La rentrée avait commencé. Contente d'avoir repris les cours et d'avoir enfin commencé mon internat, j'étais tout de même un peu perplexe vis à vis de ma relation avec le fondateur de la clinique. J'avais envie encore les paroles de Marnie dans la tête. Après tout pourquoi pas. Et si on arrivait à rester professionnel tout en s'amusant ensembles, où est le problème ? Déjà que je ne dors pas beaucoup, avec ce petit problème personnel, je me réveille d'autant plus dans la nuit. Petite insomnie en cours, je sortais de ma chambre, allant vers la salle commune, y manger une petite barre céréalière. Vêtue d'un léger pyjama. Je ne pensais pas tomber sur quelqu'un. Mais alors que j'allais m'asseoir sur un des canapé, je vis une silhouette. Mon coeur fit un bond, et je poussais un cri en même temps. Tu m'as fais peur. Portant une main près de mon coeur, je m'assis de l'autre côté du canapé.

#rplibre

Spoiler:

if tomorrow never comes w/ @Kiana Malacki

dans le noir complet de la salle, tu te ressourças. la solitude, tu en avais l’habitude. depuis les nuits les plus sombres de ton enfance, tu avais appris à aimer les ténèbres, les apprivoiser pour en faire ton refuge. atterrissant à la pfo en pleine nuit, tu n’avais plus le courage de rentrer chez toi, tu voulais t’accorder un bref moment de répit avant une longue journée de cours le lendemain. et quoi de mieux que ta deuxième maison, celle des dorés. comme tu n’avais plus de chambre, tu t’installas confortablement dans la salle commune. un bruit te réveilla et tu te levas, par méfiance, avant d’entendre ce petit cri. — tu as vu un fantôme ou quoi ? t’écrias-tu en allumant une lampe d’appoint, les lieux tu les connaissais par cœur. — t’es là pour me tenir compagnie ? que tu ajoutas, avec ton effronterie légendaire. une pfo te faisait face, plutôt agréable à regarder dans son petit pyjama. d’autant plus que sa tête te disait vaguement quelqu’un. et sa présence là en pleine nuit avait une toute autre raison évidemment et tu étais déterminé à découvrir laquelle.

Dans le noir je ne l'avais pas vu, et je ne pensais pas rencontrer une personne ici, à cette heure-ci. Puis, qui reste dans le noir de la sorte ? Alors non, je ne m'étais pas attendue à voir une silhouette. Surprise, apeurée, j'avais crié. Mais une fois qu'il avait allumé la lumière, ma tension redescendit. Il me semblait déjà l'avoir vu, je n'avais donc pas affaire à un squatteur ou cambrioleur. Tu dormais ou quoi ? Voyant sa tête j'avais l'impression que je l'avais réveillé. La prochaine fois viens dans ma chambre si tu veux dormir. Toujours aussi directe. Je m'assis donc, et lui répondis. Ouais, je me sentais un peu seule dans ma chambre. Je le regardais et lui souris. Non en vrai, je fais pas mal d'insomnie en ce moment.

@Bastille Byers

hrp : tu as bien fait

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les ténèbres, ton seul repaire sécurisant à cette heure tardive. alors que ton organisme commençait doucement à répondre à l’appel de morphée, un bruit attira ton attention. à l’affût, tu compris très rapidement qu’il ne pouvait s’agir que d’une personne de la maison. évidemment qu’elle ne trouvait pas le sommeil, car toi aussi. — non, j’ai été dérangé. en tout cas sa présence allait t’empêcher de le trouver. malgré tout il semblerait que tu n’allais pas passer les prochaines minutes seul. la jeune femme avait du répondant, ce qui te fit doucement sourire. — ah bon ? pourquoi l’invitation n’est pas arrivée à moi plus tôt ? non vraiment, sa tête te paraissait familière et tu essayas de dérouler le film de tes conquêtes pour vérifier si elle figurait ou pas dedans. pas classe du tout. — tu es célibataire ? hum, très frontale comme approche aussi hein. bah quoi, elle venait de te dire qu’elle se sentait seule dans sa chambre. — je comprends que tu sois perturbée du coup. tu l’étudias longuement du regard, insomnie ou pas, tu en ferais bien ton quatre heures.

Les gens sont fous. Quelle idée de dormir dans ce canapé ? Alors qu'il y a des chambres juste à côté. Je me retrouvais donc en compagnie d'un jeune homme, à la limite de l'endormissement. Je peux retourner dans ma chambre si je te dérange tant que ça. Même si je savais que ce n'était pas vraiment le cas. Du moins, je ne l'espérais pas. Ne voulant pas forcément rentrer dans ma chambre. Et puis maintenant que j'étais réveillée, il fallait bien que je fasse quelque chose. Bonne question... Répondis-je tout en l'observant. C'est vrai ça, comment est ce que je pouvais ne pas le connaitre encore celui-là ? La lumière n'était pas très forte mais j'arrivais tout de même à voir qu'il était plutôt mignon. Célibataire et totalement libre ouais. Grand sourire, je le regardais, devinant un peu où cette rencontre allait nous mener. Perturbée, mhh ? Pourquoi ? Ne comprenant pas trop ce qu'il voulait dire par là. Je suis Kiana, en fait. Puis je lui tendis ma main.

hrp : pardon pour le retard

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ouais t'avais été dérangé mais au fond de toi, tu lui en voulais pas pour ça. tu t'en foutais qu'elle t'ait réveillé. tu pensais juste être tranquille cette nuit, rien d'autre. — tu te sens fatiguée d'un coup pour vouloir remonter, c'est ça ? que tu lui lanças sur un ton taquin. tu tentais toujours de fouiller dans ton esprit pour te rappeler si tu l'avais déjà vue ailleurs mais malgré ta bonne mémoire, sa tête ne te disait rien. en plus, cette fille était célibataire. ton sourire s'agrandit presque. — bonne réponse ça. et ça tombe bien, moi aussi. je préfère le célibat, ça nous rend plus libres, tu trouves pas ? tes yeux la fixèrent intensément, limite tu la reluquais de la tête aux pieds. plutôt agréable la vision de son corps et tu ne t'en cachais pas de lui montrer. — oui perturbée à cause de tes insomnies, n'est-ce pas ? doué aussi pour appuyer là où il ne fallait mieux pas, parce que ça les rendait plus sensibles de parler de leur état, en général. bref, elle s'avança vers toi pour se présenter. — enchanté kiana. moi c'est bastille mais tu peux m'appeler bast. tu lui pris la main qu'elle te tendit et la serra. mais ta main resta trop longtemps dans la sienne, tu ne la quittais plus du regard en fait.

Je ne dirais pas que je connais tous les gens de ma maison. Bien au contraire. Mais je pensais connaitre toutes leurs têtes, mais j'avais tort. J'avais l'impression d'en découvrir tous les jours. Et avec cette nouvelle rentrée, cela ne m'aidait pas. C'est pas la fatigue le problème. Non, si je ne dormais pas ce n'est pas parce que j'étais pas fatiguée. C'est tout simplement parce que mon cerveau était ailleurs, toujours éveillé lui. Libre et aucun compte à rendre à qui que ce soit. Bien qu'avec toute ma fratrie, s'ils étaient au courant de mes débats sexuels, j'en aurais quand même des comptes à rendre. Je regardais l'homme et le trouvais plutôt charmant. Bien qu'assez curieux. Je suis normalement celle qui pose les questions. Et pour le coup, ça me perturbait un peu. Compliquée de trouver les réponses justes. On va dire ça. Et par pitié, qu'il arrête de poser des questions. Alors je décidais de me présenter, afin de passer à autre chose. Ma main dans la sienne, j'appris qu'il s'appelait Bastille. Original. Et mon regard dans le sien, je trouvais que ça lui allait plutôt bien. Je souris, et continuais de le regarder. Je ne savais pas si c'était censé être un jeux ou quoi, mais j'allais le gagner. Je ne comptais pas dévier ce regard en première. Je souris, et décidais de lui dire. Ta main commence à être moite mon cher Bastille. Et pour le déconcentrer davantage, je me mis à lui caresser sa main qui était dans la mienne à l'aide de mon pouce.

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ton regard dans le sien, tu oublias la raison de sa présence. du pourquoi elle était venue te déranger en pleine nuit. ça n'avait plus d'importance maintenant, et tu souris davantage lorsqu'elle te complimenta sur ton prénom. — pas aussi original que le tien, kiana... que tu ajoutas, la voix suave qui roulait sur ta langue, presque envoûtante. l'atmosphère te sembla plus moite d'un coup, plus électrique. — ça vient d'où ? alors que tu tirais légèrement sur sa main pour la rapprocher vers toi. — pas besoin de me le rappeler j'crois, un énième sourire vint décorer ses lèvres à présent que tu distinguais mieux ses traits à la lueur de la lampe. d'ailleurs, ta présence ne sembla pas le rendre insensible, nullement perturbée par ce rapprochement en caressant ta main, qui restait accrochée dans la sienne. — qu'est-ce que tu fais exactement ? petit rire qui t'échappait, tu te contenais pour rendre les secondes plus longues, les minutes interminables. tu percevais bien dans l'air son envie que cela ne te rendit pas indifférent, bien au contraire. — tu me veux, kiana ? autant être direct, même si tourner autour du pot restait plaisant. mais ce soir, pas de barrières, pas de filtres entre vous. et cela avait du bon parfois.

Plutôt contente d'être tombée sur quelqu'un. Au moins, j'allais essuyer l'ennui et mon insmonie avec une personne. Puis, je ne pouvais pas me plaindre d'être tombée sur un si charmant homme. C'est hawaien. Je dis tout en souriant. Enfin je crois. Rajoutais-je directement après. Après tout ce n'est pas parce que j'avais des origines hawaiennes que mon prénom devait venir de là. Et je me rendis alors compte que je n'avais jamais fais des recherches dessus. Je saurais quoi faire plus tard. Ma main dans la sienne, à le caresser, je restais sérieuse. Chose que j'arrive à faire assez facilement. J'essaie de te déconcentrer. Je suis franche aussi. Je ris à sa question. Décidemment, j'avais trouvé pire que moi. Genre, là, maintenant ? Puis tout en gardant ma main dans la sienne, je vins me mettre sur lui avant de l'embrasser langourousement. Ca répond à ta question ? Demandais-je après avoir stoppé ce baiser. Très appréciable.

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sans la quitter du regard, tu appris que son prénom serait hawaïen. tu aurais pu t'en douter à sa belle couleur de peau, une vision exotique qui ne te rendit pas indifférent. charmé par sa présence et son sourire, tu ne lâchais toujours pas sa main, trouvant la jeune femme à ton goût. à sa caresse, tu ne mis pas longtemps à comprendre que cela semblait réciproque. plus que ravi de voir qu'elle n'y allait pas par quatre chemins. — je vois ça, plutôt directe. j'aime cette qualité. tu n'avais plus envie de dormir, sa présence t'allait sûrement te changer les idées. oublier ce sommeil que tu peinais à trouver et ce n'était pas pour te déplaire. à sa question, tu souris de plus belle et tu la vis se rapprocher de toi, de tes lèvres. ta langue chercha la sienne pendant que tu savouras ce contact inattendu. mais lorsqu'elle recula, l'espace d'une seconde, tu fus très déçu avant de réaliser qu'elle te regardait toujours avec envie. — ah oui clairement, alors je compte pas m'arrêter là. tu gommas l'écart en attrapant sa nuque, tu lui rendis son baiser dans un élan passionné alors que ta main descendit vers son sein et que, de l'autre, tu l'entraînas sans plus tarder vers le canapé. elle avait éveillé en toi cet appétit que tu n'en cachais jamais, à son tour d'y succomber.