Salon d'Aaron • 22 Juillet • @Aaron D. Kaine • C’était calme chez les Kaine, enfin si on oubliait les problèmes d’addiction d’Elvira, le fils de Jewell qui apparait soudainement, juste assez pour que Monsieur Kaine se frotte les mains. Les Killbane semblaient calme –pour une fois – mais avec eux il fallait toujours rester sur nos gardes, tout pouvait arriver. En l’occurrence, Aaron et Eros semblait mener leurs vies normalement, Aaron avait la tête dans son nouveau salon tandis qu’Eros le nez fourré dans ses voitures. Ce petit livreur qui pendant deux semaines c’est intéressé au garagiste, l’air timide en apparence, mais petit à petit il s'est dévoilé adressant des sourires au jeune homme, des petite phrases bien placées, puis ce café qu’il apportait tous les matins. Eros ne sachant comment réagir au début c’est sentis gêné, puis il a fini par en rire sans pour autant rentrer dans le jeu, appréciant son café matinale “Bordel c’est quoi le truc en plus que tu mets dans ce café ? Je n’en ai jamais bu d’aussi bon” le livreur est resté mystérieux et Eros ne s'est douté de rien, ni même Aaron qui n’est pas devenu suspicieux face à cet homme qui voulait empiéter sur son territoire.

22 Juillet dans la matinée, c’est au salon d’Aaron qu’un colis arrive un livreur s’adresse au tatoué (Non, Aaron, désolé, ce n’est pas le même qu’Eros as vu) “Bonjour, un colis pour Monsieur Kaine je vous le pose sur le comptoir bonne journée” le jeune homme disparait aussi vite qu’il est apparu. Le nom sur le paquet ? Eros Delrio-Kaine.

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Non ce n’étais pas simplement une intoxication alimentaire et j’avais eu du mal à tout mettre dans l’ordre. Des tests avaient été fait chez les médecins, obligé par Aaron j'avais encore de vieux réflexe et au final je sais qu’il avait raison. Tout était revenus négatif, le médecin avais dit intoxication un peu coriace. J’avais cogité dans mon coin, parce que les symptômes ressemblaient quelque peu à quelque chose que j’avais connus il n’y a pas si longtemps. C’était devenus plus ou moins clair quand j’avais reçu le premier paquet le lendemain et tous les autres jours qui suivait, tentation grandissante de plus en plus. J’avais gardé le silence, je voulais enquêter dans mon coin, ne pas inquiéter Aaron alors que je savais qu’il n’allait pas si bien que ça. Je faisais certainement une erreur, je le savais. J’avais déjà une idée de qui ça pouvait être, j’avais juste à le confronter. Téléphone qui sonne, je décroche, même pas le temps de parler que l’époux raccroche aussitôt. Direction le salon, j’angoissais à l’idée qu’il remarque mon état, les cernes, les mains tremblantes. Non, il ne savait rien. Entrer dans le salon “Qu’est ce qui t’arrive, je te manque ?” demandais je tout sourire avant d’apercevoir le paquet. Poker face, enfin je crois je suis plus très sûr de la tête que je tire à ce moment-là. Le nom sur le paquet c’est le mien. Coïncidence ? Je ne crois pas “Oh merde désolé je ne sais pas ce que j’ai foutus j’ai dû commander ça quand j’étais malade.”

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TW MENTION DE DROGUE • J'avais les oreilles qui trainait partout sous les ordres de Numéro 2 et je devais dire que je me prenais facilement aux jeux, écoutant parfois même des choses pas forcément intéressante ou utile pour lui, mais j’avais quand même réussi à ramener quelques informations essentielles. En vacances depuis le début du mois je dois dire que je trainais pas mal, vivre la nuit et dormir le jour, joindre l’utile et l’agréable par la même occasion. En pleine forme aujourd’hui je me dirigeais vers le salon du grand frère, un moment que je n’étais pas aller voir l’intérieur pour jeter un œil au barber en passant, par curiosité. Je m’arrête pour acheter à manger, deux sandwichs froids, deux pâtisseries et des boissons sucré, un paquet de chips et c’est au salon que j’emmène tout ça. “Bonjour” que je chantonne en entrant dans le shop, attendant patiemment qu’Aaron finisse avec sa cliente, une fois celle-ci partit je me glisse derrière le comptoir “T’a faim ?” dis-je en remuant le sac devant son nez  et je viens m’installer sur un tabouret qui traine là, piochant déjà dans le paquet de chips “Tu ch’ais ce que ch’ai entendu hier soir” on ne parle pas la bouche pleine “Y’a un mec qui sort de taule on l’a payé cent mille dollars pour aller charmer un autre gars en lui apportant son café tous les matins” cannette que j’ouvre et je bois une gorgée “dans le café il devait mettre de la coke, pendant deux semaines il as fait son petit manège avant de disparaitre. D’ailleurs il quitte le pays ce soir” j’suis pas sûr que ça intéresserait Numéro deux, mais je voulais le raconter à quelqu’un quand même. Je m’apprête à croquer dans mon sandwich quand mon téléphone sonne “Oui DJ ?” un croc dans le sandwich “Ouai ch’uis avec lui attends je mets le haut-parleurs”.

Dé:

Le débarquement du colis et de l'époux relégués plus loin dans l'esprit pour me concentrer sur ma cliente. Petit flash qu'elle avait vu hier et la voila à se faire encrer. Une petite heure et elle est repartie avec conseils et soins enveloppés dans un sourire. Ouistiti qui débarque, surpris de le voir serviable mais je ne me fais pas prier pour manger à mon tour. Je crois que je ne terminerais jamais mon sandwich quand il tombe tristement sur son emballage, décousu. - Qu'est-ce que tu viens de dire ? Depuis que N2 l'avait sauté - je crois - et missionné - qui sait un missionnaire en plus - d'écouter partout, il le faisait à cœur joie. Y'avait du bon, du moins bon et du nectar. Mais là .. Coïncidence ? J'ai envie de l'attraper par le col. Mon sang fait qu'un tour et il ne se calme pas, à l'appel de Jewell. C'est une caméra cachée ou quoi ?? Je pense au sevrage, à Eros, son état. Tout se mêle. Et c'est Shadow qui refait surface violemment. Je fais sortir le singe illico, refermant tout derrière moi, pas envie d'être vandalisé. Bolide accélérant dans les rues. La peur dans le ventre.. Les images d'un homme à bout et drogué .. Prêt à faire une connerie.. Ce sms qui ne quitte jamais mes pensées saturant mes pensées. Le pied appuie quand je le peux. S'arrêter devant le PR mais rien ni personne et effectivement pas d'armes. Qu'est-ce qu'il fout ? Aller au garage et c'est pire. Les flics. Cocaïne. Flic. Qui l'a piégé ? - Préviens la famille, on a un problème que je lance rageusement à Jared. - Je veux tout le monde en alerte mais que personne ne bouge. Je tape plusieurs fois sur mon volant, la haine dans les veines. Voilà pourquoi, je peux pas me relâcher. Se sentir merdique.

Je crois que j’ai dit une connerie, mais je ne sais pas laquelle, je ne remarque pas tout de suite l’état d’Aaron avant que le téléphone sonne et que Jewell sonne l’alerte. Toujours un problème dans cette famille. Je suis sans rechigner, grimpant à toutes vitesse dans la voiture et le grand frère roule à toutes vitesse, PR en premier, suivis du garage, la police, mais pas d’Eros. J’écris au fur et à mesure à Jewell qui se mets en alerte aussitôt, me signale qui se rend aussitôt au PR avec Jace. Voir si on peut apercevoir quelques indices sur les caméras de sécurité du club. Je préviens Red au passage de venir nous rejoindre et j’ouvre la bouche “Jewell et Red vont au PR ils veulent mater les caméras de sécurité... peut-être qu’on devrait aller là-bas ? Y'a peut-être des indices ?” je reste sur mes gardes, le grand semble prêt à bondir sur n’importe qui. Il reprend la direction du club “Le gars qui s'est fait droguer... c’est Eros ?” demandais-je doucement alors que la culpabilité me prenait à la gorge. On se rend dans les coulisses du club, Jewell devant son ordi à retrouver l’instant où Eros est rentré dans la salle d’arme. On le voit au téléphone et Jewell monte le son “Bébé... bébé réponds moi stp" on le voit tourner virer dans toute la salle, les mains tremblantes et les larmes au bord des yeux “Aaron, réponds-moi stp je sais que tu... m’en veux... je suis désolé... je vais tout t’expliquer... je... j’ai besoin de toi” Eros raccroche et retente plusieurs fois avant de taper violement son téléphone contre la table de réunion. Il embarque deux armes et quittes le club en trombe. On regardes tous Aaron “T’as pas eu ses appels ? Ses messages ?”. Des heures s’écoules à chercher des solutions...

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