Comme à son habitude, Sophia s’était levée aux aurores ce matin et avait décidé de se rendre au bureau très tôt pour éventuellement finir sa journée à une heure un peu plus convenable que la veille. La jeune femme était une bourrelle de travail, elle adorait ce qu’elle faisait, et même si la communication n’avait pas été son point fort en cours, la mode au contraire, était clairement sa came. Néanmoins, il était rare qu’elle s’habille de façon très chic lorsqu’elle n’avait aucun entretient de la journée. Tout ce qu’elle avait à faire été de remplir des documents et de les retranscrire sur son ordinateur pour qu’Aya y ait accès à n’importe quelle heure de n’importe quel jour. Assise sur son bureau, elle tape sur son clavier depuis plusieurs heures avant de prendre sa pause déjeuner.

Ce qui était étonnant, c’est que sa meilleure amie n’était pas venue travailler ces derniers temps, et c’était loin d’être dans ses habitudes. D’ailleurs, elle ne répondait pas tant que ça aux messages non plus… Sophia savait qu’il ne lui était rien arrivé, sa colocataire ou les personnes de sa famille auraient au moins eu la décence de lui signaler le moindre souci. Enfin, elle espère ? Alors elle se disait que la brunette devait se trouver chez elle, peut-être clouée au lit par une maladie beaucoup trop contagieuse qui la fatiguait tellement qu’elle n’avait pas la force de répondre aux messages. Et puis elle se souvient l’avoir vu plusieurs fois en ligne sur les réseaux sociaux alors, elle se posait aussi des questions. Est-ce qu’elle avait dit ou fait quelque chose de mal ? Et du coup Aya, frustré ne voulait pas la voir ou lui parler. Mais en même temps, c’était son entreprise à elle pour laquelle Sophia bossait donc c’était carrément bizarre.

Donc elle prend son sac à main, son sandwich entre les doigts pour quitter le bâtiment et rejoindre le logement de la Wolford. Lorsqu’elle y arrive, elle se met à toquer à la porte, finissant d’une vitesse affolante son repas. C’est seulement au bout de deux minutes que la demoiselle finit par enfin ouvrir la porte comme si de rien été. — Bah alors ? J’ai cru que t’étais morte meuf… Qu’elle lui dit, étonnée de la voir étrangement.