LIAISONS DANGEREUSES  
@Théodore Hawthorne & @Naya Domingues & @S. Manny Ferrer

T’as céder, Naya. Manny t’a eu ou tu l’as eu parce que finalement tu es plutôt douée pour accumuler les victimes. Tu lui as même demandé de revenir ce soir. Le son de ces mots qui flottent dans la pièce et tu n’es pas vraiment à l‘écoute. Tu ne voulais pas faire la discussion, pas ce soir. Nulle envie de jouer au chat et à la souris, juste besoin qu’il te fasse tout oublier. T’as cette colère en toi, adrénaline qui te fait perdre le contrôle. Tu ne veux plus jouer, non là ça fait trop mal. Théodore est encore allé retrouver cette fille de sa confrérie, Orphéa et tu sens bien qu’il t’échappe lorsqu’il est prêt d’elle. Tu te sens consumé par la jalousie, cette peur dévorante de le perdre. Tu devrais pourtant n’en avoir absolument rien à faire, parce que tu sais qu’elle ne fait pas le poids et pourtant... Tu es rongé par le questionnement, est-ce qu’il la touche comme toi ? Est-ce qu’il lui offre des cadeaux aussi ? Est-ce qu’il la laisse voir dans le fond de ces prunelles.  
Ta main qui serre le verre et tu réalises que Manny est la meilleure option pour toi ce soir. Tu l’as faits venir pour une seule raison, qu’il te fasse passer l’envie de meurtre qui ne te quitte pas. Tu regardes l’homme à tes côtés et il est beau tu ne peux pas le nier. Pourtant, au fond de toi tu sais que tu ne ressentiras pas la même chose. Tout est fade quand ça ne vient pas de lui... Celui qui ne veut pas quitter ton esprit. T’as besoin de l’aide de Manny ce soir. Lui il en a une autre qui l’attendra ce soir. Il se fou sans doute de toi dans le fond, ne l’intéresse que tes courbes féminines parfaitement dessiné. Tu poses ton verre et retire celui de Manny de ses mains pour venir te mettre à califourchon au-dessus de lui sur le canapé.  

— " Je veux plus discuter, je veux que tu me fasses tout oublier ce soir.  “  

Je suis honnête, je me fiche royalement de ce qu’il peut me raconter. Je viens glisser ma main sous son menton pour l’obliger à venir accueillir mes lèvres. Je ne lui laisse aucun répit, j’ai besoin de noyer toute cette frustration. Mes mains sont déjà parti explorer sa peau, alors que mon bassin se presse contre le sien.  

Il n’a pas réfléchi, il ne s’est pas posé de question, ce n’est pas le genre à Manny, de toutes les façons. Il est plutôt du genre à se réjouir de toutes les occasions. De profiter, sans s’interroger au sujet des relations. Et même si oui, il n’a pas réfléchi… Il ne peut nier qu’il a été surpris. L’espagnol a même hésité lorsqu’il a vu le prénom de Naya sur son téléphone s’affichait. Sa présence quémandée par la brune le laissant dubitatif, c’est vrai, bien qu’ils se soient rapprochés la dernière fois qu’ils se sont croisés, jamais il n’avait été prévu de recommencer. Cela dit, sa curiosité, ses faiblesses masculines l’ont poussé à accepter. Comme il le dit parfaitement lui-même, il faut savoir le pardonner, ce n’est qu’un homme après tout. Et les femmes savent, un peu trop, le rendre fou.

Alors le voilà, posé sur la banquette de ce bar bruyant, dans lequel il n’est pas un habitué. Ce qui n’a pas empêché le fait qu’il laisse à l’entrée pour une place vip un énorme billet. Les doigts enroulés sur son verre, il boit une gorgée tandis que son regard balaie les courbes de la demoiselle qui a voulu être, cette nuit, accompagnée. Et si lui reste silencieux, il se laisse surprendre par la douceur de sa main qui retire le cocktail de ses phalanges, par ce corps qui vient se mouvoir au-dessus de lui, par les mots qu’elle lui dit ; " Je veux plus discuter, je veux que tu me fasses tout oublier ce soir. “ Les sourcils de l’homme une seconde froncé, interloqué face aux mots, et bien assez malin pour deviner qu’il n’est ce soir qu’un pansement, un objet. Cette impression elle se renforce quand elle se permet de l’embrasser. Malgré leurs lèvres scellées, il inspire longuement, une lutte intérieure parce qu’il n’est pas du style a profiter d’une jeune femme désespérée… Non, il est beaucoup plus classe que ça, et pourtant… Pourtant ses paumes vont se glisser sur elle en un acte prendre machinal tant son amour des courbes féminines n’a pas d’égal. Et même s’il la caresse, quand de l’embrasser, il s’arrête, il souffle entre le boucan ambiant « T’es sûre que c’est ce que tu veux ? » Baratineur probablement trop soucieux.

@Naya Domingues & @Théodore Hawthorne

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LIAISONS DANGEREUSES  
@Naya Domingues & @S. Manny Ferrer

La portière claque durement dans la nuit, couvrant parfaitement le bruit devenu sourd de la musique et de la masse festive s’amassant autour du bar. Tu aperçois sa chevelure blonde et un bout de sourire, souvenir volé, avant que le uber ne démarre et s’éloigne rapidement. Tu demeures un moment, le regard dans le vide, cherchant dans l’obscurité le scintillement de la carrosserie, un bruit de moteur, le moindre signe de sa présence. Le glas du départ sonne et déjà les bataillons féroces de la solitude s’abattent sur toi. Théodore, tu peux encore sentir l’effluve de son parfum mais elle n’est plus là. Partie. Déjà. Un soupire d’épaisse fumée de cigarette t’échappe se mêlant au froid de la nuit. Seul. Encore. Tu souris tristement au venin qui te brûlant l’esprit transforme l’horizon en une forme mouvante et vaporeuse. L’alcool est un salvateur bien destructeur. Orphéa n’est plus là et rien ne chasse tes mauvaises fièvres désormais. Ton désarroi anéanti toute opportunité de fin tranquille pour cette nuit. Ton ire démente retrouve sa route et bientôt le moindre individu te semble haïssable. Elle semble avoir épuisée toutes les possibilités de toi pour aujourd’hui et il ne lui reste plus qu’à retrouver la quiétude de son foyer. Un nouveau soupire et ton mégot vient se loger dans les égouts. Il serait sage que tu rentres chez toi également, peut-être même devrais-tu contacter Naya. Votre chaos pourrait certainement chasser cet étrange sentiment qui te saisi maintenant. Pourquoi ? Comment ? Qu’est-ce donc que cette palpitation ? Peu importe, tu désires encore partager ta sueur avec les idiot.e.s suant et s’entassant dans l’exiguïté du bar. Tu pénètres à l’intérieur, te glissant parmi les corps. Ton regard traîne sur l’endroit, cherchant une compagnie lorsque ton regard s’accroche sur une chevelure connue. Un mouvement fluide depuis l’espace VIP. Ta mâchoire se serre inconsciemment et l’alcool ne te laisse guère le loisir de réfléchir plus longtemps. Naya est ici, accompagnée, osant outrager ta présence par quelque divertissement. Pas maintenant, Théodore. Pourquoi ? Ton cerveau lutte pour ramener la raison à la surface mais elle se noie dans le torrent d’alcool que tu as pu ingurgiter. Ta démarche se fait rapide et tu dépasses un videur bien connu pour entrer dans leur box. Leurs lèvres s’animent machinalement, vieille rengaine bien connue. Tu te racles légèrement la gorge, observant l’homme l’accompagnant. « J’espère que mon jouet te plaît. »

If I could escape I would, but first of all let me say. I must apologize for acting stank, treating you this way cause i've been acting like sour milk fell on the floor. It's your fault, you didn't shut the refridgerator maybe that's the reason i've been acting so cold ?.

 
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@Théodore Hawthorne & @Naya Domingues & @S. Manny Ferrer

Tu l’as appelé, c’était sans doute la pire des idées, mais t’as pas réfléchi. Manny, il t’a donné du plaisir à votre dernière rencontre, tu as découvert qu’il était un bon joueur. T’avais besoin de quelqu’un qui aime bien trop la chaire fraîche pour refuser. Tu sais comment l’avoir, tu as même fini par le cerner et comprendre comment il fonctionne. Alors tu joues avec le feu et tu l’attises. Vos yeux bleues qui se percutent et tu te laisses entraîner. Pourtant, Manny semble sur la réserve quand tu ne veux qu’une seule chose qu’il s’abandonne à toi ce soir. Qu’il soit chanceux tu lui offre un second round et deux fois plus de plaisir. T’as pas peur qu’il tombe amoureux, Manny te voit juste comme une énorme conquête dont il est fervent. Tu pourrais te jouer de lui un peu plus, mais tu as d’autres préoccupation que l’entendre parler de banalités. Tu sais pourquoi il est là et il le sait aussi. Alors tu prends le dessus, à califourchon au dessus de lui, tu lui voles un baiser. Réceptif au début. Tu sens ton sang pulser et ça te fait un bien fou. Les doutes l’envahissent quand même parce qu’il met fin aux baisers et toi tu grognes entre tes lèvres. « tu es sûre que c’est ce que tu veux ? » Évidemment que tu es sure de toi. Comme si c’était la première fois. Tu n’es pas de celle qui tombe amoureuse, plus maintenant. Tu veux juste guérir cette solitude immense qui t’accompagnes depuis des jours. Depuis qu’il t’as abandonné et que c’est lui qui parvenait à remplir le vide tout autours de toi.

— " Je n’ai jamais été aussi sûre que je te veux, Manny.  “  dis-tu en le regardant dans les yeux.

Tu sais parfaitement qu’il en a envie. Il faut qu’il lâche prise également pour t’accompagner en Enfer juste une heure. Tu reviens l’embrasser et tu y vas avec douceur cette fois. Tu veux faire grimper le désir chez ton partenaire. Lentement, tu le sens ce détendre, ça devient plus torride entre vous. « J’espère que mon jouet te plaît ? » Tu te figes, la contre ses lèvres. Cette voix tu l’as reconnaîtrais entre mille. Tu sens une colère, une rage t’envelopper. C’était lui et toi pour toujours et il t’avait lâché. Tu te redressais et tu finissais par affronter son regard. Théodore. Le voir la face à toi ça te percute et y a ton cœur qui fait un bon. Cette flamme dans ces yeux tu l’as connais par coeur. Qu’il t’appelle encore son jouet, te fait dégoupiller.

— " Je ne t’appartiens pas, dégage. “ que tu siffles alors entre t’es lips en rêvant à l’assaut du coup de Manny envie envie. Vas-y régale toi Théodore, voit ce que tu n’auras plus jamais.

A la vue de ce qu’était leur relation il y a de ça quelques jours, quelques mois, il avoue volontiers, sans rechigner, que ce retournement de situation est encore plus inattendu que ce qu’il pourrait le penser. A la voir se tortiller dans ses bras, quémander d’être traitée comme un objet, il se plaît à la faire languir, se joue d’avance des supplies qu’elle pourrait lui dire. Alors le regard dans le sien, la brune prononce enfin : " Je n’ai jamais été aussi sûre que je te veux, Manny. “ Soit, il accepte donc les règles de ce nouveau jeu.

Sur le corps de la demoiselle, il laisse glisser ses paumes, à force de caresses il apprivoise ses courbes qu’il ne connaît pas encore par cœur, mais pour lesquelles il se damnerait. Il accueille à nouveau les lèvres de Naya, l’embrasse dans le seul but de faire augmenter sa fièvre, bien qu’elle semble ne pas avoir besoin de lui pour cela. Jusqu’à ce qu’elle se fige pour une raison qu’il ne comprend pas. « J’espère que mon jouet te plaît. » Indifférent aux paroles qui viennent d’être prononcées, il arque un sourcil seulement parce qu’elle se détache de lui dans le but de répondre au second qui vient de faire son apparition. " Je ne t’appartiens pas, dégage. “ Acteur dans un film pour lequel il n’a pas signé, il laisse, dans un premier temps, Naya gérer ses problèmes, il envisage même de rester passif face à leur délire de gamins. Mais parce qu’il y a ce ressentiment qui vient le tracasser, l’idée d’être transformé en pantin entre ses mains … Si bien qu’il pose ses phalanges sur celles de Naya accrochées à son cou, l’arrête afin de longuement la considérer, et balancer à l’intrus une question qui sonne comme une vérité. « Tu comptes regarder ? » Autrement dit, personne ne l’a invité.

@Naya Domingues & @Théodore Hawthorne

 
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@Naya Domingues & @S. Manny Ferrer

Quel petit jouet irritant… Piètre urticaire s’amusant des éruptions de ta colère, attisant de jolies papules rosées sur l’ensemble de ta jalousie. Possession. Lésions superficielles nées de ses liaisons sans saveurs, sans panache. Quel spectacle ennuyeux que l’exhibition de sa perdition. Simple divertissement qui ôte son carcan pour tirer les ficelles de sa marionnette… Lequel d’entre vous mérite-t-il le plus la couronne Théodore ? Le jouet ? La marionnette ? Ou l’idiot qui observe ce petit jeu, souffrant de ne plus avoir de place pour poser ses billes ? Ta partenaire semble être en bonne compagnie, toi qui pensais avoir marquer ta proie des dents suffisamment fort pour que jamais elle ne se détourne, voilà que tu es seul. Dis-moi, pourquoi souhaites-tu autant qu’elle demeure à tes pieds, prêt à lui enfiler un collier autour du cou ? Tu sens au fonds de ta poitrine ton cœur déjà sclérosé te démanger nerveusement. Souviens-toi, c’était votre engagement : ne rien attendre de l’autre, rendre vos nuits moins longues. « Je ne t’appartiens pas, dégage » Néanmoins, ce petit jouet irritant redonne une couleur à la morne existence et il est impossible qu’elle se défile auprès d’autre. Peu importe ce qu’elle peut bien se mentir, elle t’appartient. Ses yeux, sa peau, sa bouche qui s’amuse à embrasser celle d’un autre homme. Un rire narquois t’échappe face à sa colère et tu ne bouges pas d’un centimètre, continuant de regarder cette vaste plaisanterie. Elle semble même redoubler d’ardeur par ta simple présence… Tu aurais presque de la pitié pour ce stéréotype masculin, il n’est qu’un pion dans la machinerie de Naya. Certainement qu’il le sent puisque rapidement il arrête les effusions. « Tu comptes regarder ? » Théodore, il serait plus intelligent de partir mais au contraire, tu t’installes sur la banquette face à eux. « J’adore voir mon jouet utiliser ses petits pions pour me rendre jaloux, ne vous arrêtez pas je prends un plaisir d’enfer. »

If I could escape I would, but first of all let me say. I must apologize for acting stank, treating you this way cause i've been acting like sour milk fell on the floor. It's your fault, you didn't shut the refridgerator maybe that's the reason i've been acting so cold ?.