frustration qui grimpait dans ses veines alors que twiggy tapait nerveusement sur l'écran de son téléphone portable. lançant pique après pique. refusant de lâcher prise bien que stan avait l'extraordinaire capacité à la faire sortir de ses gongs. soupire qui s'échappe de ses lèvres ses opales se posant sur la délicate silhouette de leur chaton. doigts qui passent avec douceur sur son poil.  depuis ce terrible évènement flou, où les deux gamins l'avaient arrachés violemment de sa vie de chat errant après une dure soirée, ils avaient pris la décision commune de s'en occuper. impossible de résister à ce charme si félin qui lui fendait à chaque fois son petit coeur. ce n'était pas comme le charme de stan qui était quant à lui inexistant.  ronchonnant des mots incompréhensibles dans sa barbe , où les mots merguez et chipolatas semblaient revenir plusieurs fois. sa colère semblait simplement augmenter. n'aimant pas attendre, surtout pour lui. regard qui roule vers le ciel, l'imaginant jeter des fléchettes sur sa photo pour se calmer. même chatkira qui se couchait sur ses jambes n'arrivait pas à complètement euthanasier son énervement. contraste incompréhensible. conversation que la gamine se passait en boucle; à croire que le dénouement serait différent. soixante minutes. soixante minutes de sa vie complètement gâchée à cause de lui.  putain quel petit con qu'elle siffle entre ses lèvres, c'était moche de parler ainsi du père de son enfant mais ce n'était que la vérité.

sms qui lui indique sa présence. sourcils qui se froncent alors que l'ingénue décide de le faire poireauter au minima dix minutes. vengeance puérile à l'image de la demoiselle. de toute façon la porte n'était pas fermée à clé,  se demandant combien de temps ça allait lui prendre pour comprendre. surement beaucoup comme tout. attrapant chatkira avec ses deux mains elle l'a tient en hauteur. bouclier animal pour se défendre de stan. la soulevant en l'air comme le roi lion. se mettant à chanter la musique qui allait avec pour l'introniser dans ce monde alors que la porte finissait par ouvrir. chatkira qui avait déjà commencé à sortir ses griffes mal à l'aise.

référence tu vas comprendre: