funny or unpleasant situation?

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Le thème de la journée ça avait été bronzette et dodo quitte à cramer au soleil. Aujourd'hui, je n'avais eu envie de rien faire alors je m'étais posé dès 12h sur les transats de l'hôtel. Le premier cocktail avait été rafraichissant, puis au bout du quatrième, ça avait commencé à sérieusement taper. Et pour terminer, je m'étais endormi comme une masse jusqu'aux coups de 17h. Après être remonté dans ma chambre, j'avais pris une douche fraiche et avais enfilé un short et une chemise à manche courte hyper décontract. Direction le resto de l'hôtel ! J'avais une faim de loup et je comptais bien dégommer le buffet quitte à ce qu'on me prenne pour un affamé. Il faut pas croire mais faire bronzette, ça fatigue. Ma merveilleuse idée avait été de prendre les escaliers, histoire de me fatiguer encore plus alors que je comptais bien faire la fête ce soir. Croyant être arrivé à destination, j'ouvrais une porte et je me rendais vite compte que j'étais perdu. Mon sens de l'orientation me jouait des tours parfois. Je ne pouvais pas m'empêcher de lâcher un juron. merde, fais chier J'ouvris une autre porte au hasard et entrais dans la pièce, sans faire vraiment attention. J'entendis la porte se claquer derrière moi et c'est à ce moment que je me rendis compte que j'étais dans une espèce de vestibule de nettoyage. Je jurais encore plus. Pivotant sur moi-même afin de faire demi-tour, ma main se posa sur la poignée de la porte que j'abaissais pour l'ouvrir. Et là. Elle ne s'ouvrait plus. C'était littéralement bloqué. Peut-être qu'un pote pourrait venir m'ouvrir ? Je prenais mon portable pour appeler quelqu'un. cerise sur le gâteau, pas de réseaux ! c'est magnifique. Je soupirais d'agacement et tentais d'enfoncer la porte, sans succès. La seule chose qui me restait à faire, c'était espérer que quelqu'un d'aussi bête que moi passe par là et m'ouvre la porte. Je donnais pas cher de ma peau, je n'avais pas croisé un chat dans cette partie de l'hôtel. J'aurais dû me douter que ça ne devait pas être le bon endroit. excusez-moi est-ce qu'il y a quelqu'un ?! quelqu'un peut m'ouvrir s'il vous plaît ? eh oh !  j'avais l'impression d'entendre mon propre écho. Non, ce n'était pas une impression, c'était la cruelle vérité. Je n'avais plus qu'à croiser les bras et attendre qu'une femme de ménage passe par là le lendemain matin. Ou dans 2 jours. Ou dans 3 jours. Et je finirais par crever de faim et boire du détergent ?

@Asher Huxley | je me demande ce que je peux encore faire ici qui ne soit pas boire un verre ou faire bronzette. la chaleur m’épuise, je n’y suis pas habitué et je me suis endormie sur mon lit dans ma chambre d’hôtel. quand je me réveille, je réalise que j’ai perdu l’après midi. en même temps il fait meilleur à sortir le soir ici. je fonce prendre une douche parce que je meurs de faim. le restaurant de l’hôtel est plutôt pas mal. je me change et après avoir considéré que j’étais prête je sortais de ma chambre. j’appuyais sur le bouton de l’ascenseur et comme nous étions genre une centaines d’étudiants et bien il fallait être patient. je ne l’étais pas du tout alors je prenais les escaliers. je descendais et j’avais la sensation que c’était interminable. je prends une porte pour essayer de me repérer et j’entends des cris. je regarde autours de moi et je suis partagé entre flipper et ouvrir ou fuir a toute jambe. bon je suis plus aventureuse que je ne le croyais car je me mets à chercher d’où peut venir l’es appel a l’aide. finalement je trouve une porte de service que j’ouvre et en tombant sur toi. — « Tout va bien ? » je demande parce que bon il était entrain de crier y a deux minutes. je fais un pas en avant et par réflexe je garde ma main sur la poignée. ouais il hurlait qu’on ouvre alors je tiens pas à être enfermé à mon tour. — « sortez vite d’ici avant qu’on s’y retrouve tout les deux. » .

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with @Esmée Bourgeois

Evidement, ça ne me faisait pas particulièrement plaisir de me retrouver coincé dans ce local au beau milieu des produits ménagers et des serpillères. Je devais accorder le fait qu'il faisait frais ici, c'était sûrement le seul point positif. Mais qui avait eu l'idée de mettre une porte qui ne s'ouvrait pas de l'intérieur sérieusement ? C'était facile de blâmer le pauvre hôtel plutôt que ma connerie, stupide.   Et le pire c'est que mon ventre criait famine. La seule chose qu'il y avait dans mon estomac, c'était les cocktails que je m'étais enfilé au bord de la piscine. Pas très nourrissant donc. Je n'arrêtai pas de hurler à l'agonie, ça me foutait les jetons d'être tous seul ici, probablement coincé jusqu'à ce que quelqu'un passe ou pire, d'attendre le jour où la femme de ménage passerait par ici. Mais cet hôtel était immense et j'imaginais que ce n'était pas le seul local ménager. Mais, quelqu'un se rendrait bien compte que j'avais disparu non ? Haha, je ricanai intérieurement. Dans mes pensées, je sursautai lorsque la poignée se mit à tourner. Une jolie tête brune apparut et me demanda si j'allais bien. Posant ma main sur ma poitrine comme un soulagement, je soufflais fort. vous me sauvez la vie ! Elle fit un pas en avant tout en gardant la main sur la poignée de la porte, mais dans la panique, je tendais une main vers sa direction pour qu'elle arrête d'avancer. non non attendez n'avancez plus sinon on va se retrouver coincé tous les deux là-dedans ! Je m'empressai d'hocher frénétiquement la tête lorsqu'elle comprit et me dit de sortir de là avec elle, pour éviter cette situation. La dépassant et sortant de là, je retrouvais l'air climatisé des couloirs de l'hôtel et sourit à nouveau. je suis con, je sais même pas comment j'ai fais pour atterrir ici. vous êtes mon ange gardien miss... Mes yeux se plissèrent en une demande muette pour qu'elle me dise son prénom. C'était même, un très bel ange gardien que j'avais en face de moi.

@asher Huxley | je ne pensais pas que ça allait être bénéfique que je passe mon après midi à dormir, ni même que l’ascenseur soit trop sollicité. tout ces désagréments servaient à une seule chose : arriver jusqu’à toi. ce sont tes appels au secours, tes cris qui me conduisent jusqu’à cette pièce. je ne savais même pas ce que tu pouvais bien faire ici. peut être attendais-tu une fille ? ou bien tu t’étais perdue ? y avait pas cinquante hypothèses possibles. c’est moi qui finissait pas te libérer de cette prison. je te vois vraiment troublé par ce qui vient de t’arriver. je me demande si tu es resté là longtemps. je te laisse sortir de la pièce et je pose les yeux sur toi. apparemment je t’avais vraiment sauver, tu semblais vraiment reconnaissant et je me passais la main dans les yeux. je me pinçais les lèvres et te regardais. — « votre ange gardien ? ça veut dire que je vais devoir garder un œil sur vous maintenant. » est-ce que tu étais capable de te mettre à nouveau dans ce genre de situation ?je te trouvais en tout cas très séduisant et ça ne me paraissait pas si désagréable de t’avoir pas loin. — « oui, pardon je suis Esmée. » dis-je en t’offrant un sourire. je regardais autours de nous et effectivement il n’y avait personne. heureusement que je l’avais entendue. j’entends son ventre gargouiller et je souris. — « j’allais manger un bout, vous voulez qu’on y aille ensemble ? » ouais j’avais décidé de me lâcher et d’être plus ouverte, autant commencé maintenant.

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with @Esmée Bourgeois

Je n'aurais littéralement jamais pensé me retrouver dans une telle situation. Mais ça ne m'étonnait même plus en fait. C'est le genre de conneries qui m'arrivait plus souvent que je ne l'aurais voulu. Et, clairement, je n'aurais pas imaginé non plus être sauvé par une si jolie femme. La panique puis le soulagement avait prit le dessus au début, jusqu'à ce que j'analyse davantage en sortant du local et que je m'en rende compte. Je ne devais pas avoir fait bonne impression, vu mon euphorie du moment. Mais je me rattraperais. Je lui souriais en la fixant dans les yeux, comme envoûté. Elle était d'une beauté à couper le souffle. ça ne me déplairait pas, et vous ? Puis je riais franchement, m'avançant à sa hauteur et passant une main derrière ma nuque tandis qu'elle me donnait son nom. enchanté esmée, moi c'est asher. je dois tout de même vous prévenir que ce genre de situations m'arrive bien plus souvent que je le voudrais. malgré moi bien sûr. Je grimaçais, je pouvais être con parfois. Je n'étais pas toujours attentif, c'est ce qui m'était arrivé il y a quelques instants. Et ma sauveuse avait été là. Je n'aurais pas donné cher de ma peau pour mourir de faim. Mon ventre se mit à gargouiller justement et je posais une main dessus, gêné. Elle me proposa de l'accompagner au restaurant de l'hôtel. Justement là où je devais me rendre ! j'y allais justement ça tombe bien ! je serais ravi de t'y accompagner oui. on y va ? De manière chevaleresque, je tendais mon bras gauche afin qu'elle ouvre la marche et je la suivais. Tandis que nous marchions dans les couloirs vides, je continuais à lui faire la conversation. J'avais envie d'en savoir plus sur elle et je n'étais pas forcément sûr que l'on resterait ensemble au restaurant. et tu es là pour le spring break ou seulement en vacances indépendamment de ça ? Je me permettais de la tutoyer, vu les circonstances.

@asher Huxley | lorsque j'avais décidé de me lâcher davantage pendant le spring break je n'aurais pas cru que ça aurait consisté à faire ta connaissance. j'avais laissé tombé mes craintes sur le jugement des autres, j'étais simplement venu à ton secours. maintenant qu'on se retrouvait là tous les deux, je n'étais pas déçue. je te trouvais bel homme et j'étais même curieuse d'en savoir plus sur toi. tu me faisais rire, tu semblais être un gars plutôt simple et peut être un peu tête en l'air. je souriais alors à ta réponse et je me pinçais les lèvres avant de répondre : — « je crois que moi non plus. » je suis tout autant amusée que toi par la situation et je ne me pose pas de question. je me laisse aller et je ris cette fois ci. — « ah oui je vois alors c'est un travail à temps pleins qui m'attends avec vous. » mon sourire qui ne quitte pas mes lèvres tandis que mon regard se pose sur ton estomac qui nous fait passer un message, je décide de te proposer de te joindre à moi. — « oui, allons y. » j'ouvrais la marche alors que nous partions en expédition ensemble cette fois ci, car je n'étais pas certaine de retrouver le chemin du restaurant. je me contentais de rattraper un couloir, je le suivais et on verra bien où nous allions attérir ensemble cette fois ci. finalement, tu me tutoies et ça rend la conversation tout de suite plus familière. — « je suis là pour le spring break, je suis étudiante à Harvard. » que je lâche volontairement pour essayer de savoir si toi aussi.

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with @Esmée Bourgeois

Avec la drague et les flirts, c'était quitte ou double avec moi. Soit j'étais du genre lourdaud avec des vannes déplaisantes mais marrantes selon moi, soit j'étais trop simple voir même maladroit quand je le voulais. J'essayais vraiment de travailler là-dessus ces derniers temps, mais ma vraie nature prenait souvent le dessus. Donc c'était quitte ou double pour m'apprécier. Et j'espérais que cette femme n'allait pas me prendre pour un nigaud. Apparemment, non. C'était plutôt bien parti et je lui rendais donc son sourire. Elle avait l'air gentille et son sourire était si simple que ça me faisait presque fondre. vous avez bien deviné ! par contre pour la rémunération... qu'est-ce qui vous ferait plaisir ? lui répondis-je en tentant de cacher mon sourire. Je pouvais lui proposer des dîners si ce qu'elle attendait de moi. Ca faisait longtemps que je n'avais pas fais ce genre de... rendez-vous ? Nous commencions bien de toute manière, puisque nous nous rendions au restaurant de l'hôtel. J'ignorais si nous mangerions ensemble, mais faire un bout de chemin c'était déjà assez pour moi. Elle comme moi avions l'air quand même perdu, sans vraiment savoir quel chemin emprunter. Nous prenions des couloirs par ci et par là. Il n'y avait aucun moyen ni de panneaux de savoir où se trouvait ce fichu restaurant. Sérieusement, qui avait fait la conception de cet hôtel ? Tandis que j'interroge Esmée sur sa venue à Punta cana tout en la tutoyant, elle me répond instantanément. Etudiante à Harvard et je ne l'ai jamais aperçu ? Cette université m'étonnera toujours tellement elle est grande. sérieux ? c'est dingue moi aussi je suis étudiant à Harvard. et dire que je ne t'ai jamais croisé, c'est un sacrilège... je m'arrête et lui fait face, sourire en coin. je suis plutôt content alors. tu pourras veiller sur moi plus souvent du coup. Peut-être que je pourrais l'inviter à sortir boire un verre à Boston. Du bruit se fait entendre un peu plus loin, et j'y vois des étudiants avec des mets entre les mains. Ah ! le restaurant doit être par là. Ou du moins, de l'endroit où il y a de la vie au moins ! je crois qu'on est sauvé. le resto doit se trouver par là-bas. J'indique d'un geste nonchalant la direction et lui ré-ouvre la marche afin qu'on s'y rende, ensemble.