“ Xiver's
21/07/2022

Encore à quelques mètres de lui, elle avance doucement en sa direction, l'observant galérer et ne pas remettre la main sur son caleçon. Alors elle se retiendra de rire, parce qu'elle vient déjà de la battre, et elle n'a aucune intention d'appuyer sur cette minime plaie. Mais quand il la hèle de manière presque déplacée, c'est vrai qu'elle est tentée.
Tout en secouant le visage, elle accélère le pas, se retrouve à sa hauteur et lui demande le ton railleur. " Besoin d'aide ? " bien qu'elle n'attende pas sa réponse pour s'activer, elle l'arrête d'une paume pour lui indiquer de ne pas bouger, délaissant le matériel sur le sable quelques instants afin d'aller récupérer de quoi couvrir son intimité. Et s'en revient à lui, jouant de leur proximité, entourant sa taille du paréo qu'elle a précédemment porté. D'un geste habile, elle le noue sur le côté. Les prunelles plantées dans les siennes, s'essayant à l'impétuosité. " Je sais ce que je vais demander. " si elle est toujours d'actualité, cette possibilité. Une fois qu'ils auront rendu ce qui n'est pas leur propriété.  

“ Xiver's
21/07/2022

Un peu cavalier dans son approche, elle aurait eu toutes les raisons du monde de ne pas l'aider mais cela étant, c'est à pas feutrés qu'elle est revenue vers lui l'accoster. " Besoin d'aide ? " Ça se voit pourtant, se dissimulant derrière sa planche même sous la surface. Mais il n'a le temps de s'expliquer qu'elle repart fermement vers leur emplacement où sa serviette de plage est encore étalée. Mais curieusement derrière ses yeux plissés se lit l'incompréhension lorsqu'elle revient avec une étoffe légère et bariolée. Ses traits garderont la même expression tout le long de son trajet, jusqu'à ce qu'elle se présente à lui qui s'est également un peu rapproché histoire de ne pas imbibée l'étoffe.
Puis le narguant dans toute sa superbe, elle le toise, enroulant l'imprimé sur lui afin de cacher aux yeux des autres ce qu'elle a déjà vu. " Je sais ce que je vais demander. "
Il réplique presque instinctivement, sur la défensive parce qu'en mauvaise posture. " Du chantage..." Ce n'étant en aucun cas un pari mais un service qu'il devra payer, roulant des yeux avant de la toiser. Ce n'est pas la façon dont il s'était imaginé l'avoir sur lui mais il s'en contentera le temps de se changer.

“ Xiver's
21/07/2022

L'un face à l'autre, toujours à proximité, elle a cette sensation de ressentir à l'intérieur de son corps combien il peut se braquer. L'interrogeant du regard quand lui se fait soupçonneux, encore, elle n'entend pas ce qu'il peut trouver de mauvais dans ce qu'elle vient d'articuler. " Du chantage..." il se met à supposer, et elle, elle en crache un soupir, " Combien de fois il faudra te le dire ... " qu'elle n'est pas comme les femmes qu'il côtoie. Que si elle effectue des tentatives pour piètrement le manipuler ce n'est que pour, avec lui, se brûler. Du reste, elle n'y voit pas grand intérêt. " Je voulais simplement une photo, comme souvenir de Djerba. " s'en revenir au pari, et être claire dans ses paroles, éviter le quiproquo. " Dans cet apparat. " sans le paréo.
Faussement vicieuse qui secoue le visage, allumeuse décidée en un quasi demi tour à revenir sur la plage. Et finalement se retourner, vers lui, noter une chose qu'il ignore encore, l'index dressé en l'air, s'approcher plus que nécessaire, souffler un " Joyeux anniversaire, " et savourer en un baiser le goût de ces lèvres qui ont marqué sa chair, sans reconnaître si elle touche le Paradis ou si elle tombe en Enfer.

“ Xiver's
21/07/2022

" Combien de fois il faudra te le dire ... " Ses doigts achèvent vivement le nœud qui retient ce châle de tomber mais ses yeux n'ont pas cessé une seul instant de quitter les siens.
" Je voulais simplement une photo, comme souvenir de Djerba. " Plutôt un souvenir de sa victoire oui parce que de Djerba elle peut en prendre des clichés. " Dans cet apparat. " Là, à la suite de sa phrase il a décliné le regard vers ce qu'elle vient d'accrocher à sa taille, motif un peu fleuri qui lui ôte tout crédit, un tantinet trop féminin pour être publié sur un réseau social. Puis elle se retourne, abandonne l'idée en faveur de leurs affaires échouées sur la plage pour faire subitement volte face comme si par souci du détail elle souhaitait en rajouter, le doigt pointé en l'air.
Enrubanné dans cet accoutrement, l'asiatique n'a pas encore bougé, se trouvant au summum du ridicule et s'assurant de l'opacité de la chose qui pourrait s'envoler au moindre coup de vent. Il n'est pas très confiant, détaille du regard la zone à cacher mais les imprimés dissimulent très bien ce qui se trouve derrière l'étoffe... Soulagement. " Joyeux anniversaire, " Ce jour si particulier, elle y a pensé, si bien qu'il relève vers elle les yeux pour la voir s'approcher encore, enfreindre elle-même les nouvelles règles qu'elle leur avait imposées en mai dernier. En guise de cadeau, elle lui fait présent d'un avant gout de ce qu'aurait pu être cette nuit si seulement il avait gagné, un gout de trop peu qu'il espère voir durer lorsque sa main hésite à venir sur ses reins se poser. Alors dès que le contact se rompt, l'esprit grisé parce qu'elle vient de lui donner, il obtempère et se surprend même à lui proposer: " Une photo, rien de plus, " autorisation camouflée pour qu'elle aille chercher son téléphone et immortaliser ce moment.

“ Xiver's
21/07/2022

Faisant preuve d'une maitrise dont elle ne se pensait pas capable, elle s'impose de ne pas coller son corps contre le sien. Contrer ses propres desseins. Essaie de lutter contre l'aimant qu'il semble toujours autant représenter. Elle l'aime, le désire, toujours à l'excès. Comme elle a directement flanché lors de leur rencontre, il y a de cela une année. Il n'y a que sous ses mains qu'elle se sent vibrer. Et le sel de sa peau, lui donnant un goût nouveau, elle se meurt en soupir lorsqu'elle décide d'écourter l'impact, de le fuir.
Elle dissimule son trouble en observant les aléas de l'océan dans lesquels ils pataugent encore, elle reste dans le silence faute d'un risque de lui souffler qu'elle a envie de recommencer, que son coeur bat trop vite et trop fort. A deux doigts de le remercier car il est le premier à se remettre à parler. " Une photo, rien de plus, " elle se fend en un sourire, satisfaite de la teneur de ses dires. Songeant qu'elle lui fait assez d'effet pour le voir céder à ses volontés. Ses phalanges vont des lors crocheter le tissu au niveau de son aine, effleure son grain de peau, afin de lui préciser son idée. " Sans le paréo. " et ne lui laisse pas le temps de piper mot. Elle retourne sur la plage, rapidement, jette un regard sur les pourtours afin de jauger le nombre de badauds. C'est donc armée de son téléphone qu'elle revient vers l'eau. Le temps de sa récupération, il a déposé ses affaires aux côtés de celles de la Haiwee. Celles qu'ils devront rendre une fois le cliché réalisé. Et parce qu'ils ne se trouvent pas dans un pays ayant les mêmes principes de liberté, elle demande " Prêt à poser ? " parce qu'ils n'auront probablement qu'un seul essai.

“ Xiver's
21/07/2022

Il ne peut rien lui refuser et ça en est affligeant, il le sait. Witter serait spectatrice de la scène - même de loin - qu'elle détournerait le regard, dépitée par son manque de volonté quand il est en sa compagnie, comme un adolescent incapable de dire autre chose qu'un oui. Ses doigts jonglent alors sur ce bout de tissus dont elle vient de lui orner les reins pour s'en amuser, lui glissant une toute dernière volonté d'une voix feutrée. " Sans le paréo. " Un détail qui change la donne dans ses pays d'une autre culture, d'où son air légèrement contrarié en dévisageant les silhouettes présentes sur la plage. L'étudiant retrouve un air serein mais il n'en n'est rien, sachant qu'ici ils ne fatiguent pas à échanger durant de longues heures de procès. Et aussi riche et puissant qu'il soit, son nom ne lui apportera aucun réconfort, aucune aide face à leurs attaques contre cette exhibition demandée. Pourtant il acquiesce parce que c'est elle qui l'a souhaité, d'un mouvement de tête approbateur très léger alors qu'elle est déjà repartie, en chemin pour aller chercher de quoi immortaliser ce moment.
Durant ce laps de temps, il en profite lui pour aller se débarrasser des encombrants qu'il tient toujours, trainant cette aile dont il n'a plus besoin et cette planche qui ne dissimulera plus rien de son anatomie, le paréo ayant cette lourde tache à présent. Puis elle revient à ses cotés alors qu'ils redescendent les quelques mètres de sable qui les séparent du rivage.
Ce n'est que lorsque ses pieds baignent dans l'eau qu'elle se permet d'amorcer les choses. " Prêt à poser ? " Une dernière fois il inspire profondément pour observer les touristes présents, sa main déjà sur l'attache du paréo qu'il hésite à dénouer... Il lui faut juste choisir le bon moment. Mais y'en a t-il un vraiment? Il s'enfonce encore un peu plus et cette fois le textile commence à s'imprégner parce qu'il ne veut le retirer qu'au dernier instant, son doigt s'insinuant dans le nœud qu'il détend. " Ready?" Qu'elle se dépêche de prendre le cliché, elle n'aura que trente secondes à tout casser lorsqu'il ôte le textile et le jette magistralement sur le coté, les bras écartés face à la mer pour s'afficher fièrement, en toute impudeur, avant de plonger précipitamment. C'est un souvenir qu'elle pourra exhibé à sa colocataire une fois rentrée.



@Haiwee Wind River

“ Xiver's
21/07/2022

Tout en lui trahit l’hésitation, et d’amuser l’amérindienne, ça en possède le don. Elle n’est pas coutumière de le voir comme ça, dans cet état. Il a la maitrise de toutes choses, en temps normaux, un véritable contrôle de tous possibles maux. Mais ici et maintenant, dans l’étendue bleutée, il est l’homme appréciant la liberté, à la merci d’une Haiwee. Elle l’observe se retourner vers l’horizon, marcher vers une factice direction. Le sourire de la brune s’en devient que plus grand, quand s’accrochent au paréo les doigts de l’étudiant.

Armée du téléphone, elle attend son feu-vert, et sans le voir, s’amourache toujours plus de ses manières. Elle a raison, Eloïse, malgré tout ce qu’elle peut assurer, elle n’est pas détachée. " Ready?" Plus que jamais. Le tissu s’envole dans la foulée, elle ne peut retenir un rire, teinté de surprise, alors qu’elle s’y attendait, de son index et son pouce, elle cadre rapidement, immortalisant en une pression, son ancien amant. Et l’observe dans le petit écran jusqu’à le voir plonger. En trottinant, c’est le paréo qu’elle va vite rattraper, et même si le textile est détrempé, il en a toujours besoin pour dissimuler son intimité. Alors forcément, elle s’approche une nouvelle fois, fais attention de ne pas lâcher le cellulaire dans l’eau et réattache l’étoffe autour de sa peau. Une seconde de trop, elle se perd à observer les perles qui roulent sur son derme, mordant ses lèvres, palliant la fièvre. « Merci… » pour ce cadeau, et elle lutte contre elle-même pour ne pas lui souffler qu’elle le trouve attirant, sans galvauder le mot, tout simplement beau.

“ Xiver's
21/07/2022

Sans savoir si oui ou non elle a eu le temps de capturer le moment sur son écran il a plongé, n’a pas hésité une seule seconde à retrouver sur ses lèvres le gout iodé pour se dissimuler sous la surface.  Après quelques brasses il s’est retourné pour se délecter de l’amusement que cette scène a su chez elle provoquer. Il est donc revenu auprès d’elle après qu’elle ait repris possession du textile qu’il avait jeté pour se confronter à son regard dans le plus simple appareil, les genoux à peine fléchis pour continuer à cacher sous les crêtes des vagues ce qui ferait un vrai scandale sur la plage. Alors elle s’entiche encore à nouer le paréo tout en prononçant, après un bref temps de latence, un mot. « Merci… » Ça ne lui a rien couté si ce n’est un peu de sa fierté, jetée tout comme le paréo au moment de se dévoiler en intégralité.  Ici, les choses pourraient très vite dégénérer et s’il peut se permettre chez lui ou bien à Hong Kong se montrer dans le plus simple appareil, c’est avec le regard méfiant qu’il scrute les abords de la plage, soulagé même s’il ne le montre de sentir sur lui le textile venir l’envelopper, même trempé. « Alors on est quitte maintenant. » Le défi perdu, il a su l’accepter et s’acquitter de ce qu’elle a réclamé en compensation. Par contre, adieu la nuit promise s’il venait à gagner, ce qui le contrarie un peu, la preuve affichée sur ses traits. Puis il est le premier à prendre le chemin pour regagner la berge ensablée mais fait preuve d’attention envers elle lorsqu’il freine le pas et attend qu’elle lui emboite le pas. « On peut considérer que je n’ai pas totalement perdu… » Il tente de se rassurer, affirmatif dans ses propos alors qu'il est en droit de douter, ne s’étant pas totalement raté tout au long de leur petite confrontation, en espérant avoir tout de même un lot de consolation.

@Haiwee Wind River

“ Xiver's
21/07/2022

Ca tourne donc en boucle dans ses pensées, à quel point il lui plaît. Dans toutes les circonstances, dans tous ses états, même lorsque son prénom rime avec jalousie ou encore souffrance. Le seul pour lequel elle flanche, à répétitions, l’unique à provoquer en elle, une telle réaction. Malgré tout, elle nourrit à son égard, une indéniable adoration. Mais parce qu’elle a déjà dépassé les limites qu’elle s’impose lorsqu’elle est avec lui, elle rejette sa nouvelle envie de l’embrasser, parce qu’ils ne sont, l’un pour l’autre, qu’une indéfinissable relation. Un lien sur lequel coller une étiquette, elle ne parvient. Persuadée qu’il est lié à lui, son destin. « Alors on est quitte maintenant. » Elle se devrait de lui souffler que ; Non, ils ne le sont pas vraiment. Elle garde pour elle, bien des détails, des actes qui l’interpellent… Des envies, des besoins, des mots aussi incertains, sauf qu’elle se tait, car elle a encore le goût dans la bouche, de ses sentiments éprouvés en vain, si bien que parce qu’elle s’égare dans ses réflexions, elle ne remarque pas que de leur campement, il reprend le chemin. Marquer un arrêt afin de lui préciser ; « On peut considérer que je n’ai pas totalement perdu… » Elle en exulte un rire, derechef, incontrôlé, bien qu’elle s’efforce de se reprendre pour ne pas les vexer, lui et son orgueil démesuré. Parce qu’elle entend de suite ce qu’il veut dire, cette égalité supposée, ce qu’elle peut signifier. Alors toujours autant amusée, elle peigne ses boucles brunes gorgées de sel, à l’aide de ses doigts, marchant à ses côtés, « T’as le droit le dire, tu sais. » Un fin sourire sur ses lèvres, dessiné. Elle aime à penser qu’elle le prend de court pour le guider vers ce qui lui plaît. Une demande en toute clarté. Armée de son honnêteté pour le prononcer. « Haiwee, je veux dormir avec toi. » En haussant les épaules, restant mystérieuse sur ce qu’elle pourrait bien lui répondre, alors qu’en elle, c’est le tout, qui gronde.

“ Xiver's
21/07/2022

Qu’elle fasse en sorte qu’il n’ait pas tout perdu aujourd’hui, à la fois son estime de lui ainsi que ce pari… Le sino le désire secrètement mais jamais il ne s’abaissera à le montrer ou bien à le lui souffler. « T’as le droit le dire, tu sais. » Il nourrit cet espoir sans mot dire, juste en trainant le pas volontairement afin de sentir sa présence auprès de la sienne pour continuer et écoute attentivement ce qu’elle peut penser de lui, à haute voix. « Haiwee, je veux dormir avec toi. » Son pas a été hésitant et pourtant il affiche un sourire nerveux parce qu’elle a su lire en lui comme dans un livre ouvert. « Au risque de me prendre un  vent ? Mon amour propre en a déjà pris un bon coup, là. » Il exagère puisque naturellement impudique, cette petite expérience est déjà bien loin derrière lui. Et d’une main arrimée au nœud du paréo qui lui couvre les hanches, il se permet de se retourner vers l’horizon pour lui laisser penser qu’il parle de cette exhibition improvisée. « J’espère qu’elle est nette. » Parce qu’il n’est pas question de recommencer à moins que ce ne soit contre quelque chose qui pourrait très fortement l’intéresser.
Puis suspicieux quant au déroulement du reste de la journée, il reprend le sens de la marche, bravant les derniers centimètres d'eau salée avant que la plante de ses pieds ne vienne lécher le sable humide où chaque trace de leur passage est aussitôt effacée. Ils remontent les mètres de plage et finalement ce n'est que lorsqu'ils arrivent à la fin de cette dernière qu'il se décide à lui confier, après un soupir brutalement lâché. « Mais tu as raison. J'aimerais dormir avec toi. »


@Haiwee Wind River