Jael & Bastillefairy world and hot wine

t'étais à deux doigts de péter un câble. tu ne savais plus pourquoi t'avais accepté de suivre ta mère dans cet endroit décoré pour noël. tu détestais tout ce qui avait trait à cette période, sauf le vin chaud évidemment. t'avais bu deux ou trois verres, ça t'aidait à rendre le moment plus supportable. cependant ta mère semblait avoir disparu dans ce gigantesque château. tu lui envoyas alors un message pour lui indiquer où t'étais mais sans réponse de sa part au bout de quelques minutes, l'impatience te gagnait. à quoi servait cette excursion à quelques jours de noël si elle ne partageait pas ce moment avec toi ? depuis sa nomination au poste de gouverneur, elle devenait très sollicitée. rentrant à l'intérieur car le temps se rafraîchissait, tu visitas un peu les lieux, errant comme un visiteur sans but précis. tu voudrais rentrer à boston ou pourquoi pas profiter d'une nuit dans cet endroit tout de même grandiose. le gars d'el paso n'aurait jamais imaginé se retrouver ici un jour. alors empruntant un passage, tu faillis te faire bousculer. tu reculas d'instinct, avant de reconnaître un gars de la pfo qui s'excusait presque pour son geste. — ça ne me suffit pas, que tu répondis un peu froidement. tu ne voulais voir personne en réalité, surtout pas quelqu'un de ta maison. — tu t'es perdu ? que tu rajoutas, léger rictus sur ton visage, pas le moins impressionné de le voir te bloquer le passage.

@Jael Boehringer & @Bastille Byers
mise en page par (c) martells pour ilh

hj: je me suis permis, j'espère que ça te va

Jael & Bastillefairy world and hot wine

alors que tu n’avais pas spécialement envie de poursuivre la visite, tu tombas par hasard sur le jeune pfo au détour d’une salle dans un passage. ton intérêt pour lui grandit lorsqu’il te répondit qu’il cherchait le stand de vin chaud. ainsi donc lui voudrait se saouler comme toi quelques instants plus tôt ? tu hochas la tête, pour lui faire comprendre qu’il faisait le bon choix. ― c’est ce qu’il y a de meilleur ici. il t’invita ensuite à passer après s’être mis sur le côté pour libérer le passage. tu ne l’imaginais pas poli à ce point-là mais tu ne bougeas point. du moins, pas du tout de suite. plutôt que de te déraciner et t’éloigner de lui par la même occasion, tes opales translucides s’accrochèrent à lui. tu esquissas même un mouvement dans sa direction. ― et si tu me suivais ? je sais où c’est. une fois suffisamment proche de lui pour mieux le dévisager, tu retins l’envie de lui révéler trop tes canines, prêtes à coup sûr de le mordre. toujours à l’affût d’une chair fraîche. mais tu reculas instinctivement pour ne pas le mettre mal à l’aise, ce serait dommage de partir du mauvais pied dès maintenant.

@Jael Boehringer & @Bastille Byers
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