. Au début j'ai versé des larmes, mais après l'avoir entendu une sixième fois je me suis dis que cela ne servirait à rien de pleurer. C'est ainsi que je me suis transformer. Comme disent en adulte précoce, car oui j'ai la maturité, le raisonnement d'un adulte sous mes 24 ans.
Observant au passage les étoiles face à moi. Je laisse un maigre sourire venir étirer mes lèvres. Mes pensées venant par multiples.
Je me dis que ce serait si beau de partager ce ciel étoilé avec une autre personne ou alors de discuter de tout et de rien sur cette plage en pleine nuit. Mais il faut dire que je ne suis pas le genre à partager mes sentiments, la raison et que je déteste être faible.

Un instant je viens enfouir ma tête dans mes bras, fermant mes yeux, je viens à oublié cet épisode de cette nuit. Le médecin du centre ma conseillé de voir un psy si jamais j'ai des épisodes la nuit. Et le médecin qui ma donner également le traitement. Car il a eu l'appel du médecin pour avoir le suivit de mon affaire. Mais on me pensera sado sur le fait que je veux savoir pourquoi ses épisodes maintenant.
Des voix raisonnes et je relèves rapidement la tête, un couple heureux, je les regardes rires, danser. Puis me dit qu'ils ont l'air bien heureux. Puis ils viennent à partir de la plage et je me retrouve sur cette immense plage.

Je laisse porter ma voix, raisonner à travers l'eau, les remous. Aussi une pensée pour Nila, mon regard vers le ciel étoilé, qui me fait rappelé ce soir là. Cette nuit où nous avions regardé tout les deux le ciel étoilé. Un ciel comme je regarde, je viens à sourire entre deux mots, me souvenant qu'elle avait souhaiter faire la forte, mais que j'avais tout de même posé ma veste sur ses épaules, pour qu'elle finisse par s'endormir sur mon épaule.

Durant mon interprétation, je ne sentis pas la présence d'une personne. Sans me douter que cette personne en question n'était autre que Nila. Une fois fini, je ferma un moment mes yeux. Mais quand la voix raisonna, parvint à mes oreilles. J'eus du mal à croire, lentement ma tête se tourna pour voir son visage.
Je me pinça pour voir si je rêvais et ressentis la douleur. Admirant son visage adulte qui à remplacé celui d'enfant. Des piercings, les cheveux longs, ce qui est en plus magnifique.

Doucement je viens posé mes mains sur ses joues, essuyant les traces sèches de larmes. Puis vient la prendre dans mes bras. La serrant un moment. Comme je dis le silence règne il est le maître de la nuit. On dirait que la vie c'est arrêter.
Je viens à me reculer et la fait basculer en arrière, allongeant mon bras, pour qu'elle pose sa tête dessus. Je reste toujours silencieux l'observant, la détaillant point par point.

Puis je viens lui caresser son front, je sais qu'elle attend ses réponses aux questions qu'elle à dû se poser. Mais pas maintenant, je suis là et elle aussi. Maintenant nous allons nous rattraper. Continuant de la regarder, je laisse filé une étoile filante au-dessus de nous. Puis lui dit enfin.

Tu es devenue une fleure

Elle le laissa faire, ses mains étaient froides ce qui lui fit fermer un œil quand il les posa sur ses joue mais elle ne s’en plaignait pas. Elle le serra dans ses bras aussi, elle avait bien besoin d’un câlin, surtout de son meilleur ami d’enfance. A l’époque ils faisaient presque la même taille, mais maintenant ses bras semblaient grands et imposants, ils l’entourent facilement. Qu’est ce qu’il avait changé..

Elle s’allongea à ses côtés et ils se regardèrent longuement, elle profita aussi pour le détailler, le regarder sous toutes ses coutures. Il était devenu un homme adulte, elle se rendit compte à quel point le temps était passé. Il lui caressa le front, ce qui lui fit fermer les yeux.
Elle avait aux moins milles questions, pour être honnête, elle lui en voulait d’être parti et de plus lui avoir parler, sa disparition l’a beaucoup affecté, surtout dans les moments les plus difficiles de sa vie. Elle n’avait plus cette épaule sur laquelle se reposer. Elle avait beaucoup de choses à lui raconter, à lui montrer, elle voulait lui montrer son mécontentement, ses joies et ses peines. Mais rien ne sortit de sa bouche.

A sa réponse, elle souffla légèrement du nez avec un sourire qui se dessine sur ses lèvres, une fleur ?.. S'il pense que cela va lui permettre de se faire pardonner, il se met le doigt à moitié dans l'œil. Mais, elle ne voulait pas le brusquer, elle voulait bien faire les choses.


- Et toi ? Qu’est ce que tu es devenu après 7 ans ?


Dit-elle simplement, doucement en parlant presque à voix basse. Elle continua de le regarder dans les yeux et elle remarqua qu’il avait les yeux gonflés, il avait pleuré lui aussi. Il semblait avoir mal, comment pouvait-elle être dure envers lui après avoir constaté ça ? Il semblait aller mal.

Mon portable qui vivre, je ne sais pourquoi. Il faut dire que je me suis couper de tout ce qui est en rapport avec ma vie d'avant. Alors j'ai oublier mon anniversaire. Mais il faut bien donner une date pour s'inscrire quelque part. Je viens sortir mon portable pour le mettre en silencieux et vois un message de mon collègue qui me souhaite mon anniversaire. Je lui envoie un message rapidement en lui disant qu'il s'est trompé que ce n'est pas aujourd'hui. Puis envoie et range mon portable et reste silencieux un moment.

Je la regarde un instant continuant d'admirer son visage. Où est passer le visage enfant que j'aimais voir plus jeune. Elle me demande où j'étais il y a 7 ans. Je viens soupirer, elle souhaite les réponses maintenant. Je la connais très bien. Puis je viens joué avec ma bague, une bague précieuse à mon coeur, mes yeux. Elle est la seule que je prends et je m'amuse à jouer avec quand je me sens mal. Je me stoppe un moment restant fixer sur l'horizon, une horizon sombre comme mes pensées, mes nuits, mes rêves. Mes lèvres viennes se déposer sur son front, un baiser comme pour la protéger et lui retirer la douleur.

Puis je viens lui prendre sa main et la regarde. Plus jeune je faisais peur avec mes yeux et ma peau blanche. Enfin mon regard était perturbateur, mais Nila est rester près de moi. Il a bien eu des gens qui on essayer de nous briser, en exposant les rumeurs.Mais, elle a préférer entendre ma version. Et mes explications, on fait qu'elle reste près de moi. Aussi je suis un adulte précoce, deux emplois, une vision de la vie différente de celle des jeunes.
J'ai même pour habitude d'être dans une bulle parfois, ma propre bulle à moi et il y a des clichés que Nila à fait lorsque j'étais dans ma bulle.

Ses yeux magnifique, je remarque qu'elle a mit du maquillage. Je viens à rire amusé par cela puis viens effacé le maquillage. Je regarde mon doigt et l'essuie sur mon pantalon, je m'enfiche honnêtement. Du moment que cela n'est que à Nila, c'est pas dérangeant.
Venant lui relever la tête, je me relève, pour lui prendre la main.
Nos doigts enlacé, je choisi d'aller dans la direction opposé puis regarde un moment devant moi.

Où j'étais pendant 7 ans?

Beaucoup de chose ce sont passé, j'aurais bien aimé d'ailleurs pouvoir revenir et m'excuser au plus vite. Mais comment lui expliquer tout cela? Mes parents adoptifs qui m'ont fait suivre sous un avocat, qui m'ont obligé a aller au Spring Break. Mon entré dans la Kirkland House pour être loin de cette famille. Mes moyens de communications garder pour que je ne replonge pas, comme dit ma mère adoptive. Les nuits en tant que caissier dans une supérette de nuit, garagiste après les cours à la fac,les bagarres multiples.
Comment expliquer tout ça et ne pas dire que ce n'est pas ne plus vouloir entré en contacte.

Le froid du matin venant mordre nos visages et mains, je glisse nos mains enlacé dans ma poche de mon sweat. Malgré mes yeux gonflés par les larmes, une cicatrice de coup et encore présent, que Nila peut voir. Puis je viens à lui dire.

Je n'ai pas voulu couper notre relation. Si j'aurais pu je serais rester. Mais ma famille m'a mis sous garde avec un avocat.
Tu sais je t'ai dis que j'ai fais un tour en centre médical et depuis ce jour, ils m'ont mit sous contrat.
Ils m'ont même pris mes moyens de communications, disant qu'ils étaient ce qui me rendaient violent.

Tu viens caresser sa main avec ton pouce dans la poche de ton sweat.Puis te dis que le pire arrive, lui raconter la suite des évènements, tu sais qu'elle est sensible. Tu as peur de sa réaction. Elle veut faire la forte, mais au fond elle est sensible. Puis tu te dis que peut-être c'est un signe. Que ta nouvelle vie va commencer.

Je travail dans un garage après les cours et en tant que caissier la nuit. J'ai choisi ça pour échapper à la famille, ils m'ont même forcer en chantage que j'aille au Spring Break. Mais je suis rentré plus tôt. Après ça il y a eu un évènement ici, tu peux voir les traces. Le TD Garden est fermer le temps de l'enquête. Il y avait un concert pour des oeuvres caritatives et un effondrement dans les gradins, mouvement de foule dans la fosse. J'étais dans la fosse. Des amis étaient dans les gradins et d'autres en fosses.
Aujourd'hui je suis debout, j'ai repris de mes blessures. Mais pas de toutes.

Tu veux rester fort, tu ne souhaites pas craquer. Mais en ce moment ce sont des épisodes de larmes. Et ça te rends selon toi faible.
Mais qu'est-ce que la faiblesse? C'est un sentiment comment un autre honnêtement. Une question vient soudainement dans ta tête, tu viens la regarder. Te demandant intérieurement si elle va te répondre.
Toutes ses nuit à chanter au téléphone, en visio pour la regarder dormir et l'entendre dormir. D'ailleurs ce moment tu t'en souviens comme si s'étais hier.

FLASHBACK: Le téléphone sonne, tu viens le prendre, voyant un appel caméra de Nila. Tu regardes l'heure et décroche tu cours vite dans ta cachette. Car tu ne veux pas réveiller les membres de cette famille. Elle reste silencieuse un moment puis elle te demande comment tu vas. Et vous voilà partis entrain de parler longtemps. Jusqu'à ce qu'elle te demande de chanter la chanson. Tu restes un moment perplexe , pour ensuite comprendre. Te voilà partis entrain de chanter. Tu vois a la fin qu'elle dort, tu restes un moment avec elle retournant dans ta chambre. Puis tu lui lâche un bonne nuit, même si elle dort.

Un sourire vient à naître, lorsque je me remémore ce moment. Puis je me stoppe pour me tourner vers Nila. Aujourd'hui adulte et non la pré-adulte. Pour lui dire en douceur, gardant sa main dans ma poche de mon sweat. Je viens au passage lui remettre une mèche de cheveux.

Dis moi, pourquoi tu voulais tant la chanson?

Il était toujours aussi attentionné envers elle, ça lui faisait plaisir mais l’ambiance était si étrange pour Nila, elle n’arrivait pas à croire ce qui se passait. Elle se releva avec lui et le laissa prendre sa main, elle la serra légèrement en marchant à ses côtés, elle resta silencieuse pour pouvoir l’écouter attentivement.

Tout ce qu’il avait vécu.. Elle se trouvait bien égoïste maintenant. Elle savait à quel point ses problèmes familiaux étaient difficiles à supporter pour lui et elle trouve le moyen de lui en vouloir. Elle se mordilla la lèvre inférieure tout en regardant le sol. Elle se sentait désolée et triste mais elle n’allait pas pleurer. Parce qu’elle a elle aussi souffert et qu’elle n’avait plus de larmes pour pleurer. Nila n’était plus l’enfant sensible qu’elle était avant, elle avait grandi et s’était renforcée au fil du temps.


- Je suis désolée Han-Sol. Vraiment.


Elle se mit devant lui quand il arrêta de marcher, elle avait une mine triste.


- Je suis là maintenant, on va partager tes douleurs à deux.


Dit-elle sur un ton qui se voulait doux, elle regarda en même temps sa main ranger une de ses mèches qui volait au vent. Elle sourit en riant très légèrement à sa question.


- Hmm..


Elle enroula ses bras autour de sa nuque, elle se mit sur la pointe des pieds pour mettre sa tête au niveau de son épaule et finit par le serrer contre elle.


- Parce que tu as une belle voix, surtout quand tu chantes.


Elle resta comme ça un moment avant de reculer, elle lui sourit, montrant toutes ses dents.


- Dis, tu as faim ? Pour qu’on puisse fêter un peu ton anniversaire autour d'un bon repas.

Le passé reste le passé. Au file du temps les gens change et bien-sûr j'ai changé. Peut-être que les gens qui m'ont connu adolescent voir enfant, n'apprécie pas mon changement. Mais ma vision de la vie est différente. Une fois que l'on ma trahi une fois je n'essaie pas de savoir la raison et ni d'une seconde chance. Car la personne recommencera un jour ou un autre.
Je vis la vie comme elle vient, j'ai peut-être un panel d'hommes et femmes de relations d'un soir et j'en suis bien heureux comme ça.
Une attache, cela ne sert à rien, ça sert simplement à entendre les complaintes des autres.

Je lui explique ma raison de mon absence de mes 7 ans, intérieurement je ris en voyant sa réaction. Un silence suspendu dans le froid, dans le ciel. Voilà ce qui se passe quand je compte ma vie quand on me demande. J'avais les épaules assez fortes pour supporter tout ses problèmes qui restes. Car face au monde je reste modeste, je déteste déballer mes problèmes pour avoir de la compassion ou un soutien que personne ne pourra donné.
Je viens entendre cette phrase que je déteste plus que tout au monde. Cette phrase qui n'a pas sa place dans ma vie. Je viens à rire, un rire sincère. Peut-être me prendra t-elle pour un fou à rire. Mais il est vraie que cette phrase n'a pas sa place. Je viens sourire et retire mon bonnet pour mettre mes cheveux en arrière.
Des cheveux qui au début était de couleur noir qui avait pris place à du blond. Puis la regarde pour lui répondre.

Ton désolé tu pourras le dire à quelqu'un d'autre. Le nombre de fois que je peux l'entendre et au final c'est une formule de politesse. Et honnêtement, cette phrase n'est pas dans ma vie.

Je viens la regarder et vis son visage triste, un soupire viens à sortir. Puis je viens à relever sa phrase. Cela aussi je ne veux pas, j'ai certes dit mes problèmes, mais je ne veux pas partager ce qui traîne sur mes épaules. Mais à deux, cela me fait chauffer le cerveau et la regarde longtemps et vient tout de même à lui demander.

Qu'est-ce qui se passe que tu me dis pas Nila? Tu me caches quoi? D'ailleurs c'est quoi ce style? Il s'est passé quoi?

Avant Nila était coloré et maintenant c'est percé et un style opposé à celui d'avant. Souvent quand un évènement arrive dans la vie bouleverse les habitudes alimentaires, vestimentaires ou autres. Tu viens sans la prévenir la prendre dans tes bras et la serre doucement. Caressant son dos pour ensuite le tapoter pour lui glisser un "tout ira bien"

Et toi? Pourquoi ce silence? Ne me cache rien, tu sais que je détestes cela.

Quand elle vient glisser ses bras autour de ma nuque, mon visage pris une teinte rouge qui viens se répandre dans la nuque. Elle vient posé sa tête sur mon épaule et je reste un moment sans répondre. Mais quand elle vient à me répondre la raison après la question sur la chanson. Je reste encore sans parlé. Puis vient à bégayer en répondant.

Per....person...personne ne...ne m'a dit ça. Et c'est...c'est pas vrai. Je...Je....Je n'ai pas une...une..une belle voix

Lorsqu'elle vient à se reculé et sourire. Je viens rapidement me décaler étant perturber par l'aveu et le sourire. Je viens remettre mon bonnet ayant froid aux oreilles. Puis l'écoute me demander si j'ai faim et la regarde toujours rouge. Regardant autour de nous et me demande si elle sait que tout est fermer.

Je ne fais pas mon anniversaire. Et tout est fermer. Les personnes dormes tu sais? Je te raccompagne allez viens.

J'avance devant encore perturber, puis regarde devant moi. Je viens jouer avec ma bague pour me calmer. Et repense à sa phrase, je viens à me stopper net et n'ose pas me retourner. Etant un peu plus grand qu'elle, je viens à dire.

D'accord...pour un gâteau... mais rien de plus

Elle ne put s'empêcher de sourire légèrement en le voyant rire, elle ne comprenait pas pourquoi mais elle aimait le voir rire.


- Je suis désolée. Je n’ai pas pitié de toi. Je suis juste désolée de ne pas avoir été à tes côtés pendant tous ces moments durs.


Elle ne répondit pas à ses questions pour le moment, c’était à son tour de laisser planer un silence. Elle allait finir par lui dire mais pas maintenant, elle était trop occupée à rire doucement face à sa réaction qu’elle jugeait mignonne. Ses bégaiements, ses rougissements, son regard sur le côté. Il pouvait dire et faire croire ce qu’il voulait mais Nila n’allait pas se laisser berner, elle savait bien qu’il était timide sous sa carapace et elle aimait en jouer en le taquinant, comme avant.

Elle courut pour le rattraper, puisqu’il était devant elle puis elle prit son bras pour marcher à ses côtés.


- On va chez moi donc c’est moi qui doit être devant toi mon petit.


Dit-elle avant de lui tirer la langue avant de lui sourire. Elle emboîta le pas vers chez elle sans ajouter quelque chose pendant plusieurs minutes.


- Tu te souviens de ce jour, quand tu es venu chez moi ? Tu as pu voir toute ma famille et ils t’avaient reçu chaleureusement. Est-ce que tu te souviens d’une de mes petites sœurs, Arya ? Elle t’aimait beaucoup.


Demande-t-elle calmement. Après avoir eu une réponse positive à sa question, elle ne dit rien pendant quelques longues secondes, elle fixait le vide tout marchant.


- Elle est morte il y a 6 ans.


Dit-elle sans prendre de pincette, elle voulait être directe. Elle reprit rapidement.


- Qu’est ce qui m’est arrivé ? J’ai beaucoup pleuré, vraiment beaucoup. J’ai eu beaucoup de rancœur. J’ai changé. Mais mon style n’a rien à voir avec cet événement, j’ai juste grandis et j’ai décidé de commencer à me maquiller pour me sentir belle et je porte pas mal de trucs, avant je m’habillais avec tout ce qui avait les couleurs de l’arc-en-ciel. Pourquoi tu m’as jamais dit que je m’habillais aussi mal d’ailleurs ? Moi j'aime bien comment je suis maintenant.


Elle ricana légèrement avant de reprendre un air triste.


- J’ai juste décidé de vivre à fond et de ne pas avoir de regrets, pour elle.

Je viens à l'écouter, puis au final, mon coeur se resserre, je ne comprends pas pourquoi. Car pour moi tout le monde se ressemble dans cette vie qui est misérable.Mes collègues me disent que les personnes je leurs donne aucune différence de traitement, tous pareil. Mais pour Nila, je ne veux pas qu'elle est le même traitement que ses autres personnes. Et ça je ne sais pas pourquoi, encore une histoire à creuser, expliquer au médecin pour qu'il puisse m'éclairer ma lanterne.
Doucement je viens à sourire, un vrai sourire que je n'avais pas fait depuis bien longtemps, puis viens la prendre de nouveau dans mes bras, des bras musclés avec le sport. Il est vrai comme ça on dirait pas, mais mes bras sont musclés.
Je viens terminer l'étreinte par un baiser sur le front. Pour ensuite lui dire.

Ce n'est rien, j'aurais préférer que tu ne vois pas cela. J'aurais tout de même cacher mes douleurs si tu aurais été présente. Mais aujourd'hui je suis devant toi. Si je suis là c'est que je me suis battus pour sortir de cet enfer. Peut-être j'y suis accroché encore, mais j'y sors doucement.

Un silence raisonna après ma question sur le fait qu'elle est changé de style et que je m'inquiétait pour elle. Mes sens se mirent en alerte pensant à tout et n'importe quoi. L'observant lorsque je me mit en route seul, je la vit venir rapidement et elle me saisit le bras, un regard sur le côté en sa direction. Un regard qui voulait dire "Qu'est-ce que tu as endurer pendant mon absence?" Honnêtement je m'en voulais de l'avoir abandonner, j'avais peur pour tout. Et elle voulait faire la fête tout de même.

Nila! Dit moi ce qui se passe! On va où tu veux tant que tu me dis la vérité

Mon ton sec et un peu en colère. Je voulais savoir la vérité derrière sa soit disant bonne humeur d'un coup. Puis de nouveau un silence. Je viens l'enlacer par la taille un moment par l'arrière pour lui faire un câlin. Puis on reprit la marche, mais je lui pris la main et elle commença a avouer la raison.
Quand elle me parla de sa famille et plus précisément Arya, j'imaginais le pire. Elle vient confirmer mon doute. Je viens la stopper pour l'asseoir sur un siège par hasard laisser et viens me mettre accroupi et lui prends ses deux mains et la regarde dans les yeux. Puis je viens l'écouter et viens caresser ses mains doucement. Je viens à rire en laissant une larme silencieuse couler le long de ma joue.

Arrête d'être stupide, si tu t'habillais aussi mal je te l'aurais dit. Et cette couleur sur tes lèvres ne te vas pas.Laisse les neutres ou mets une autre. Et allons faire mon anniversaire et celui de Arya aussi ensemble.Je lui dois des excuses d'avoir été absent. Et tu es toujours aussi belle Nila, juste ton visage qui a changer.

Je viens caresser sa joue en la regardant puis souris de nouveau pour me redresser et venir l'embrasser sur le front. Pour venir la regarder dans les yeux.

Je crois qu'elle serait en colère que tu sois triste pour elle. Elle voudrait que tu sois heureuse, que tu vives pleinement en ne l'oubliant pas. Elle sera toujours dans ton coeur Nila. Allons demain la voir ou un autre jour ensemble.

Je viens lui prendre sa main pour reprendre la marche, une marche pour quitter la plage et faire mon anniversaire. Un anniversaire après des aveux bouleversant. Je regarde Nila toujours, puis regarde le sol et me racle la gorge pour venir à chanter sa chanson préférer de nouveau. Chanter pour apaiser son coeur.
Puis une pensée me traverse l'esprit, je me stop et m'arrête de marcher et viens tourner Nila vers moi.

Accompagne moi au bal Nila....Non veux-tu être ma cavalière pour le bal?

Elle essuya immédiatement sa larme avec son pouce quand elle la vit après lui avoir dit la réponse qu’il voulait tant.


- Je t’interdis de pleurer. Elle aurait détesté te voir pleurer.


A vrai dire, elle se faisait violence pour ne pas pleurer la maintenant mais elle voulait rester forte et ne pas craquer. Mais les attentions d’Han-Sol brisaient petit à petit sa carapace.


- Merci.


Dit-elle simplement à son compliment. Puis elle reprit.


- Je sais qu’elle serait en colère mais… Elle est morte tellement injustement. Elle s’est faite renverser par un putain de toxico, comment tu veux que je sois pleinement heureuse en sachant que la vie est si injuste ? Mais j’essaye de ne pas pleurer parce que je sais qu’elle serait triste. On peut la voir le week-end si tu veux, j’en profiterais pour acheter ses fleurs favorites.


Elle le suivit dans sa marche, c’est elle qui lui montrait le chemin jusqu’à chez elle à pied, elle avait le regard perdu dans le vide, elle n’écoutait à peine la chanson.


- Le bal ?.. Quel bal ?.. À Harvard ? Attends, tu es à Harvard aussi ? Pourquoi tu ne me l’as pas dis plutôt ? Pourquoi on ne s’est jamais vu ? Je compte pas y aller à leur bal si tu veux tout savoir. Parce que je n’ai pas de cavalier, enfin jusqu’à ce que tu me proposes d’y aller avec toi et parce que mes amis veulent y aller que si il y a le thème Disney.


Dit-elle avant de s’arrêter, arrêtant son ami aussi.


- Han-Sol, prends-moi dans tes bras toute la nuit s’il te plaît. Dors chez moi. Je crois que j’ai besoin de pleurer un bon coup. Tu m’en voudras pas si je me sers de ton épaule pour pleurer et de tes bras pour me réconforter, hein ? Juste un soir.


Elle semblait vraiment fatiguée et sur le point de pleurer, elle savait qu’elle n’aurait pas dû parler d’Arya mais Han-Sol semblait vraiment vouloir savoir ce qui avait changé chez elle.