@Meaghan Flores
― dia de los muertos, parade. 31.10.22.
t'es pas très expressif sur ce que tu ressens en général. toutes relations confondues. tout ceux qui te connaissent assez le savent et ne sont même pas étonnés. d'ailleurs, ils t'en demandent pas plus. t'es pas dans les grands discours et si depuis quelques mois tu t'es un peu amélioré, c'est toujours pas ça. au moins, t'es bien tombé parce que meg, elle est comme toi sur ce point là. et c'est pas plus mal. par contre, quand tu tiens à quelqu'un, t'es plutôt le genre à le montrer en leur montrant que leur vie t'intéresses. pour meaghan, tu l'as accompagné à la rencontre de son père il y a deux ans maintenant. et pour ce soir, tu lui a proposé de passer la soirée dans les rues, éclairées maintenant par les bougies, de boston qui célèbre durant quelques jours Dia de los muertos, la très célèbre ville mexicaine. et évidemment, meaghan, ne connait que trop bien cette fête puisse qu'elle est mexicaine d'adoption. c'est bientôt l'heure de la parade et avant de vous poser quelque part pour la regarder, vous êtes passé par un des foods truck, proposants divers plats mexicains. tacos pour toi évidemment. ― bon alors... toi qui est mexicaine, ils ont bien gérés les décos et tout ? l'ambiance elle représente bien la vraie fête ou ils sont loin de la réalité ? que tu dis tout en croquant dans ton tacos.

@Mikke Fitzgerald
― dia de los muertos, parade. 31.10.22.
réponse perdue car j'ai édité au lieu de citer, rip

@Meaghan Flores
― dia de los muertos, parade. 31.10.22.
ouais t'imagines que dans le pays d'origine, ça ne doit pas être la même. toi, tu trouves que c'est déjà assez impressionnant, mais ouais, tout le monde n'a pas la tenue appropriée ― ouais j'imagine. question conne t'façon. c'est jamais aussi bien que la réalité. normal. tu te voyais pas forcement te maquiller pour l'occasion. et dès qu'elle te proposes d'y aller l'année prochaine, t'acquiesces d'un signe de tête ― j'suis chaud. je me connais, je te l'aurais proposé. puis je serais plus motivé de le faire dans le pays d'origine. l'faire ici ça sonnerait trop fake. tu sais même pas si tu seras encore ici dans un an. tu sais pas de quoi demain est fait, mais dans ta tête, t'imagines qu'elle sera pas très loin non plus. tu croques dans ton tacos, sourire léger aux lèvres à sa dernière remarque. le 'on' sonne plutôt pas mal à tes oreilles. et après avoir avalé ta bouchée, tu lui dis arquant un sourcil ― non mais ouais j'suis sur que je vais kiffer. après rien que l'ambiance là, je trouve ça cool donc... et même si je suis pas trop maquillage, je sais que là bas, je serais à fond dedans. autant faire les choses entièrement. clairement. si tu dois fêter ça au mexique, autant vivre cette fête à fond, ne laissant aucune coutume de côté.

@Mikke Fitzgerald
― dia de los muertos, parade. 31.10.22.
Je l'écoute parler et ça me fait sourire, parce qu'il a l'air vraiment motivé à ce qu'on fasse ça. En réalité, on s'en fiche un peu de savoir où on sera, ça ne nous empêchera pas d'aller au Mexique. Qu'est-ce que ça change qu'on soit à Boston, au Canada, en Amérique du Sud ou ailleurs ? Peu importe où on se trouve, puisqu'on a prévu de s'y trouver ensemble. Quand j'y pense, il n'y a pas grand chose qui me retient à Boston. Lauren a sa vie, elle bosse comme une folle et quand elle ne bosse pas elle est avec Macy. J'hausse les épaules, "Je dirais pas que ça parait fake c'est.. un peu bizarre je vais pas te mentir mais ça fait plaisir" Ça fait plaisir de voir qu'on s'intéresse à une autre culture, ça fait plaisir de retrouver un petit bout de chez moi ici. Mes yeux s'arrondissent quand il dit qu'il le fera à fond quand on le fera là-bas, "Sérieux ? Avec le maquillage et tout et tout ?" Petit sourire en coin, je croque à nouveau dans mon burrito avant de dire, "En vrai ça peut être subtile, pas obligé d'en faire des caisses" Toutes ces festivités, ça me donne envie d'aller au Mexique. Je ne pense pas que je voudrais y revivre mais aller y faire un tour - en réalité, l'idée de bouger me plait de plus en plus quand j'y pense. Je désigne un morceau de trottoir libre sur lequel nous pouvons nous assoir alors qu'on nous annonce que la parade ne va pas tarder à commencer. Je continue à manger et je grimace, "J'aurais du prendre un café il commence à faire froid là, tu veux un truc ?" Je me redresse pour regarder autour de moi, roulant dans mes mains l'aluminium maintenant vide qui contenait mon burrito. Il doit bien y avoir un café ou un stand de boissons chaudes quelque part, non ?

@Meaghan Flores
ouais après tout elle connait mieux cette fête que toi. pas difficile. toi t'y connais rien aux fêtes mexicaines, ni à leurs coutumes. c'est pas faute d'avoir deux potes ayant vécues là bas. entre meaghan et lauren, tu devrais en connaitre pas mal, mais faut dire que t'as jamais vraiment posé de questions sur les coutumes mexicaines ― non non, soit je fais les choses à fond, soit je fais rien. bon évidemment, une fois que tu devras le faire tu vas râler parce que tu veux pas mettre autant de maquillage. là, c'est surement parce que t'y es pas. vous trouvez quelques places de libres sur un des trottoirs et vous vous y installez, toujours votre repas en main. relève le regard vers elle, alors qu'elle cherche du regard un stand pour acheter un café. tu te relèves puis fait de même. t'as pas trop froid toi, mais tu dis pas non quand même à un café. c'est jamais de refus après un tacos. tacos que tu termines rapidement d'ailleurs ― assis toi, garde nous la place, j'vais faire le tour et je nous ramène ça. et avant de la laisser, tu retires ta veste et lui balances ― tiens met ça sur le dos. j'ai pas froid perso. puis tu choppes quelque part un stand à café et reviens vers elle avec deux, quelques minutes plus tard. tu lui tends, puis t'assois à ses côtés ― bon, ça traine là. tu portes ton gobelet à tes lèvres pour en boire une gorgée.

@Mikke Fitzgerald
― dia de los muertos, parade. 31.10.22.
En réalité, je ne sais pas trop si je me sens complètement Mexicaine. Certes, j'ai grandi là-bas, mais que pendant les huit premières années de ma vie - je suis ensuite partie aux Etats-Unis et j'ai passé aujourd'hui plus de temps sur le sol américain que mexicain. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai décidé de demander la citoyenneté américaine et que je l'ai obtenu l'année dernière. Le Mexique reste cher à mon coeur et il me rappelle que je viens de là-bas quand je suis trop en colère et que mon accent reprend le dessus. C'est rare, mais ça peut arriver. Je suis surprise qu'il propose de faire les choses à cent pour cent l'année prochaine, mais ça fait plaisir aussi. J'ai été light moi même cette année avec juste ma robe noire et ma couronne de fleurs. J'hoche la tête à ses instructions et je m'assoie sur le bord du trottoir, attrapant sa veste au passage. Je la mets sur mes épaules le temps qu'il aille cherche nos cafés et quand il revient je le remercie en prenant mon gobelet. "Oh putain ça fait du bien", que je dis avant d'amener la boisson brûlante à mes lèvres. Je ris à sa remarque, "Arrête de râler !", que je lance avant de voir quelqu'un passer avec des fleurs comme celles que j'ai dans les cheveux en tout genre : en bandeau, en élastique pour les cheveux et en broche. Je lève la main pour l'interpeler et je donne mon gobelet à Milkke, "Tiens moi ça deux secondes" Je sors mon porte monnaie et je lui demande une fleur orange en broche. Je lui tends un billet et quand il s'éloigne, je me tourne vers Mikke, "Bouge pas" Je glisse l'aiguille dans le tissu de son haut au niveau de son pectoraux pour fixer la fleur et je reprends mon gobelet, "Voilà, maintenant t'es prêt", que je lui dis en souriant en coin. Le peu de lumières encore allumées s'éteignent alors et la parade commence : elle est pleine de couleurs qui brillent dans le noir, la musique est entrainante. Les chars défilent et je bouge mon buste au rythme de la musique, riant lorsque des "squelettes" passent sur les côtés pour lancer des pétales de fleurs sur les spectateurs. Cette ambiance me ramène tout droit au Mexique et j'ai une pensée pour ma mère, que je n'ai jamais connue et qui a donné sa vie pour me donner la mienne. Les larmes me montent aux yeux mais Meg elle connait que trop bien le contrôle pour les laisser prendre le dessus - je suis contente d'être ici, et encore plus en compagnie de Mikke.

@Meaghan Flores
râler toi ? un peu ouais. faut dire que ya l'monde qui s'entasse autour de vous et surtout devant vous. que t'as pas envie que ça dure encore plus longtemps sinon tu vas devoir en demander à certains de virer de devant ton champ de vision. toujours des boulets qui viennent gâcher les soirées ― c'est quoi ? tu vas où ? tant de questions qui restent sans réponse. t'attrapes le gobelet qu'elle te tends après avoir interpelé un mec qui vendrait des trucs, tu sais pas trop quoi pour le moment. t'es dans l'interrogation la plus complète, jusqu'à ce qu'elle revienne vers toi, épinglant une fleur à ton pull. arques un sourcil en baissant le regard en direction de cette fameuse broche. elle reprend sa boisson chaude, tandis que t'admires la broche fleurie, sourire léger aux lèvres ― parfait. maintenant on est assorti. en faisant référence à sa couronne de fleurs évidemment. et au même moment, tu fais signe au gars de devant de se pousser un peu parce que la parade démarre. l'ambiance devient de plus en plus festive et t'arrives un peu à te décoincer au fur et à mesure. en réalité, ce genre de fête, ça t'as toujours un peu attiré. et t'en a découvert des tonnes durant l'année passée. t'as le smile aux lèvres, émerveillé comme un gosse devant les chars qui défilent, jetant des pétales de fleurs avec meg. ouais t'es dans l'délire jusqu'au bout. mais tu captes bien vite l'émotion de meg. tu la connais à force. pourtant, t'es pas du genre à relever quoi que ce soit. tu lui donnes juste un coup d'épaule, puis t'approches d'elle, passant un bras derrière son dos pour t'approcher encore un peu plus et lui intimer au creux de l'oreille ― pas trop froid c'est bon ? ça commence à cailler de plus en plus. heureusement, le café aide à se réchauffer.

@Mikke Fitzgerald
― dia de los muertos, parade. 31.10.22.
Il dit qu'il veut faire les choses bien alors j'essaie de l'immerger un peu plus dans cet univers. Le but de cette fête n'est pas de pleurer les mots, au contraire : c'est de fêter leur passage sur terre et dans nos vies, c'est se souvenir d'eux. Alors c'est coloré, c'est festif et c'est l'occasion de se montrer sous son meilleur jour aussi. Je choisis une fleur orange parce que je trouve que c'est la couleur qui représente le plus cette fête et je l'épingle sur son pull. Je vois bien le petit sourire sur ses lèvres et ça me fait bizarre, parce que j'ai pas la sensation d'avoir déjà vu Mikke sourire autant. Le pire, c'est qua ça continue : il apprécie vraiment la fête et l'ambiance de la parade et ça me fait sincèrement plaisir de voir que ça lui plait - ça renforce mon idée qu'il va vraiment adorer la fêter au Mexique l'année prochaine. Quand l'émotion me submerge, je sens son petit coup d'épaule et j'esquive un petit sourire, parce que je sais qu'il ne dira rien, parce qu'il sait que ça me mettrait mal à l'aise. Au lieu de ça, il se rapproche, m'attire un peu plus contre lui et je ne peux pas mentir, ça me fait quelque chose. On a jamais été forcément très démonstratifs, mais ça me plait. Ça me plait vraiment beaucoup. Il me demande à l'oreille si j'ai pas trop froid et la tête se secoue de droite à gauche; il est difficile de cacher ce sourire débile sur mes lèvres. J'pense que si je me voyais d'un point de vue extérieur je me foutrais de ma gueule. "Plus maintenant, non..", que je dis en le regardant. Je ne prête même plus attention à ce qui nous entoure : la musique, la parade, le monde tout autour. Je me contente juste d'approcher mon visage du sien pour attraper ses lèvres dans un baiser. Non, on a jamais été très démonstratifs et encore moins en public mais à cet instant là, je m'en contrefiche. Y'a définitivement quelque chose qui a changé entre nous, je rêve pas ? J'ai jamais voulu me lancer avec personne, j'ai jamais voulu m'attacher à personne et à l'heure d'aujourd'hui, je ne me vois faire ça avec personne d'autre que lui. Quand mes lèvres se séparent des siennes je ris doucement contre celles-ci. Y'a mon coeur qui tambourine dans ma poitrine à une vitesse folle. C'est déroutant et tellement excitant à la fois. Le dernier char qui vient de passer provoque une orde de hurlements autour de nous et des milliers de petits confettis volent dans le ciel, mais tout ce que je vois à cet instant, c'est lui. Nous.

@Meaghan Flores
tu ne sais pas si c'est l'ambiance qui te rends aussi festif, ouvert et souriant, mais ça te vas plutôt bien mikke; tu t'amuses ce soir, tu profites de chaque instant que la soirée t'offre. et quand tu vois que l'émotion commence à la submerger, tu viens doucement te coller à elle, lui demandant si elle n'avait pas trop froid. surtout une excuse de t'approcher d'elle. t'aurais pas pu trouver mieux comme compagnie ce soir, ici, que la sienne, faut le dire. son regard qui capte le tien. sourire au coin des lèvres, quand elle semble apprécier le geste. il est rare de vous voir aussi proche, au milieu d'une foule, mais il faut bien un début à tout. puis t'en a envie, alors pourquoi te retenir ? tu comprends vite que c'est réciproque quand ses lèvres se posent doucement sur les tiennes. puis son rire rempli de malice, beaucoup trop contagieux. mikke qui rit ? vraiment faut vous voir entrain de rire, sous une pluie de confettis, comme ci le monde autour de vous n'existait pas. une vraie scène de film romantique. ya pas à dire. pourtant, c'est bien vous. meg et mikke. et pour le coup, t'en a rien à faire qu'on vous regarde.  que des gens que vous connaissez tombent sur vous. il n'y a juste qu'elle et toi qui comptent. autant profiter de l'instant. c'est pas le genre de chose qui se reproduira souvent. vos rires qui résonnent et un confettis qui vient se foutre dans ta bouche, te faisant faire une tête horrible, essayant de te dépatouiller de tout ça en tirant la langue, chouette image ― qu'est c'que.. tu viens retirer le confetti de collé sur tes lèvres, puis regarde enfin autour de vous. là, tu comprends ce qui se passe. la beauté de la scène, l'ambiance et tu te dis que ça fait du bien de voir un peu les gens heureux. en tout cas, toi tu l'es. ça faisait longtemps. regard qui se repose sur elle, tu captes aussi à quel point elle est canon ce soir. ― attention ! bouge pas ! t'as un truc dans les cheveux! et tu tires une tronche de trois kms comme ci elle avait un truc affreux dans les cheveux. et quand tu viens à lui retirer, tu lui montres juste que c'est quelques confettis, rien d'fou.

@Mikke Fitzgerald
― dia de los muertos, parade. 31.10.22.
Il parait que perdre quelqu'un nous aide à réaliser à quel point cette personne était importante dans notre vie et c'est clairement ce qu'il s'est passé quand Mikke est parti. J'me suis replongée dans les études à cent pour cent, j'ai tout donné pour être la meilleure et malgré que ça soit ce que j'avais fait toute ma vie, je sentais que c'était différent, parce qu'il y avait cet espèce de manque et le manque, c'était lui. Depuis son retour, je sens aussi cette différence : c'est positif, c'est agréable. Un peu effrayant, certes. Mais tellement agréable. Si j'étais avant vraiment pas fan à l'idée que qui que ce soit au courant de ce qu'il se passe entre nous, je m'en fous maintenant : j'me sens vraiment bien avec Mikke et même si on est encore un peu timides dans nos mots et nos gestes, je pense qu'on le sent - que c'est réciproque. Je le sens dans la manière dont il passe son bras autour de moi, dans son rire contre mes lèvres après que je l'ai embrassé à la vue de tous. L'explosion de confettis nous en met plein la vue et j'hausse les sourcils quand je le vois grimacer, pouffant de rire en réalisant qu'il était en train de bouffer les petits morceaux de papiers colorés qui tombent sur ciel. "Fais gaffe, c'est pas comestible", que je lui dis pour plaisanter avant de tourner la tête pour voir le dernier char s'éloigner et les gens autour de nous qui commencent à se disperser. Quand il m'interpèle, je crains le pire : je cache mon visage entre mes mains, penchant la tête en avant vers lui, "Quoi quoi ? Enlève le, vite !", que je demande, persuadée qu'il s'agit d'une bête ou une connerie du genre. Quand je relève la tête et que je vois qu'il me montre juste quelques confettis je m'offusque : "Mais !", que je lance en riant avant de lui donner un petit coup d'épaule complice. Je remets bien la couronne de fleurs dans mes cheveux et je me décide de me lever, gardant sa veste sur mes épaules. Je tends ma main vers lui pour qu'il la prenne et je l'aide à se lever. Les doigts se resserrent entre les siens pour garder sa main dans la mienne et on commence à marcher à travers la foule. Le regard se pose sur nos mains, un sourire non contrôlé vient se dessiner sur mes lèvres et je regarde Mikke, lui disant, "J'pourrais m'y habituer" A ça, à nous. A des petits gestes affectifs ; pas au point d'en devenir mielleux comme la moitié des couples qui se roulent des galoches H24 devant tout le monde, mais à ce genre de petits gestes, discrets, mais qui me donnent un sourire à la con sur les lèvres.