hey, I just met you, and this is crazy

#rplibre

Soirée de dépravation en vue. Tu mets ton fils dans un coin de ta tête et tu t’apprêtes. Entre les examens et le babillage ridicule, il te fallait un peu d’temps pour toi. C’est plus possible de foncer tête baissée. Il te faut un peu de légèreté. De quoi t’amuser. Ce soir, t’as envie de danser et d’laisser tes fiches de révision à la chambre de la Adams. En ce moment, t’es totalement morcelée. Tu te découpes entre la vie universitaire et la vie de famille. C’est épuisant. Une robe de velours noire glissée sur tes courbes et tu enfiles les escarpins qui vont bien avec. Tu t’assois ensuite devant ton petit meuble recouvert de maquillage de marque française. Un smoky eye vient sublimer ton regard et un rose pailleté vient bomber davantage tes lèvres pulpeuses. Le look terminé, tu habilles chaudement Raphaël et le déposes chez ton père où il sera surveillé et choyé. C’est désormais l’heure d’entrer en boite de nuit. Les copines s’éloignent et font leur vie. Accrochée au bar, tu descends les verres et te déplaces vers la piste de danse en folie. Les couples se forment. Toi, ben, t’es paumée, comme souvent. Et puis tout à coup, la foule s’écarte et il apparaît. Il paraît aussi bourré que toi et prêt à faire une chorégraphie à la con. Courant vers lui, espérant qu’il est prêt, tu t’envoles dans les airs et tournoies au dessus d’la foule en mouvement. Et puis ses bras se détendent pour que tu retournes sur le continent. C’est alors que le type formule un truc étonnant « Je viens de réaliser que je t'aime, et c'est incroyable. » Tu exploses de rire et poses ta main sur son coeur « Mon Roméo, c’est exactement ce que je pensais » Les cils battent vite. Tu entres dans ce jeu totalement foireux. Peut-être qu'il te confond avec sa vraie meuf, bordel, tout mais pas ça, t'as pas envie d'finir dans une bagarre de lionnes.

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@Margault Archambault

TW : drogue - alcool  
Le Royale. Il n’y a pas mis les pieds depuis longtemps, mais aujourd’hui, contre toute attente, il en passe la porte avec un immense sourire ornant son visage. Ce soir, monsieur le professeur de politique et économie international est d’excellente humeur et pour cause : il est retombé dans ses pires travers. De la drogue, ce soir, il en a pris et c’est comme sur un nuage qu’il s’avance pour rejoindre un coin du club : le carré V.I.P. Assis autour d’une table basse, il patiente, attend bien gentiment à ce qu’on lui apporte ses consommations, quant après avoir ingurgité deux whiskys single malt, il commence à danser sur place. Seulement, la musique l’entraîne et il se dit que se lever pour gagner la piste de danse est une excellente idée ! Alors, ce faisant, ayant délaissé son manteau, il arrive et fait quelques pas à la Micheal Jackson : prêt à éblouir la foule ! Un pas après l’autre, il s’essaye à une chorégraphie qui se révèle sonner bien plus juste dans sa tête, quand, soudain, les personnes présentes s’écartent pour former deux groupes distincts. Surpris, se prenant pour Moïse, il réalise que si c’est arrivé, c'est afin qu’ils se trouvent. Lui et une parfaite inconnue. Elle est blonde, arbore une robe magnifique et lorsqu’elle court vers lui, il la lève vers le ciel, pour la soutenir et la laisser ainsi survoler la foule, à l’image de cette position dans la chorégraphie de Dirty Dancing. Une fois que ses pieds touchent de nouveau le sol, une phrase s’extirpe d’entre ses lèvres charnues : « je viens de réaliser que je t’aime et c’est incroyable », si incroyable qu’il en sourit plus encore, comme un benêt. Bien sûr, elle n’est pas elle, puisqu’elle est partie, a fui Boston, mais pour ce soir, elle peut bien la remplacer, non ? Cette inconnue peut faire l’affaire, n’est-ce pas ? Oui, il le pense ou plutôt, essaye de s’en convaincre.
- « Si je suis ton Roméo, alors tu es ma Juliette. » Se saisissant de sa main, il l’embrasse, ses billes couleurs saphir plongées dans les siennes.

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@M. Ezekiel Emerson

Cette scène n’était en rien prévu. C’était absolument pas calculé. C’est du pur délire. T’es désormais sous le feu des projecteurs. Tu prends grave la lumière et l’absorbe. Et lui, il est déchaîné. Il a pas pu prendre que des verres, y a plus que ça dans son sang. La foule se fend. Un chemin direct vous relie. Il n’y a que quelques mètres. Une piste de décollage. Tu pouvais pas la louper, tourner les talons et repartir vers le bar. C’était trop tentant. C’est ainsi que tu as pris assez d’élan et que tu t’es précipitée vers lui en espérant qu’il saisisse ton intention. La collision est évitée. Tes hanches empoignées, tu décolles vers les airs et fusilles du regard l’ensemble de la salle. Le public est agglutiné tout autour de vous. La musique tourne toujours, mais tu perçois la phrase qu’il prononce. Il est shooté, mais alors totalement. Encore capable de faire preuve de discernement, tu entres tout de même dans son jeu en faisant allusion aux amoureux maudits de Shakespeare. Les corps extrêmement proches, tu sens une chaleur intense cuire tes pommettes. Il est charmant. Un festin pour les yeux. Lèvres qui caressent ton épiderme, tu penches légèrement ta tête sur le côté, le sourire coincé sur pause. Merde, il doit avoir plus d’une décennie que toi, c’est normal d’être séduite par un trentenaire ? Il a dû se bonifier avec le temps, c’est souvent le cas pour les hommes. Pour les femmes, c’est une descente progressive aux enfers. Alors ouais, ça te gêne pas qu’il puisse avoir un ou deux cheveux blancs, pas ce soir. « Tu sors d’où Roméo, parce que je t’ai jamais vu passé de mon balcon » L’assemblée se referme autour d’vous, probablement parce qu’ils s’attendaient encore a du sensationnel. Toute essoufflée, tu longes tendrement la ligne de sa mâchoire de tes doigts. « Tu es une surprise inattendue Roméo des temps modernes, puis-je te payer un verre ou te faire valser ? En fait j’ai super envie de faire pipi avant de continuer, tu m’accompagnes ? » Merde, qu’il prenne pas ça comme une invitation a déraper sévère, t’as vraiment trop bu et faut vider ce qu’ont filtré tes pauvres reins.

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@Margault Archambault

TW : drogue - alcool  
Cette scène est généralement préparée. Deux personnes conversent et se laissent aller. De coutume, Ezekiel n’aurait en rien opiné pour que cela arrive. Après tout, un homme comme lui ne se donne pas en spectacle, pas ainsi. Tout est dans le charme chez-lui, dans ses pas feutrés, sa manière de danser avec une femme corps contre corps, sans empoigner ses hanches afin de la faire voltiger. Mais ce soir, il n’est plus le même. Jamais, il doit l’admettre, lorsqu’il prend des substances illicites. D’ailleurs, il est bien plus agréable à vivre quand il est ainsi ; drogué. Cette jeune femme ne pourra pas le contester, seulement, est-ce une raison valable afin de continuer d’en prendre ? Non, évidemment. Il se peut même qu’il ne se souvienne plus de rien, à son réveil. Et c’est cela qui lui plaît tant. Vivre une soirée à l’image d’un songe, comme si rien ne s’était produit. Sa soirée, il la voit comme le fruit de son imagination et cela l’incite à continuer en restant auprès de celle qui la remplace pour la soirée. Cette inconnue est d’ailleurs bien plus sympathique, puisqu’elle ne fuit pas le pays à cause de sa présence et ça, c’est réellement appréciable ! Alors, il se laisse aller et se rapproche de l’inconnue une fois que ses pieds touchent terre. C’est comme s’il n’existait plus qu’eux dans ce club. Son corps brûlant pressé contre le sien, il ne peut s’empêcher de sourire, ses iris saphirs la couvant du regard, tandis qu’elle aussi semble apprécier le moment.
- « Je n’en sais rien. Je me suis sans nul doute perdu avant de te trouver, enfin, Juliette. » Est-ce sot de continuer à se nommer ainsi ? La réponse est des plus évidentes, mais là encore, il s’en moque. Ce soir, cette beauté blonde est Juliette et il restera son Roméo. Se trouvant comme galvaniser par cette simple idée, le bellâtre italien frisonne aux contacts de ses doigts qui suivent la ligne de sa mâchoire carrée, quand elle reprend et qu’il sourit de plus belle. N’ayant guère le temps de lui répondre, le brun termine de rire puisqu’elle l’invite à la suivre aux toilettes, ce qui peut prêter à confusion.
- « Ne brûlons pas les étapes, Juliette. » Son rire cristallin résonne, Ezekiel rayonne. « Je plaisante. » Malgré son état, il préfère le préciser. « Je te suis, mais uniquement pour prendre l’autre porte, car moi aussi, j'ai besoin de… » Inutile de continuer sa phrase, elle a saisi l’idée, il en est certain. « Ensuite, lors de nos retrouvailles entre nos deux portes, nous pourrons décider de boire ou encore, de valser. » N’est-ce pas romantique de parler ainsi alors qu’ils seront entre deux portes pour rejoindre les toilettes ? Décidément, rien ne tourne rond ce soir, mais là encore, il ne fera aucune histoire et se contentera de la garder précieusement à ses côtés, pour espérer que le temps va cesser de s’écouler et ainsi, les laisser profiter.

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@M. Ezekiel Emerson

C’est vraiment comme si tu étais propulsée dans une autre époque. Le ton de la discussion ressemble à ce que l’on pouvait retrouver dans de vieux livres poussiéreux. C’est presque un conte de fées que vous inventez progressivement. Vous êtes probablement ivres et peut-être même plus de son côté, mais tu entres dans le jeu. Tu te prénommes désormais Juliette et lui Roméo. Les identités fixées, la danse folle terminée, tu ressens un besoin profond de .. pisser. Et non, ce n’était pas une invitation à se tripoter dans un lieu verrouillé. C’était la pure vérité : ta vessie était bel et bien pleine. La bière avait été filtrée et il fallait maintenant évacuer toutes les toxines que ton corps avait en lui. Amusée par le brun au fort charisme, tu attrapes son avant bras et tu le guides jusqu’au petit coin où vos chemins se séparent. Porte droite pour les hommes, porte gauche pour les femmes. « Tu vas me manquer Roro » Le rire éclate sans aucune finesse. Tu enfonces ensuite la porte et manque de te vautrer de l’autre côté. Une demoiselle te dévisage tandis qu’elle se lave les mains. Le regard innocent, tu choisis un wc et fermes à clé derrière toi. Sautillant sur place, tu t’assois sur la cuvette et élimines ce qui a à éliminer. Sans aucune honte, tu émets un soupir de bonheur et ressors des chiottes en sursautant lorsque tu aperçois ton reflet dans le grand miroir. « C’est que moi patate » T’approchant des lavabos, tu presses le bouton pour avoir un peu de savon dans ta paume et puis tu frottes en riant toute seule. « Il a dû partir, je suis une folle dingue » Tu ris et rinces tes mains savonneuses. Tu rajoutes ensuite une couche de rouge à lèvres et puis tu sors. Tu te pointes devant la porte des mecs et bim, ça ouvre franchement et tu te prends la porte dans le nez. Chancelant en arrière, tu portes tes doigts sur ton pif douloureux. « Roméo, comment as-tu pu ! » Un filet de sang s’écoule de ta narine droite. « J’espère que tu as des économies, je vais devoir passer par la case chirurgie esthétique » La malchance qui te poursuit, tu titubes jusqu’au bar où tu arraches une serviette. Le bout tourné en une mèche fine, tu l’enfonces dans ton nez et te retrouves avec un mouchoir qui pend devant ta bouche. Roméo paraît désolé, mais tu le boudes, il vient de te dévisager, quel vilain. « Tu es marié ? Parce que je sais pas partager moi. Et je suis surtout pas en forme pour un combat » que tu prononces avec difficulté.

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@Margault Archambault

TW : drogue - alcool - sang
Le professeur Emerson n’est plus. Si ses étudiants le voyaient, ils seraient plus que surpris. Le bon terme serait : choqué. Puisque l’homme froid et implacable qui leur fait face, a été remplacer par un autre, souriant qui aime rire et qui danse comme un imbécile sur la piste de danse. Ils se demanderaient sans le moindre doute s’il est sous substance illicite et ils auraient raison. Ses pieds ne foulent plus le sol. Il se sent comme sur un nuage, d’autant plus depuis qu’il a trouvé sa Juliette. D’une admirable beauté, elle a un sens de l’humour qui lui plaît - dans cet état du moins - et il ne cesse de lui montrer sa dentition parfaite en lui souriant bêtement. Ils se retrouvent comme deux pauvres adolescents qui ont abusé d’alcool et autre de son côté et depuis lors, ils ne cessent de se comporter comme s’ils étaient tout droit sortis d’une comédie musicale. Il ne manquerait plus qu’ils chantent et tout serait réuni pour qu’ils en fasse une, qui serait inventée de toute pièce, bien qu’ils se nomment tous deux Roméo et Juliette. Riant à gorge déployée en rapport avec les toilettes et son envie de s’y rendre, puisque le sous-entendu aurait pu faire croire à plus d’un homme qu’elle désirait un instant très intime dans une cabine des WC, Ezekiel se retrouve à suivre la blonde, se frayant un chemin dans la foule alors qu’elle a saisi son avant-bras pour qu’il la suive. Sans mot dit, ils arrivent devant les portes et en fronce les sourcils. Laquelle doit-il passer ? Heureusement, sa douce Juliette semble le savoir et à ses propos, il répond, toujours sur son nuage :
- « Toi aussi, tu vas me manquer ma Juliette. » Tendant son bras afin de lui faire comprendre qu’il ne souhaite pas qu’ils se quittent, elle passe sa porte et il en fait de même, du moins, après s’être cogné la tête contre. « Merde. Il faut tirer pour que ça s’ouvre. » Il bougonne avant de se soulager. Riant quant à leur rencontre en se remémorant leur danse, il est rejoint par un inconnu qui le regarde de travers. « Si vous saviez… » Il lui souffle pour rire de plus belle alors qu’il s’éloigne et choisit un autre urinoir. *Crétin !* Songe l'italien, se disant que l’inconnu en question ne semble pas avoir d’humeur, quand il rejoint l’un des lavabos et se lavent les mains. « Wow. J’aurais pu devenir chirurgien ! » Il prononce à sa propre intention, par sa manière de faire, quand il entend ledit crétin baragouiné, qu’il en tient une sacrée couche. Ne relevant pas, c’est avec force qu’il pousse la porte, quand il termine de se rendre compte que sa Juliette était juste derrière celle-ci. « Mon adorable Juliette ! » Il s’exclame, ses mains postées devant son visage lorsqu’elle s’en va, le nez en sang. « Reviens ! » Il l’implore, la poursuit, pour s’approcher d’elle et regarder son nez sous plusieurs angles. « Je… Je ne pense pas qu’il y ait de quoi passer sous le bistouri. Enfin, sur la table de… Puisque c’est le chirurgien qui a le bistouri. » Ses propos s’embrouillent lorsqu'il se met à rire à cause de la serviette qui fait office de tige sortant de son nez, qui pendouille devant sa bouche. « Tu es adorable ainsi. » Il le pense sincèrement. « Si je fais ça, est-ce que tu as mal ? » Il donne un léger coup sur le bas de la tige, afin de voir si elle va bouger et aux dires de la blonde au visage amoché, il pince ses lèvres pour réfléchir. « Heu… Non. » Il fixe ses mains et il ne porte aucune alliance. « Je suis seul, Juliette. Pas de combat, juré ! » Le Brun lui certifie avant de l’interroger : « Je te paye quoi, afin de faire passer ton mal de nez ? » Comme si le moindre remontant pouvait faire disparaître sa potentielle douleur.