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I LOVE HARVARD
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    In heaven there is no beer (Avec Anna-Katrina)
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    Lien du postMar 02 Mai 2023, 16:35
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    George Cavendish a écrit:
    In Heaven There Is No Beer
    Meryana et George
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    « Oh… c’est dommage, parce que j’aurais vraiment dû t’inviter… Ça aurait fait ma journée que tu acceptes. », répondit-il candidement, sans filtre et visiblement déçu de lui-même. Comme si leur rencontre précédente datait d’hier, ou qu’elle lui avait alors laissé son numéro. C’est fou comme la vie devenait plus simple après quelques verres.

    « T’es urgentiste ??? Whoa! La classe. Ma mère voulait tellement que je devienne médecin, comme elle avant moi. Et mon frère. Je ne crois pas qu’elle m’ait encore pardonné.»

    Il avait plutôt choisi d’emprunté une voie dont l’essence se rapprochait plus de celle choisie par son père, un diplomate américain. Sauf qu’au lieu de représenter un pays, il représentait des idées.

    Le fait qu’elle commence à parler un peu d’elle suffit à éloigner George du gouffre qui l’habitait, et il commença même à sourire.

    « God damnit, j’étais à ça, à ÇA» il leva une main un peu hésitante qui prit un temps fou à se stabiliser complètement pour indiquer un tout petit espace entre son pouce et son index

    « … de te demander de me parler de ton boulot et de me raconter des anecdotes croustillantes. Une chance que je me suis retenu. Mais laisse-moi te dire une seule chose : tes collègues sont des idiots, tous autant qu’ils sont. »

    Fier de son affirmation absolument gratuite, il prit une bonne rasade de bière.

    « Quoi ?? Te secourir parce que tu étais seule dans un événement mondain ? Mais voyons! T’es urgentiste, tu sauves littéralement des vies à chaque jour, tu es absolument éblouissante à regarder et fascinante à écouter. Tu ne devrais pas avoir peur de te retrouver en public – on devrait te vouer un culte, plutôt. Voilà. Un culte. Rien de moins. Tu fais une faveur à tout ceux à qui tu fais la grâce de ta présence – pas le contraire. C’est ça. Il te donne combien, Joe, pour que tu viennes à son bar ? »

    Il n’attendit bien entendu pas la réponse avant de poursuivre.

    « JOE! T’AS DONNÉ COMBIEN À ANA POUR QU’ELLE CHOISISSE TON BAR CE SOIR ?  »

    Encore une fois, le tenancier ne savait absolument pas ce dont il était question, mais il en avait vu d’autre. Il se contenta de hocher les épaules avant de continuer de lentement s’affairer derrière le bar.

    «Je t’en prie, Ana, me ferais-tu l’honneur de me raconter une histoire qui n’a rien à voir avec ton boulot ? »




       
    @Meryana-C. Hutton
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    Lien du postMar 09 Mai 2023, 00:50
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    In heaven there is no beer.
    In heaven there is no beer (Avec Anna-Katrina) - Page 2 LopOc7Yv_o @George Cavendish & @Meryana-C. Hutton
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    In heaven there is no beer (Avec Anna-Katrina) - Page 2 RT2eCCW7_o taverne de Joe

    À la taverne de Joe, l’urgentiste se sent frustrer. Au départ, elle en a passé les portes afin de décompresser, d’être loin de ses collègues de travail qui parlent dans son dos et à présent, la brune s’interroge sur sa présence dans ce lieu. Miteux, il l’est. L’odeur est exécrable puisqu’elle mélange la sueur à l’alcool ainsi qu’à d’autres choses, mais ce n’est pas cela, qui la rend ainsi. C’est plutôt l’état de George, celui à qui elle a longuement songé. Seulement, il n’est plus celui qu’elle a connu et qui l’a ébloui. De plus, il est écrasé par la peine dû à son divorce et à son poids qui pèse toujours sur ses épaules. Alors, elle ne sait pas quoi faire. Ni sur quel pied danser. Avalant de longues gorgées de sa pinte de bière, elle trinque avec ce dernier et des inconnus, s’enivre sans plus même réfléchir à quoi que ce soit. La trentenaire sombre, elle aussi, dans la tristesse, sans doute à cause de sa propre existence, mais également à sa conversation avec George. — « C’est gentil. » Meryana se contente de prononcer, un doux sourire peint sur son visage de poupée, son énorme verre entre ses mains. « Oui. Je travaille à l’hôpital. » Elle en lève les yeux au ciel, songe à ceux qui s’en prennent à elle, nuit est jour, dès lors qu’elle entame une garde, à cause de lui : son ex. « Pourquoi avoir choisi une autre voix dans ce cas ? » Cela l’intéresse réellement, si bien qu’elle se redresse et plonge son regard azur dans celui de George. « Votre frère est médecin, à Boston ? » Peut-être qu’elle le connait. Probablement, ont-ils même déjà travaillé ensemble. Qui sait ? Puis lorsqu’il reprend après avoir replongé dans ses pensées, Ana fronce ses sourcils et attend la suite, ne sachant pas de quoi il veut parler. « Oh ! Eux. » Un relent amer gagne sa bouche tandis qu’elle songe à eux. « Des idiots. C’est bien gentil, je n’aurais pas prononcé ça. » Elles les auraient insultés, mais à quoi bon ? De toute manière, elle ne lui en soufflera pas plus, puisqu’elle ne veut pas s’étendre sur son ancienne relation et les conséquences de cette dernière. « George… » Elle murmure à ses mots, gênée. Son visage se tinte de rose et elle dérobe son regard, se sentant littéralement en feu. « C’est très gentil. Merci. » Elle continue de murmurer, avant qu’elle ne sursaute sur place quand le beau quarantenaire s’adresse à Joe. « George, je… Ça suffit. » Elle pose une main sur son bras et le tapote pour attirer son attention. « Ne dites rien, Joe. » Elle prononce telle une supplique, quant à son interrogation, elle se demande ce qu’elle pourrait lui conter qui n’a aucun rapport avec son travail. Avalant avec mal sa salive, elle tapote sa chope de bière puis pousse un soupir. « D’accord. J’ai quelque chose. » Rien d’autre ne pouvait lui venir à l’esprit. « Je suis née à Washington, mais j’ai été abandonné. Ma… Mère m’a laissé une lettre, afin que je sache pourquoi elle n’a pas pu s’occuper de moi. Mon… » Ses iris se chargent de larmes. « Mon père a eu un accident de voiture en se rendant à l’hôpital. Pour moi. L’accouchement. Il est décédé aux urgences alors que ma maman me mettait au monde. Elle a essayé durant trois mois de m’éduquer mais… » Une larme roule sur sa joue. « C’était impossible. Elle n’y est pas parvenue. Donc, elle m’a abandonné, sur un trottoir, devant l’hôpital, je crois. J’avais trois mois. » Une longue gorgée est avalée et elle dépose sa chope sur le comptoir. « À partir de cet instant, on m’a mis à l’orphelinat. Ce n’était pas le plus propre, ni même le plus riche de la ville. On pensait que je serais rapidement mise dans une famille d’accueil avant d’être adopté. Mais, c’était… J’étais difficile. J’avais peur, tout simplement. Alors, je faisais des crises, je ne me laissais pas approcher et je revenais à la case départ. La seconde famille m’a… » Elle fronce ses sourcils, cherchent ses mots. « Elle m’a forgé. Je crois. J’ai reçu des gifles en réponse à mes crises, d’autres coups encore. Quant à l’école, ils s’en sont rendus compte, j’y suis de nouveau retournée. Et comme je ne me laissais plus approcher, il n’a plus été question de me placer. » Étrangement, un sourire naît sur ses traits. « C'était eux, ma famille. Tous ses frères et sœurs orphelins qui me comprenaient. Ils me manquent beaucoup. » Elle n’a pas pu les rejoindre au Rockefeller Center, à New York, à noël. « J’ai commencé à écrire là-bas et je suis publiée sous le pseudonyme de K. Hutton. » Elle rit. « Des romans policiers, qui tee sont très bien vendus d’ailleurs. Écrire est ma passion la plus pure. Ce n’est pas un travail, quand il s’agit de ce qu’on aime faire. C’est du moins ce que l’on dit, non ? » Son regard azur retrouve celui de George alors que ses larmes ont frayé de nombreux chemins sur son visage au regard bouffi.
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    Lien du postJeu 11 Mai 2023, 21:39
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    In Heaven There Is No Beer
    Meryana et George
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    «C’est ça le truc – je n’ai pas vraiment choisi de voie, justement. Un petit pas à la fois. Une douzaine de boulots et 6 pays plus tard, me voici à Harvard. Jusqu’à ce qu’il soit le temps d’aller ailleurs, je présume. Le seul fil conducteur dans tout ça, ce sont des gens rencontrés qui m’ont offert de super opportunités. Encore et encore. C’est toujours une histoire de gens avec moi, on dirait. »

    Cette dernière idée évoqua à nouveau ce concept que tout allait mal dans son univers parce que justement, il aimait tout le monde, mais l’attention que lui portait son interlocutrice l’empêcha de replonger dans ses démons intérieurs.

    «Mon frère médecin ? Nah, il est à New-York. Mais c’est un idiot, lui aussi. J’en ai un autre sur Boston. Avocat celui-ci. Et un peu moins idiot.»

    Leurs réunions de famille avaient toujours un petit quelque chose d’explosif. Et il savait déjà qui serait le dindon de la farce pour l’année 2023…et probablement les subséquentes.

    Son état ne lui permit pas de comprendre l’inconfort que suscita chez Ana son élans de compliments exagérés, quoique sincère, et ce ne fut que lorsqu’elle posa sa main sur lui qu’il comprit qu’il était peut-être aller trop loin. Sans trop savoir exactement pourquoi.

    Il tenta de s’excuser, et probablement d’en rajouter une couche dans le même jet, mais elle le fit taire en prenant à son tour la parole. Pour lui raconter une histoire personnelle qu’il ne s’attendait pas du tout à mériter. Suspendu à ses lèvres, il écouta avec émotion le récit de la jeunesse de Meryana, réprimant un nombre incalculable de ‘oh my god…’face à toutes les intempéries et les injustices de la vie auxquelles elle avait dû faire face dès son plus jeune âge. Tout d’un coup, ses malheurs lui apparaissaient absolument insignifiants. Il dut lui-même essuyer une petite larme de ses yeux lorsqu’elle mentionna avec euphémisme avoir été battue par sa deuxième famille d’accueil.

    Lorsqu’elle termina son récit de vie sur la brillante note de ses succès en tant qu’autrice, sur ce sourire un peu nerveux à travers des larmes qui s’estompaient, George ne put se retenir de se lever de son tabouret et de la prendre dans ses bras.

    «Oh mon dieu, Meryana, je suis tellement désolé d’entendre ça… »

    Ce n’était pas clair si son geste visait à la réconforter, elle, ou à se réconforter lui-même, son empathie complètement survoltée par ce qu’il venait d’entendre. Mais malgré le brouillard qui entourait ses facultés, il reconnaissait qu’elle venait de lui partager un pan important de la personne qu’elle était, sans filtre et sans faux semblant. Et alors que lui se vautrait dans le désespoir pour une simple histoire de cœur, dont il avait lui-même causé la fin, au final , elle lui offrait sans retenue un poignant récit de résilience, puisé au fond de souvenirs extrêmement douloureux.

    Il était un idiot.

    Relâchant finalement son étreinte, il reprit place devant la jeune femme, réfrénant son envie un peu inappropriée de l’embrasser. Comme si ça pouvait aider quoi que soit ?

    «C’est définitif : Sanna Marin peux aller se rhabiller. J’ai maintenant une nouvelle idole. »

    C’était, probablement, absolument maladroit. Mais même à son meilleur, il aurait peiné à trouver une façon de donner suite intelligemment à une telle révélation.

    «Je ne peux même pas m’imaginer tout le courage, toute la force de caractère qu’il t’a fallu non seulement pour continuer d’avancer, mais pour en plus réussir à briller comme ça, dans autant de sphères différentes en plus.»

    Il prit sa bière et la leva dans la direction de la jeune femme.

    «À ta santé, mystérieuse ‘K’ Hutton. Je n’aurais pas cru que tu aurais pu encore plus m’impressionner que lors de notre première rencontre, mais sache que c’est maintenant chose faite. Fois mille, même. »

    Et il resta ainsi, préférant de loin plonger dans le regard azur de cette femme si pleine de surprise qui croisait à nouveau sa route par le plus grand hasard que dans le liquide houblonné qui le supportait depuis plusieurs semaines.




       
    @Meryana-C. Hutton
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    Lien du postLun 15 Mai 2023, 00:08
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    In heaven, there is no beer.
    In heaven there is no beer (Avec Anna-Katrina) - Page 2 LopOc7Yv_o @George Cavendish & @Meryana-C. Hutton
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    In heaven there is no beer (Avec Anna-Katrina) - Page 2 RT2eCCW7_o Boston, Thrist street, taverne de Joe

    À la taverne de Joe, l’urgentiste écoute le charmant George lui faire part de l’histoire de ses frères, ainsi que de la sienne, dans de grands traits. Quand il admet avoir fait une douzaine de boulots pour quitter six différents pays, la brune se rend compte qu’il pourrait disparaître de sa vie n’importe quand, sans même qu’elle ne le sache. Car comme il le prononce lui-même, il profite d’opportunité, de rencontres pour changer et évoluer. Mais va-t-il rester, ici, sur Boston ou voguer vers une autre destinée ? Peut-elle seulement l’interroger à ce propos ? Sourcils froncés, ses mains présentes sur sa pinte, la belle s’humecte les lèvres et ne sait que prononcer. — « George… » Elle commence, pour mordre sa lippe inférieure, ses joues prenant une teinte rosée. « Est-ce que vous comptez bientôt partir, quitter Boston ? » Elle l’interroge dans un souffle, presque comme un murmure, si bien qu’elle ne sait pas s’il l’a entendu. Alors, se raclant la gorge, elle reprend : « Allez-vous partir de nouveau ? » Cela la contrarie, elle en est surprise, mais rebondit sur son frère médecin qu’elle connaît peut-être, qui sait ? « Oh. New York. » Là où elle a vu le jour, pour finir à l’orphelinat jusqu’à sa majorité. « Je vois. » Elle se contente de prononcer dans un léger sourire alors qu’il argue qu’il est un idiot, lui aussi, avant d’ajouter qu’il en a également un sur Boston se trouvant être avocat et un peu moins idiot. « C’est l’avocat qui s’en sort le mieux, du coup ? » Meryana plaisante, s’y essaye du moins, mais elle peine à imaginer que l’un d’entre eux - ses frères - puissent être plus charmant et captivant que George. Seulement, après cela et au vu de son état d’ébriété, il se laisse aller en hélant Joe, le tavernier, pour le questionner sur les moyens dont il a été disposé à fournir afin qu’elle passe la porte de ce lieu. Se sentant gêner, la brunette l’arrête comme elle le peut, en venant même à déposer une main sur son bras afin qu’il la voie, mais surtout l’écoute, quand il ose lui demander de lui conter tout autre chose, sans rapport avec son travail. Poussant un long soupir, la brillante orpheline se lance alors dans le récit de sa propre existence et peine à ravaler ses larmes. Sa tristesse est évidemment palpable, mais elle ne s’arrête pas au risque de s’effondrer. Il vaut mieux tout lui raconter d’une seule traite puisqu’ainsi, elle aura le courage de tout lui souffler. Et c’est seulement une fois terminée qu’elle s’ose à écraser de nombreuses larmes, quand George prend la parole après s’être levé pour l’étreindre. Étrangement, la belle se sent bien, rassurer, dans le creux de ses bras. Elle se laisse même aller à clore ses prunelles pour prendre une inspiration de son odeur, ses mains se plaçant sur son dos. Mais à ses dires, elle ne pipe mot et profite simplement de ce geste de tendresse, quand, malheureusement, il prend fin. « Vous exagérez. » Elle souffle à George, ayant retrouvé un semblant de gaité sur son visage, puisqu’un sourire étire ses traits. « Je… C’était ma destinée. » La doctoresse se contente de répondre en haussant des épaules, comme pour minimiser ce qu’elle a entrepris tout au long de son existence. « George chut ! » Elle l’intime, avant de poser une main sur son visage, cachant ses yeux tout en se tortillant sur son tabouret. « Personne ne doit savoir pour les romans. » Elle continue, ses joues plus rosies encore, si bien qu’elle sent poindre en elle comme un feu ardent. « Mais, merci, infiniment. » Elle aimerait retrouver ses bras, mais n’ose pas le lui souffler. Alors, Meryana se contente de le regarder, ses prunelles ancrées dans les siennes, sans ciller.  
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    Lien du postVen 02 Juin 2023, 04:12
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    Meryana et George
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    Quitter Boston ? L’idée ne lui avait pas encore traversé l’esprit. Encore incapable de surmonter la toute aussi simple que cruelle réalité du départ de Skylar, il ne parvenait absolument pas à conceptualiser quoi que ce soit d’autre de pertinent quant à son futur. Ils étaient tous les deux débarqués à Boston il y avait quelques années à peine principalement sous son impulsion à elle, désireuse de tirer un trait définitivement sur un New-York où la confiance sous-tendant leur amour s’était éteinte avec fracas.

    «Quitter ? Je… je ne sais pas. »

    Boston, la ville d’une dernière chance échouée. Qu’avait-elle d’autre à lui offrir ? Alors qu’Adélaïde, Singapour et l’institut des sciences et technologies d’Okinawa lui tendait la main depuis quelques mois, toutes pleines de promesses.  

    «Est-ce que je devrais quitter ? Qu’est-ce que tu crois que je devrais faire ? Je suppose que ça fait un moment que l’Australie me travaille. Partir et tout recommencer à zéro. Est-ce que c’est ça qu’on doit faire ? »

    Parce que c’était ce que ce son ex-épouse avait décidé, elle, en tout cas.

    Rapidement, cependant, elle l’éloigna du marasme mental que représentait toute pensée reliée à sa situation maritale en évoquant le succès de son frère. Sa fierté interpellée, il rétorqua avec une énergie renouvelée.

    «Comment ça, l’avocat ?? Avec grande modestie, sache que le meilleur des Cavendish se tient devant toi, ici et maintenant! Enfin, à peu près.  »

    S’il y avait pris une chose que tout l’auto apitoiement du monde ne parviendrait jamais à éteindre, s’était bien l’esprit de compétition qu’il ressentait envers sa fratrie.

    «Je n’exagère jamais, et dans aucun domaine.  »

    Il lorgna son énième choppe à nouveau mystérieusement pratiquement vide, comme si elle n’invalidait pas totalement son affirmation.

    «Et je suis un EX-CELL-ENT juge de caractère. C’est mon travail, et mon don. Soit fière de tes accomplissements, Ana, peu importe ce qu’en pense les jaloux qui sont parvenus à te faire confondre modestie et…et… voyons, c’est quoi le mot déjà…   »

    Son effort cognitif se manifesta dans son visage.

    «Discrédit. Voilà. À te discréditer. Et puis, je suis persuadé que t’as rien à craindre. Je ne sais pas à quand remonte la dernière fois où un de ces gars-là a lu un livre…. Mais… attend une minute…  »

    Sourire moqueur aux lèves, il poursuivit.

    «Si tu ne veux pas que les gens soient au courant, est-ce que c’est parce que tu écris les aventures coquines d’une fille d’une bonne famille qui rencontre un bel étalon latino ?Oh – oh! »

    Derrière l’humour et la complicité, quelque chose s’installait. Il l’entendait dans le silence. Et il ne connaissait que trop bien ce genre de regard.

    «Hey, Ana, » commença-t-il sur un ton beaucoup plus intime.

    «Voudrais-tu marcher un peu avec moi ? Je crois que j’ai assez bu. »

    Et il lui tendit sa main droite en une délicate invitation.




       
    @Meryana-C. Hutton
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    Lien du postMer 07 Juin 2023, 00:58
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    TW : alcool
    thrist street, chez Joe, près du campus
    Meryana ne souhaitait pas qu’il réagisse ainsi. Hors, il semble que ce soit elle qui est plantée la graine quant à l’idée qu’il puisse s’en aller et ainsi quitter Boston. À cet instant, elle s’exècre la brune et elle voudrait pouvoir frapper son front à de multiples reprises, mais se retient, comme il se trouve devant elle. Et puis, que répondre à cela ? Doit-elle s’essayer à le lui faire oublier ? Mais dans ce cas, comment ? Alors, quand il l’interroge, elle, la brune répond instinctivement : « NOOON ! » Elle s’en arracherait presque la gorge, tandis qu’elle l’imagine déjà à l’aéroport, avec un billet simple pour l’Australie. « L’Australie n’est vraiment pas une bonne idée. » Elle ajoute même, ne sachant affirmer le « pourquoi » elle prononce cela. « Il paraît qu’il y a d’énormes araignées, géantes, à cause de, je ne sais plus trop quoi, qui s’y est produit. Peut-être les incendies… » Il lui semble l’avoir entendu quelque part… Et appuyant ses propos dans de nombreux hochements de tête qu’elle désire on ne peut plus sérieux voir solennel, ils reprennent au sujet de sa fratrie et elle ne peut s’empêcher de sourire, Ana, à sa manière, de lui répondre. « AH, oui ? Le meilleur ? » Elle l’interroge, retenant un léger rire de passer la barrière de ses lèvres quand elle jette un coup d’œil à la pinte de bière face à lui, ainsi qu’à son état. « À peu près. » Elle reprend tout bas et en laisse un s’échapper, carillonnant. Lorsqu’il ajoute qu’il n’exagère jamais dans aucun domaine, la brune aimerait savoir ce qu’il a en tête, incline par ailleurs la sienne, légèrement de côté, pour l’écouter de nouveau, avec un réel plaisir. À bien y réfléchir, elle pourrait passer des heures ainsi, à l’écouter et le regarder, George. Surtout lorsqu’il réfléchit ainsi et que cela se reflète sur son visage. « Mais qu’est-ce que le nom, précisément, de votre travail ? » Quant à ses accomplissements et à ceux qui l’ont discrédités, elle sait déjà de qui il s’agit, bien que, quelque part, elle sache que ce n’est pas complètement leur faute, à ses parents. « Je crois que je ne… » Elle s’arrête, fronce ses sourcils, puis hausse des épaules : « Disons que je ne suis pas une personne qui arrive à prendre la grosse tête. » Façon de minimiser les choses, alors qu’elle en a souffert d'avoir été abandonné. C’est d’ailleurs toujours le cas et évidemment, elle ne se sent légitime en rien. « George… » Elle prononce, s’aventurant à feindre un ton réprobateur, bien qu’elle ait envie de rire, puisqu’il parle de ses comparses dont il est sûr qu’ils n’ont pas lu depuis longtemps. Et à sa nouvelle remarque, elle ne peut pas s’en empêcher de rire. « Non, non, pas du tout. » Un large sourire est présent sur son visage. « C’est pour le moment une trilogie de romans policiers. Aucune aventure coquine d’une fille de bonne famille. » Elle prononce et reprend, levant son index : « Quoiqu'il y a du sexe à certains passages. Rapport aux personnages présents. » Puis son regard plonge une énième fois dans le sien et lorsqu’il l’appelle, la brune vacille. « Oui ? » Son cœur bat plus fort et à sa proposition, elle n’hésite pas une seule seconde. Se saisissant de sa main, Meryana se redresse, pour chercher de sa main libre de quoi payer Joe. « Avant d’aller marcher un peu, il faut régler la note. » Elle souffle à George, dans un mince sourire, indéniablement charmée par monsieur Cavendish.


    FIN DE SUJET.
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