Tu ne peux pas rentrer dans le lard d’Antoine, expression typiquement française. Tu ne voudrais pas non plus paraître hostile, mais il n’aide pas. Il est méfiant, complètement sur la défensive, prêt à bondir et te dévorer toute crue. Ouais, tu sens que ce n’est pas une partie d’plaisir pour lui. C’est tendu comme tout, mais Arlo essaie de tempérer tout ça. Il soutient sa moitié comme tu rêverais qu’on le fasse si tu étais dans cette position. Et toi dans tout ça, tu ne préfères pas insister sur le sujet « Raphaël ». Tu bifurques sur leur histoire d’amour, curieuse d’en apprendre plus sur eux et sur leur relation. Le couple échange et se complète à merveille pour te conter leur aventure commune. Tout a démarré par la Adams, le bleu doit forcément leur porter bonheur. Et si l’on devait compter, tout partirait officiellement de cet été. Blonde tu es, mais tu sais additionner les mois, cela va faire quasiment six mois qu’ils sortent ensemble. Est-ce que tu les jalouses ? Oui, un peu. Mais il ne faut pas absolument courir après l’amour, s’il ne vient pas, c’est bien pour quelque chose. Tu patienteras et tu provoqueras les situations de temps en temps. « Je crois que tu es en stylisme ou en couture, c'est ça ? Si ça se trouve c’est la même chose. J’aimerais vraiment avoir un aperçu de ce que tu crées, je sors mes lunettes attends » La main qui fouille dans le sac, tu en ressors un étui et l’ouvres pour te munir de tes splendides carreaux. Les verres devant tes prunelles, tu te penches un peu plus vers les tourtereaux, brisant ainsi la distance qui vous sépare. « Je suis sûre que tu dois être talentueux, je suis encore impressionnée de savoir que je prends un goûter avec un St-Laurent » Tes doigts sur ta poitrine, tu t'écartes subitement lorsque la serveuse revient avec les boissons. Le remerciement qui s'impose, tu grognes après la nana qui a interrompu la conversation. Très sauvage comme réaction, ouais, très sauvage. @Arlo Woods @Antoine St-Laurent

@Arlo Woods & @Margault Archambault | J'ai bien conscience que tout le monde fait des efforts pour essayer de me mettre à l'aise, mais je me demande si ça fait vraiment son effet. C'est tellement évident et ça me parait si peu naturel que je me demande même si ça ne provoque pas un peu l'inverse. La pression est toujours présente, quoique Margault dise, et qu'importe combien Arlo m'encourage, j'arrive pas vraiment à me détendre face à ma compatriote. Je réponds à ses interrogations calmement, peut-être même trop pour que ce soit normal. Elle n'en a peut-être pas conscience, mais Arlo sait que je ne suis pas comme ça, si fermé, à répondre aux questions sans renchérir derrière. Surtout que là, le sujet avait tout pour me mettre à l'aise. Il s'agissait d'Arlo et moi, de nous, de notre histoire. De notre rencontre à aujourd'hui. J'aurais pu en parler pendant des heures, mais je me concentre sur l'essentiel, comme si trop de détails lui donnerait encore plus de faciliter à voler notre histoire. Même si ce n'était pas son but, comme on n'avait cesser de me le répéter. « J'en étais presque un membre. » Que je fanfaronne. Faut dire qu'à une époque, la Adams c'était presque comme une deuxième maison. « Il t'a fallu une journée pour me demander de sortir avec toi. Presque une éternité ! » Je taquine Arlo d'un sourire malicieux alors qu'il savait très bien combien je chérissais cette journée dans mon coeur. Il avait juste été parfait, et ça provoquait encore beaucoup d'émotions en moi qu'il ait été là pour moi cet été. Et par la suite.    J'arque légèrement un sourcil lorsque j'apprends que la jeune femme étudie la psychologie. Bizarrement, je ne l'imaginais pas là-dedans. Ni aussi intéressée par ce que moi je fais. « Il y a l'un et l'autre, mais je fais les deux. » Parce que j'aimais pouvoir réaliser le processus dans son intégralité. Encouragé par Arlo, je sors mon téléphone pour chercher quelques créations à montrer à Margault, plus que jamais proche de nous, qui est obligée de reprendre ses distances lorsque la serveuse vient poser nos boissons au centre de la table. Je repose mon téléphone sur la table, remerciant la serveuse contrairement à Margault, qui préfère grogner avant d'être imité par Raphaël. « Maman c'est un dinosaure pour qu'elle grogne comme ça ? » Que je demande directement en français au petit garçon, curieux d'entendre sa réponse.

Il ne savait pas comment il devait gérer la rencontre de ses relations passées et de celle qu’il entretient aujourd’hui. Son appréhension le tendait aussi, ne sachant pas comment le rassurer, il lui parlait avec tout l’amour qu’il avait espérant ne pas mettre mal à l’aise la blonde. L'intérêt de cette conversation devient rapidement un sujet évité, ce que Margault saisit rapidement en parlant de la relation des deux hommes qui fait rapidement rire le pianiste “ Je t’ai préparé un date du matin au couché de soleil, je t’avais dit que je travaillerais ta patience ”. En essayant de leur trouver des points communs, il dérive sur la passion de son petit-ami qui doit aussi plaire à la française, intimidée par le nom de St-Laurent. Les cafés servis, Arlo remercie la jeune femme et met rapidement sa main sur la cuisse de son petit ami pour le rassuré, ayant peur que le rapprochement curieux de Margault soit mal interprété. Il sourit au ton d’Antoine même si les mots lui semblaient abstraits. Il savait bien qu’à un moment où à un autre il ne comprendrait plus rien à la conversation. En se penchant vers l’oreille de son petit il dit “ Il est plutôt mignon Raphaël non ? ” assez fort pour que la tablée puisse tout de même l’entendre.
@Antoine St-Laurent @Margault Archambault

Si tu étais dans la situation d’Antoine, bien sûr que tu aurais le vertige. Tu craindrais que ton amour s’échappe pour former une famille conventionnelle. C’est probablement pour cela que tu ne disjonctes pas sous les réactions du français. Tu essaies d’utiliser des subterfuges pour le mettre en confiance, comme s’attarder sur leur histoire. La complicité est belle à voir. Si Arlo est bien le père de ton petit garnement, tu ne pourrais rêver mieux comme belle-famille. Antoine St-Laurent, c’est pas fou ça ? « Vous semblez très heureux ensemble, je suis contente pour vous, ça me rassurera si Arlo est bien le géniteur. Tu sembles avoir la tête sur les épaules » que tu adresses au jeune étudiant en mode. Tu en apprends d’ailleurs un peu plus sur ses études. Et alors qu’il se préparait à te montrer ses créations, la serveuse déboule et vous sert tour à tour. Les dents sortent. C’était pas le moment. Le petit qui gigote sur tes genoux, tu glousses lorsqu’Antoine fait un commentaire sur toi. « Dinochaure, ch’adore ! » Raphaël sourit et tape des mains sur la table. La tasse de café éloignée, -pur réflexe-, tu entends le murmure d’Arlo sur le mioche. Mioche qui finit d’ailleurs par s’énerver pour aller se dégourdir les jambes. Le regard qui se déporte sur sa silhouette qui cavale, tu sens une tension se propager en toi « Vous savez qu’il a failli se faire kidnapper ? Un fou au supermarché. J’aime pas le savoir loin, mais si je lui laisse pas de place, il va développer un trouble anxieux. C’est dur d’être maman » que tu manifestes en encerclant ta tasse, les doigts se réchauffant sous la porcelaine. @Arlo Woods @Antoine St-Laurent

@Arlo Woods & @Margault Archambault | Ce n'était pas le sujet qui devait être abordé initialement, mais parler de ma relation avec Arlo me rassure. Parce que mes sentiments n'ont pas changé malgré les dernières nouvelles, et parce que notre complicité est toujours là. Une complicité que j'avais peur de perdre face à la française, inquiet qu'Arlo soit trop divisé entre son rôle de petit-ami et son potentiel rôle de père pour être avec moi comme il l'a toujours été. Mais le Arlo que j'aime est toujours à mes côtés, et ça me mets beaucoup plus à l'aise dans cette conversation. « C'est vrai, tu me l'as dit plus d'une fois. Et tu l'as fait plus d'une fois. T'as peut-être un peu trop bien compris comment je fonctionnais. » Parce qu'il commençait à bien la maitriser l'écossais, savait comment détourner l'impatience sans même que je m'en rende compte. Le regard porter sur Margault, je hoche légèrement la tête, j'étais heureux avec Arlo, à ne pas en douter, par contre, est-ce que j'avais vraiment la tête sur les épaules... Pas sûr. Mais mieux valait-il approuver quand même. Je crois. La distance réduite par Margault qui se penche vers nous en espérant voir mes créations me met un peu mal à l'aise. Heureusement pour moi, c'est précisément à ce moment que la serveuse décide de nous apporter nos boissons, ce qui semble ne pas plaire à la blonde, qui grogne légèrement, ce qui me fait rire. Un peu plus sauvage sur les bords que je ne l'imaginais. « J'en étais sûr ! C'est trop cool les dinosaures. » Que je réponds à Raphaël, sachant très bien qu'au même âge, je n'étais passionné que par deux choses : les dinosaures et les animaux. Mon verre en main, je me redresse correctement sur ma chaise pour le porter à mes lèvres, stoppé par Arlo qui me questionne. « Hm, oui. » Que je réponds sobrement. Mais ça, c'était pas surprenant. A cet âge, c'est toujours adorable, et ça l'est plus encore quand ça ressemble à une version miniature de ma moitié. Je le regarde cavaler entre les tables, avec l'adresse - un peu maladroite parfois - des enfants de son âge. Mon attention revient à Margault lorsqu'elle reprend la parole, dont les propos font naître une certaine anxiété. « Mais c'est horrible !! T'as fait quoi du coup ? » Je n'étais clairement pas prêt à ce que ce genre de situation soit évoquée, ce qui soudainement me pousse à vouloir faire preuve de bien plus de prudence dans une situation qui était encore loin d'arriver « Tu me laisses jamais sortir seul avec lui dehors, hein ! » Parce que j'étais déjà pas capable de suivre les adultes dans la foule, mais alors un enfant... C'est sûr que y aurait un problème.

Il n’avait jamais envisagé le cauchemar qu’Antoine redoutait, à aucun instant il se disait qu’une vie avec Margault et son potentiel enfant serait préférable à son aventure aux côtés d’Antoine. Parler de leur relation, de la nostalgie du premier rendez-vous, de leur complémentarité, rassure probablement le français. Du moins, le sourire qu’avait Arlo à ses souvenirs devait lui faire comprendre le bonheur qu’il avait dans leur couple. “ On est très heureux, du moins je le suis, et j’espère que mon petit-ami et sa patience sont d’accord ” rit-il en déposant un baiser sur la joue de son chéri. Au fur et à mesure, il arrivait à jouer de ce défaut pour créer du mystère et des tentations, pour faire danser leur flamme, chose qu’il n’a jamais faite avec la blonde. Le grognement et la réaction du petit relancent un nouvel air de fraîcheur dans cette conversation, comme une distraction dans l’appréhension d’Antoine, ce qui était appréciable à observer. Quand il le fit remarquer au brun, celui-ci sembla reprendre ses réserves. Le café qui franchit ses lèvres, Arlo écoute la française avant de poser sa tasse, ses yeux bien arrondis, et une toux de surprise qui lui brûle la gorge. “ Quoi ..? ” Il était confus, presque apeuré en regardant le petit qui navigue entre les tables. Antoine tout aussi choqué trouve les mots pour exprimer la sueur froide que ces messieurs ressentent. “ Déjà que j’ai peur de perdre Antoine dès qu’il y a une foule, alors je comprends que tu flippes dès que tu l’as loin de toi.. ” Et en effet, lui aussi avait un peu peur. Il ne décollait pas le regard de la petite bouille qui lui ressemblait tant.
@Antoine St-Laurent @Margault Archambault

Il y a une véritable alchimie entre eux. Tu peux pas faire éclater leur relation. Tu ne chercheras jamais à l’faire, parce que c’est pas dans tes plans et parce que tu ne te connais pas comme briseuse de ménage. Tout ce que tu souhaites, c’est que leur duo puisse bien s’occuper de ton fils si jamais Arlo s’avère bien être le père de Raphaël. Tenant pratiquement la chandelle entre eux, tu bifurques soudainement sur une péripétie qui t’es arrivé au supermarché. Leur réaction est immédiate. Après coup, peut-être que tu aurais dû garder cette information, car pour quelle genre de mère tu vas passer maintenant ? Antoine s’exclame, suivi de près par l’Adams. Le petit court entre les tables et agace probablement les membres du personnel. C’est ça le plus chiant avec un gosse, c’est que tu saoules tout le monde où que tu passes. « C’était au supermarché, j’me suis éclipsée quelques secondes et un malade a voulu m’le kidnapper » Gorgée de café et tu reprends « Un homme s’est interposé, sans lui, je n’aurais plus de Raphaël. Depuis, je suis extrêmement vigilante et pas du tout sereine » Le monde est vraiment rempli de menaces, la surveillance doit être extrême. Le frayeur avait été intense. Plus jamais tu ne voudrais ressentir ce que tu avais pu ressentir. Bonhomme qui chute, tu l’entends pleurnicher et accours aussitôt pour vérifier qu’il n’y a rien de grave. Bambin porté contre toi, tu reviens vers les deux jeunes étudiants « Bien les amoureux, je crois que je vais vous laisser tranquille, je crois qu’on se reverra tous après les résultats du test, en attendant, amusez-vous bien » Monnaie recherchée, tu déposes un gros billet au centre avant d’attraper le petit au vol « Par là toi » Baiser sur son front, tu te lèves et résistes aux gestes de l’enfant déchaîné. Retour dans la poussette, tu fermes les attaches et enfiles ton manteau « On se tient au courant hein ? » Main qui fend l’air pour un salut amical, tu pousses l’engin avec un marmot attristé par ta décision. « On les reverra poussin » que tu le rassures en lui tendant son doudou. « Allez les mecs, à bientôt ! » Direction la sortie, tu n’étais finalement pas prête à accueillir un nouveau membre dans ta famille, mais maintenant, c’était trop tard pour faire machine arrière. @Arlo Woods @Antoine St-Laurent

@Arlo Woods & @Margault Archambault | Je suis rassuré d'avoir Arlo prêt de moi, de sentir son contact et ses petites attentions que j'aime tant entre nous. Quelque part, ces gestes me rassurent autant vis-à-vis de notre relation que de celle qu'il peut entretenir avec Margault. On évoque d'ailleurs le début de notre relation, sa demande exceptionnelle et les mois de bonheur qui ont suivi avec lui. « Moi je le suis, ma patience par contre... Ca dépend des jours. » Je lui souris, taquin. Il savait mettre ma patience à l'épreuve, ce qui n'était pas toujours facile à supporter, mais ce que j'apprenais à faire, avec lui. Nos réactions face à l'annonce de Margault sont d'ailleurs très similaires. Nous sommes tout les deux choqués d'apprendre qu'elle aurait pu perdre Raphaël à tout instant, pour une simple seconde d'inattention, parce que le monde extérieur était plein de danger. J'en savais quelque chose, souvent sujet à l'inattention et la maladresse, mais cette fois, c'était différent, parce que c'est Raphaël que je pourrais mettre en danger de la sorte, Margault et Arlo qui souffrirait en premier lieu de cette perte. Cette discussion me fait réaliser que je ne suis absolument pas prêt à faire face aux responsabilités que demande un enfant. J'étais déjà un danger pour moi-même, qu'est ce que ça donnerait avec un petit de trois ans. « C'est horrible... » Que je répète, incapable de me faire à l'idée ou de relativiser. Elle ne pouvait pas non plus le garder enfermer, ça coulait de source, mais tout de même, c'était inquiétant. Tout les yeux sont désormais rivés sur le petit bout de chou qui court entre les tables, comme si on était tous inquiets que l'incident puisse se reproduire. Puis Margault l'attrape lorsqu'il passe à proximité, ce qui semble déplaire au petit garçon. Je la regarde le remettre dans la poussette, hoche la tête lorsqu'elle mentionne une prochaine fois. J'ai pas tellement hâte, mais si Arlo était bien le père - ce qui me semblait évident maintenant - nous n'aurions pas le choix. « Rentrez bien ! » D'un léger signe de la main, je les salue avant de reporter mon attention sur Arlo. « J'ai pas été trop horrible ? Ca va aller tu penses ? »

Il essayait de se montrer le plus présent possible des deux côtés de la table ; dans le présent pour Antoine qui vit cette épreuve avec lui de sa propre manière, et dans le futur auprès de Margault et Raphaël si toute leur théorie se confirme. Il rit et dépose un baiser sur la joue de son petit ami qui se plaint des jeux de patience que l’écossais met en place. Leur petit jeu d’amour n’est sûrement pas au goût de la blonde, qui, probablement par gêne, change le sujet. La pression et l’idée qu’un si petit homme puisse déjà vivre tant de choses effraie le jeune couple. Aucun d’eux ne savait vraiment quoi faire ni comment, et si leur manque de connaissances dans le domaine venait à risquer la vie du petit blond, leur culpabilité serait infinie. “ Mais bordel c’est tordu.. ”. Ils sont sous le choc. La diversion n’était pas la plus légère. Les yeux braqués sur le petit qui retrouve la poussette, un au revoir de la main ponctué d’un “ Bonne après-midi, fait attention sur la route ”. La porte s’ouvre, quatres roues la franchissent et la porte se referme. “ Je pense que ça va, t’as pas été horrible, peut-être froid mais je pense qu’elle comprends que t’avais peur ” @Margault Archambault @Antoine St-Laurent

((HJ ; je pense qu'on peut finir là si ça vous va ))