ENEAS PASQUIER ► sergio carvajal

admission à harvard

Deux ans de préparation post-lycée pour être le plus poli possible, le plus prêt pour Harvard et le niveau d'exigence qui va de pair. Ton aisance orale alliée à une modestie non négligeable, il ne fut pas difficile de prouver par tes résultats que non seulement tu en avais dans la tête mais aussi que tu sais de quoi tu parles quand tu prends la parole. La frayeur de potentiellement décevoir tes parents était un moteur suffisant pour donner le maximum de toi-même.

caractère du personnage

— sportif ⁑ᕯ d'ordinaire, ceci ne serait pas un trait de caractère mais plus un trait de personnalité, mais l'addiction que tu ressens envers l'effort physique fait douter. n'étant pas des plus expansifs ou excentriques, tu te relâches mentalement et physiquement dans le parkour, pour être seul, et surtout la boxe, à plusieurs. tu y trouves une réelle thérapie ayant parfois dépassée les bornes. il t'est arrivé de tirer la corde ou de faire passer cela avant le reste. tu peines à parler de ce que tu ressens et plus tu vas mal, plus tu es troublé, et plus tu te plonges dedans. c'est ton échappatoire, parfois ta prison.  — dragueur ⁑ᕯ loin d'être celui qui s'approche de quelqu'un pour sortir quelques phrases d'accroches gênantes, tu joues beaucoup plus sur le regard, le contact, et quelques mots. c'est ton jeu principal et c'est celui qui s'est avéré le plus efficace. c'est ainsi aussi que tu as rencontré ta petite-amie actuelle. elle est réconfortante, et t'a fait mettre au placard ton costume de pseudo playboy, ignorant ironiquement que tu es justement dans le placard. — secret ⁑ᕯ s'épancher sur tes émotions n'est pas ton fort, tu es plutôt du genre à prendre le taureau par les cornes. le sport, la confrontation, la fête même, tout défoulement est bon pour confesser son âme sans avoir à parler. tu es mal à l'aise avec l'idée d'être totalement vulnérable, mais tu ne l'es pas nécessairement quand on l'est face à toi. tu peux même te révéler de bons conseils. — grognon ⁑ᕯ tes heures de sommeil sont sacrées, et il t'arrive de ronchonner par moments. tu détestes être dérangé, surtout pour rien, et tu peux perdre rapidement patience en toi. c'est une des raisons pour lesquelles tu n'es pas des plus bavards. la plupart du temps, tu pourrais presque envoyer tout le monde bouler et mettre tes écouteurs pour être tranquille. — festif ⁑ᕯ tu n'as pas besoin de beaucoup d'alcool ou de prendre de quelconques drogues pour être un bon copain de soirée. dans ces moments, tu es plus sociable, plus enjoué. le contexte joue énormément avec toi et ta façon de ressentir et gérer ta place dans un milieu trop sociable.  — famille ⁑ᕯ ta fratrie est importante à tes yeux. malgré les disputes aussi violentes soient-elles ou les silences qui vous plombent, vous vous aimez par dessus tout. vous ne vous comprenez pas toujours, vous ne vous soutenez pas toujours entre vous mais vous vous protégerez quoi qu'il en coûte. ta jumelle et toi semblez différents quand on vous connaît, mais c'est dans l'expression de vos caractères. en théorie, vous êtes plutôt similaires à un détail prêt : tu es capable d'humanité, bien plus que theodora. là-dessus, vous êtes à des années lumières de vous comprendre et cette différence est la principale responsable des frictions entre vous.

anecdotes

— prologue ⁑ᕯ naissance auprès d'une famille aisée ; père Pasquier comme la célèbre brioche, français ayant créé son entreprise il y a presque cinquante ans avec ses frères, et mère Montesinos comme le célèbre vin, espagnole possédant sa propre entreprise basée dans son pays natal. — jumelage ⁑ᕯ tu né avec une jumelle, Theodora, deux blonds criants promettant de couvrir la famille de davantage de beauté. ton blond s'est foncé tout comme l'âme de ta soeur. plus tard naquit votre petit frère, tout aussi atypique que vous deux. — éducation ⁑ᕯ il était impossible de manquer de quelque chose, que ce soit materiel ou émotionnel. tes parents ont toujours essayé d'être le plus présent possible même lorsque cela était complexe. le goût du luxe fut très simple à adopter et permet de grandir sans se soucier de rien. tu as commencé à devenir plus bête, moins gentil, le parfait petit égoïste avant que l'adolescence ne se poursuive et ne frappe avec une mauvaise surprise. — drame ⁑ᕯ leucémie de ta jumelle, dur retour à la réalité. n'importe qui peut souffrir, personne n'est à l'abris du malheur, même les plus riches. tu réapprends à aimer des choses plus simples, à te focaliser sur ce qui compte et surtout ta famille. la crise d'adolescence se transforme en début de dépression, peur de perdre la personne la plus chère à ton coeur en dépit des engueulades régulières liées à l'âge. tu comprends que, même lors des houleuses altercations qui se dresseront devant vous, tu auras toujours en tête que la dernière fois que tu lui dis au revoir pourrait être la dernière fois que tu la verras. la paranoia t'a guetté, t'as mis mal mais te renseigner et t'intéresser réellement, sans peur, à ce qui arrive à ta soeur t'a permis d'apaiser ton âme en partie. — départ ⁑ᕯ les désirs de départ de ta jumelle ont répondu aux tiens, et tu pressentais ton propre envol vers de nouveaux horizons. les états-unis, terre promise pour les études - ou ce que tu avais en tête, mais il fallait avoir le niveau. les Pasquier t'envoient à New York après le lycée, deux ans d'immersion dans le pays, deux ans de préparation à rentrer dans une université prestigieuse et suivre un cursus médical. c'est à ce moment que tu as réalisé que l'étiquette mise sur ton orientation sexuelle était datée mais impossible pour toi d'en dire un mot. la peur d'être jugé, rejeté, malmené et surtout délaissé. avec le temps, tu as pu échanger de ça avec ta soeur, mais même avec elle, tu peines parfois à échanger sur le sujet. tu fais encore ton bout de chemin à ce sujet mais la route est rocailleuse. — boston ⁑ᕯ ta jumelle et toi arrivez à Boston au même moment, à vingt ans, prêts à envahir l'université et placarder votre nom de famille de vos capacités.  — invasion ⁑ᕯ plus les années passent, plus tu te fermes sur tes émotions. tu n'es pas antipathique pour autant mais parler n'est pas des plus simples. te cacher te ronge, tu ne sais pas quoi en faire. le sport finit par devenir une solution de replis, une fuite lâche, avant de se transformer en véritable révélation. finies les angoisses, terminés les questionnements, rien ne compte quand tu te donnes à fond. tu te donnes dans la boxe, le parfait exercice pour te défouler tout en apprenant bien plus sur le contrôle qu'auparavant, et aussi dans le parkour pour passer des moments seuls où tu allies agilité, équilibre et réaction. — épilogue ⁑ᕯ les flirts sont terminés, tu es en couple dorénavant. tu essaies d'être un bon petit-ami mais tu demeures toi-même, l'homme qui ne parle pas toujours et avec son caractère. le réel problème réside dans ce que tu fais dans l'ombre, tromper encore et encore, faisant grandir ta culpabilité que tu ravales le plus fièrement possible. difficile de se découvrir pleinement et se comprendre dans les recoins de la nuit, là où les hommes se dessinent contre ta peau.

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@"Eneas Pasquier" » <i>(anesthésiste-réanimateur)</i>

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<span class="pris">SERGIO CARVAJAL</span> <span class="scena"></span> @"Eneas Pasquier"