i was made for lovin' you.

w/ @Kassim Malacki .

samedi 8 avril Tu ne savais pas où allait mener ce rendez-vous entre vous deux. Est-ce que ça allait ouvrir à une amitié, plus ou au contraire, clôturer votre ancienne relation ? Une façon de vous dire au revoir proprement. Tu ne savais pas où en étais Kassim dans sa vie personnelle. Il était peut-être avec quelqu’un. Il t’avait peut-être totalement oublié. Tu ne croyais pas au fait qu’il ait pu rester seul, comme toi tu l’avais fait. Incapable de t’investir dans une quelconque relation amoureuse. Les histoires sans lendemain te convenaient parfaitement. « Ah. Tayden, a maintenant vingt cinq ans. Et heureusement pour moi, mes parents ont décidé de s’arrêter après lui. » Tu te souvenais encore quand tu avais quitté Kassim, Tayden entrait dans l’âge de l’adolescence. Tout ça ne vous rajeunissait pas. « La famille ne s’est pas agrandit depuis. » Une façon pour toi de lui dire que tu n’avais ni d’enfants ni de neveux ou nièces. « Est-ce que tu as réalisé un rêve depuis ? » Demandais-tu curieux. Il n’y avait pas que le boulot et la famille. Il y avait les activités, les voyages, les passions.

Tu hoches la tête quand il poursuit et clôture le chapitre familiale. - Longue à lui. Tu fronces le regard à sa question, et tu hausses les épaules. - Je n'en ai pas que tu dis gravement. Tu peux pas en avoir ; pas avec ta famille. Tu dois les surveiller et être présent pour elleux. - Ce n'est pas dans ma priorité que tu avoues. Ca ne te dérange aucunement. - Je ne suis pas malheureux pour autant. C'est un fait, ta Vie est bien remplie, tu peux faire ce qui te chante tout en slalomant entre tes responsabilités. - Et toi ?

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samedi 8 avril Tu n’étais clairement pas le plus bavard aujourd’hui. Alors qu’il te posait une question sur ta famille entière, tu ne parlais que du petit dernier Arnault. Tu n’avais pas mentionné tes deux petites sœurs, ni même tes parents. Il ne s’était peut-être pas attendu à une telle réponse, mais tu tentais de ne pas trop t’éterniser sur des conversations. Tu faisais vite. Tu regardais même la montre, pour lui signifier que tu étais pressé par le temps. « Impossible. Tu dois bien avoir au moins un rêve. Une mission peut-être ? Un objectif ? » Peu importe comment il peut appeler ça. « J’ai visité tous les pays sur ma liste. » Mais tu avais complété cette liste depuis, par de nouvelles destinations et de nouvelles activités. Bien que les activités soient plus difficiles à cocher étant toujours à droite et gauche à travailler. Tu as à peine le temps à accorder à l’homme qui tient la plus grande place dans ta vie.

Le voir regarder ta montre, t'a agacé. En plus de devoir insister sur un sujet, qui d'apparence te parait futile mais sensible en vrai. Tu termines ton verre cul sec et tu te lèves d'un bond. - Ecoute, tu es pressé. C'était gentil mais je ne veux pas foutre en l'air ton programme. J'ai pas de rêve depuis longtemps ni aucune mission. Je vis pour ma famille. Et toi pour ton empire. Deux mondes incompatibles. Et c'est ok. Tu lui offres quand même un sourire. - Ca m'a fait plaisir de te revoir. Tu te penches pour embrasser le haut de sa tête, comme un con avant de te reculer. - Prends soin de toi !

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samedi 8 avril Le temps défilait et tu voyais l'heure de ton prochain rendez vous arriver. Tu ne voulais pas être malpoli mais tu avais toujours été profession et ponctuel. Ce n'était pas aujourd'hui que ça changerait. Tu ne voulais pas que les erreurs de ton passé ne te gâche ton présent. Et par erreur tu voulais dire: le fait que tu sois pas partit. Tu aurais aimé avoir plus de temps pour Kassim, seulement tu n'en avais pas. Je ... euh... on se revoit bientôt, OK ? Est ce que c'était pour te rassurer ? Peut être. Car après tout tu ne savais pas s'il accepterait de te voir après ce moment raté.

The end.