Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityceux qui ont l'habitude d'être dans la tempête croient que le calme est un piège ► taylor
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -40%
    Le deal à ne pas rater :
    Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
    59.99 € 99.99 €
    Voir le deal

    ceux qui ont l'habitude d'être dans la tempête croient que le calme est un piège ► taylor
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 18 Sep - 13:38
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Clap de fin. Dernière scène du film de la vie qu'était la sienne, une vie où vie sociale rimait avec un quotidien déjà perdu de vue, où les apéros italiens avaient déjà perdu de leur saveur, l'extase goût des pâtes devenu lointain souvenir, tels les paysages qui avaient réchauffé son cœur de pierre, le temps de quelques jours, accompagné de sa personne préférée. Scène finale. Une spontanéité remplacée par une routine, différemment excitante mais tout aussi plaisante. Des semaines sans prendre un jour de congé, prolongeant ses gardes à en perdre l'ordre des jours, profitant de chaque occasion pour voler les opérations intéressantes, se faisant à l'occasion détester par les internes dont il avait hérité, contrebalançant clairement son besoin de rester focus sur cette vie qu'il avait choisi, qu'il aimait et qui l'inspirait. Devenir le meilleur, apprendre encore et toujours, perfectionner et inventer. Camille se rendait bien compte que travailler autant n'était pas correct envers son corps et son esprit mais ce choix lui procurait un certain plaisir, celui de se déconnecter de ses pensées, de s'offrir un refuge mental verrouillé et de ne rester concentré que sur une chose : la pédiatrie. C'est ainsi que Camille marcha jusqu'à l’accueil, concentré sur la lecture d'un rapport qu'il devait valider par sa signature. Le regard perplexe, fronçant ses épais sourcils, ne se rendant compte du regard fatigué qui l'habitait, semblant pourtant si professionnel dans son uniforme de médecin. A quelques mètres du bureau, il releva les yeux pour soudainement s'arrêter, incapable de faire un pas en avant, les souvenirs remontant à la surface, s'infiltrant dans ce dit refuge qu'il pensait verrouillé. Tay. La belle Taylor dans sa tenue d'interne, captant la lumière extérieure pour former une aura des plus majestueuse, se reflétant tout autour d'elle. Gardant un instant les lèvres entrouvertes, il se ressaisit avant de devoir affronter une réalité qu'il ne voulait pas, faisant donc demi-tour pour s'engager d'un pas vif dans ce couloir qu'il venait d'emprunter. Avait-elle eu le temps de le voir ? Pourquoi ne voulait-il pas s'expliquer ? Qu'est-ce qu'elle avait fait de mal ? Des questions devenues quotidiennes alors qu'il l'avait embrassée, quelques mois plus tôt, optant pour couper toute communication, préférant la fuite à l'expression de ses émotions envers la demoiselle qui lui faisait chavirer l'âme. Il bouscula un membre du personne, s'en pour autant s'excuser, traçant sa route tout droit, direction le déni, pourtant, contre toute attente, il s'arrêta, fixe devant une porte qu'il ne connaissait que trop bien, une des chambres de repos du personnel, là où ils avaient passé leur première nuit ensemble, se frôlant comme deux adolescents le faisaient, pour finalement s’entrelacer alors que leurs songes s'étaient imbriqués durant quelques heures. Frôlant la poignée un instant, plongé dans ses souvenirs, il ne s'aperçut qu'au dernier moment de la présence de la demoiselle, juste derrière lui, n'osant se retourner, n'osant non plus avancer. Il avait passé ces derniers mois à l'éviter, fuyant les explications qu'elle méritait, chassant son regard qui le transformait, ne voulant prendre le risque d'être à nouveau tenté de rejoindre leurs lèvres et ainsi, de ne former qu'un.

    @Taylor V. Foster
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 20 Sep - 10:21
    taggercitereditionsupprimeradresse


    Boston – MGM
    22 09 2022

    Ceux qui ont l'habitude
    d'être dans la tempête...


    Accoudée au comptoir de l’accueil du service pédiatrie, je profite d’un temps de calme dans ma journée, pour papoter avec la demoiselle en charge des entrées. Collègue et amie depuis quelques années déjà, j’en suis donc dans cette discussion au moment où je me dois de lui présenter des excuses car je n’étais pas là cet été, et j’ai raté cette fête de fiançailles qui semblait être le plus beau jour de sa vie. Et j’imagine qu’il le restera jusqu’au jour du mariage, sans penser à celui où naitra son premier enfant. Je fais des plans sur la comète, plus elle parle, et plus je lui imagine un futur quelque chose de cliché et probablement un peu bête. Mais je suis certaine que romantique comme elle est, c’est ce qu’il se trouve aussi dans sa tête.

    Puis quand je me fonds dans un rire au moment où elle m’explique qu’elle n’aurait jamais pu rêver mieux que lui-même s’il prend toute la place dans le lit, je déporte mon regard sur le côté, me heurte à une silhouette que je connais. Que je n’ai pas croisé depuis longtemps, trop peut-être, je ne sais pas vraiment. Il faut dire qu’entre nous, ça a toujours été délicat, et je n’arrive jamais à déterminer ce que j’attends de lui ou ce que lui attend de moi. Quand je nous croyais sur le chemin de l’amitié, il y a eu ce baiser volé et depuis… Depuis plus rien, un silence assourdissant, et même pas le croiser à l’hôpital, étrangement. Évitée volontairement. De le constater, c’est douloureux, en dedans.

    Alors je balance à la volée à mon amie que je dois y aller, accélère le pas afin de rattraper cet homme qui semble pourtant, dans sa vie, ne pas vouloir de moi. Et comme si je savais où il comptait aller, c’est face à la porte de la salle de repos que je me heurte à son dos. Une longue inspiration, avant de me risquer à une piètre discussion. « Donc c’est ça, ton genre ? » amorce, plus agacée que ce que je ne croyais, déteste pourtant me donner en spectacle, mais ne pouvant pas m’en empêcher. « T’embrasses et tu disparais ? » Sans penser au fait qu’il était sans prévention, le fameux baiser.

    MADE BY @ICE AND FIRE.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 20 Sep - 19:39
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Impossible de ne pas accepter ces mots enrobés de ressentiment, l'énergie de la jeune femme légitimait certaines de ses émotions obscures qu'elle semblait avoir contre lui. A juste raison. Des mois sans donner signe de vie, suite à ce baiser spontané qui les connecta dans une dimension spatio-temporelle si troublante. D'ailleurs, c'est au réveil qu'il prit peur, émergeant d'un nuage de marshmallow, des émotions positives qu'il ne reconnaissait pas, des émotions qu'il ne méritait pas. L'assombrir de son aura aurait été la pire des connerie. Une a ajouter sur la liste des raisons pour lesquelles il agissait comme le plus gros des connards. Stupefix, le chirurgien pédiatrique ne pouvait bouger, troublé par sa présence reconnaissable, doublant ses efforts pour oublier à quel point l'avoir près de lui le réconfortait. Si tu savais, Tay, comme c'est dur de n'être rien quand les autres sont tout. Se ressaisissant et sans se retourner, il lui prit le poignet et l'emmena dans la pièce, refermant fermement derrière lui, la libérant de son étreinte un instant plus tard, bien trop vite en fait. Il se dirigea vers le mur, y posa un pied et croisa les bras, n'ayant toujours pu la regarder. Les yeux sont le regard de l'âme et il était hors de question qu'il puisse y lire toute la haine qu'elle ressentait sûrement pour l'homme fermé qui se tenait face à elle. Son refuge mental se déverrouillait, laissant la place pour affronter ses pensées et ressentis alors que le manque de sommeil brouillait ses idées. Un cocktail explosif. C'est apparemment mon genre. Une réponse froide, dénuée d'émotions, un Camille qui se montrait anormalement distant, comme il le ferait avec la plupart des personnes qui travaillaient ici. Son regard déviait de ses pieds aux siens, sans jamais remonter, fuyant cette conversation comme il le pouvait. Il valait mieux qu'elle le prenne pour un connard de plus, qu'elle lui hurle dessus, qu'elle le gifle et qu'elle termine par entacher son âme noirci par les expériences. Tu sais à quel point je peux être pourri, Taylor. Ancrés dans son esprit telle une profonde vérité, ces mots sortirent spontanément, tel un rôle, accentués par la fatigue accumulée au fil des gardes, recherches et opérations. Pourquoi la faisait-il fuir alors qu'il ne voulait que sentir son corps collé au sien, tandis que leurs lèvres s'uniraient à nouveau ?
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 25 Sep - 22:21
    taggercitereditionsupprimeradresse


    Boston – MGM
    22 09 2022

    Ceux qui ont l'habitude
    d'être dans la tempête...


    A dire vrai, je ne parviens pas à déterminer les ressentiments que je suis en train d’éprouver. J’ignore ce que son dos m’inspire, le fait qu’il reste, d’abord, sans mouvement, et sans mot dire. Peut-être le temps de réaliser que je suis bel et bien la personne qui vient de lui parler. Quelques secondes durant lesquelles mes réflexions se perdent jusqu’à ce qu’il m’attrape le bras, et qu’il m’entraîne à l’intérieur de cette salle de repos, une marionnette guidée par un idiot. Et mes pensées qui s’étiolent et partent à vau-l’eau.

    La porte est rapidement fermée si bien qu’il se poste contre le mur, à mon opposé, et je le sais que ça traduit un besoin d’instaurer une distance de sécurité. Le problème, c’est que j’ai beau réfléchir, je ne sais pas à quel moment je lui ai donné des raisons de me fuir. « C'est apparemment mon genre. » Il se décide à articuler, si bien que mes lèvres restent scellées, le dépit parant mes traits, j’en hoche le visage avec lenteur, je crois bien que j’accuse le coup de son aigreur. Au moins, c’est limpide, le fait d’avoir songé que nous étions proches, c’était stupide. « Tu sais à quel point je peux être pourri, Taylor. » Au travail peut-être, pour la forme aussi, tyrannique envers les internes, mais jamais intimement avec moi. Jamais lorsque nous étions tous les deux, quand le reste du monde ne regardait pas. Pas depuis quelques temps, en tous cas. D’un battement de cils, je relève le regard vers lui, n’ayant même pas réalisé, que je ne l’observais plus.

    Sans que je ne puisse le contrôler, j’inspire longuement, lentement, j’en invente d’ailleurs un rythme sur lequel s’entrechoque mes pensées, pour en arriver à expirer un rictus plus sceptique que mauvais. Et mes mains, entre elles, vont s’entrechoquer, c’est la rancune qui me force à la faire claquer. Parce que même sans savoir ce que tous les deux, l’un pour l’autre, on était, il a décidé de mettre un terme à notre pseudo-amitié. « Bravo. » pour la représentation mais ça ne sera pas aussi simple que ça, que je commente tout en continuant d’applaudir, je suis désolée, Camille, mais je refuse de te donner le privilège de te positionner en un quelconque rôle qui ne te va pas. Que ce soit le vilain garçon ou le martyr. « C’est bon t’as terminé ton numéro, on peut parler ? » Sors-les à d’autres, tes idioties, si ça te plaît, si elles savent s'en accommoder et en redemander, mais avec moi, tu devrais le savoir, ça ne risque pas de fonctionner.

    MADE BY @ICE AND FIRE.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 27 Sep - 19:25
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Ton absence, je l'ai enlacée si souvent depuis ce baiser. Une absence qui s'est transformée en présence, même s'il ne pouvait se l'avouer. Malgré toute l'énergie mise pour la faire disparaître de son esprit, elle s'accrochait, aux méandres des espoirs qui ne l'habitaient plus. C'est effrayant d'avoir une tonne de fantômes dans le coeur. Alors oui, il est plus simple d'agir ainsi, de la repousser, de ne laisser aucune trace et de ne plus à nouveau laisser son coeur frôler le sien de trop près. Ses mains claquèrent l'une sur l'autre, soulignant une attitude dont il était peur fier mais qui pourtant fonctionnait habituellement. La scène ne put empêcher ses lèvres de naître en un sourire presque narquois, conscient qu'il allait pouvoir bientôt laisser son coeur se reposer. Ses remparts ne seront pas brisés, trop profondément fortifiés par l'expérience. Le pire, c'est qu'elle n'était fautive en rien, hormis de l'avoir connecté à quelque chose dont il ne connaissait la nature. Ses faiblesses, elle en avait été le témoin et ça, ce n'était pas supportable. Il avait eu connaissance des siennes mais elle ignorait encore à quel point cela l'avait attendri, quelque chose s'était à ce moment déclenché, une sensation qu'il devait oublier, pour le bien être de l'interne. « C’est bon t’as terminé ton numéro, on peut parler ? » Il fut tellement surpris que son regard fut déporté immédiatement pour l'ancrer dans le sien. Le premier contact visuel depuis des mois. Elle avait cette facilité à le toucher quand il ne s'y attendait pas, à arborer le juste geste quand il se perdait, comme cette nuit où il avait laissé la violence prendre possession. C'était bel et bien un numéro, pourtant une réalité dans ses pensées, c'est ça le piège, quand on se laisse guider par une énergie qui ne nous correspond pas tout à fait. Des actes qui ne réflètent pourtant pas les pensées. Laissant apparaître contre son gré une seconde de désarroi, son regard se durcit une nouvelle fois, ne laissant rien transparaître. Il fit un pas en avant puis un autre et se dirigea lentement vers elle, ses ombres l'enveloppant d'une aura se voulant faussement protectrice. Enfin, il s'arrêta face à elle, ne lui laissant le choix que d'être coincée entre l'armoire et lui-même. Ce baiser n'avait aucune symbolique à mes yeux. dit-il en la dominant de sa taille, appuyant là où cela ferait le plus mal. Ce mensonge lui fit perdre pied un instant, cassant le contact visuel qu'il s'était promis de conserver. Un mensonge pour sa rédemption, elle n'avait rien à faire avec lui, il finirait par l'envahir de ses ténèbres. Appuyer sur le déclencheur pour lui faire mal, un cycle vicieux dont il était le maître, puisque équivalent à la douleur qu'il ressentait à ce moment. Ses pupilles remontèrent pour accrocher une nouvelle fois les siennes, celles-ci étant devenues un peu plus branlantes, cherchant à se convaincre de la direction qu'il avait choisi. Sûrement pas la bonne puisque son estomac se noua en une boule asphysiante. Enfin, il soupira longuement, regard tourné vers le sol, ses épaules qui decendent comme lorsqu'on lâche prise, lorsqu'on accepte de ne pouvoir gérer les choses, quand on abandonne. A présent, les mots prononcés semblaient si peu sincères qu'il se détesta de se montrer une nouvelle fois si fragile en sa présence. Comme s'il n'assumait pas. La blesser pour la faire fuir, récolter ensuite ce qu'il lui restait d'âme, voici le plan sur lequel tout tenait Ses bras pendaient le long de son corps, si proche de ceux de Taylor, alors qu'il les regardait, réprouvant son envie de la toucher. Il termina par dire dans un soupir venant d'une autre galaxie. Je vais te laisser l'occasion d'exprimer la haine que tu ressens contre moi. Laisse-toi aller, décharge-toi. Son regard sombre remonta jusqu'au sien, aussi insensible qu'il soit. Libère-toi, appuie là où ça fait mal Tay ! Ses derniers mots furent dit en haussant la voix, cherchant à répondre à son objectif.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 2 Oct - 21:43
    taggercitereditionsupprimeradresse


    Boston – MGM
    22 09 2022

    Ceux qui ont l'habitude
    d'être dans la tempête...


    J’aimerais connaitre les mots, qui se cachent dans tes silences, et je ne saurais même pas dire le comment du pourquoi. Peut-être à la faveur de cette connexion que j’ai éprouvée lorsqu’on était ensemble, toi et moi. Un truc passablement naïf, mais je n’en démords pas. Je te dis pas de me dire que tu m’aimes, seulement, je n’entends pas le sens de ta haine. Et quand tu relèves les yeux vers les miens, j’ai l’impression de ressentir ce désarroi, cette peine. Ces airs de mauvais garçons auxquels tu t’enchaînes.

    Puis son corps s’approche du mien si bien que mon souffle se suspend à tes mouvements. Défiant les règles de la proximité, je dois me forcer pour me remettre à respirer mais il m’arrache un soupir à sa façon d’articuler, comme un coup qu’il souhaiterait m’asséner. « Ce baiser n'avait aucune symbolique à mes yeux. » Si cela me blesse, je pourrais jurer à haute et intelligible voix que ce n’est qu’un peu. J’en hausse les sourcils, faute de la surprise, abaisse mes yeux, et mes lèvres s’esquissent en un sourire mielleux. Traduisant l’effet malheureux sur mon naturel orgueilleux. Ecorchée, blessée, et parce que je suis convaincue que c’était le but recherché, j’essaie de ne pas te le montrer.

    C’est drôle parce que j’hésite entre rire et fuir… N’ayant plus aucune envie d’entendre ce qu’il pourrait ajouter, me fiche de ses dires. « Je vais te laisser l'occasion d'exprimer la haine que tu ressens contre moi. Laisse-toi aller, décharge-toi. » Pour que tu penses avoir raison ? Non, je ne crois pas. « Libère-toi, appuie là où ça fait mal Tay ! » Cette fois, il en est à la lisière de crier, j’en pince ma bouche, parce que je me refuse à être cette femme-là. Je ne serai pas celle que tu veux que je sois. Je ne viendrai pas te donner cette satisfaction, griffer ton cœur, appuyer tes croyances de déraison. J’en déglutis, presque, en un rictus, je ris, pour te regarder, forte de toute ma candeur, de tout mon aplomb, afin de te cracher un simple. « Non. » Mes doigts, ils vont tirer avec force sur ma blouse, afin de la remettre en place, comme si elle avait été froissé par la faute de mes émotions. « J’ai eu la réponse à la question. » La plus importante que j’aurais pu poser, de fait, je n’ai aucun autre intérêt à rester dans cette pièce où il m’a traîné. « Je dirais même que j’ai eu la confirmation de ce que je pensais. » Les épaules avec désinvolture soulevées, « Ce ne signifiait rien. » Et tu vois, je ne suis pas difficile, ça me convient.

    MADE BY @ICE AND FIRE.
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum