La journée a été éprouvante mais bien remplit. Deux termes qui reviennent souvent dans ton vocabulaire et cela a parfois tendance à agacer tes proches. Pourtant ce n'est qu'une vérité qu'ils peinent à accepter contrairement à toi qui est en quête perpétuelle de cela. T'occuper l'esprit pour ne pas trop penser, pour ne pas sombrer dans cet état psychique que tu espères un jour dominer ? A croire que la jeune fille combattante d'autrefois n'existe plus – pour ne pas dire si peu. Tout à changé, c'est un fait devenu réalité. Une pensée qui t'accompagne jusqu'à ton retour jusque chez toi alors que tu descends tout juste de ta bicyclette. Un moyen de transport bien plus pratique que la voiture même s'il te faut de nombreuses minutes – soit quarante à peu près – pour te rendre au boulot. Le vélo laissé dans le local prévu à cet effet, tu attrapes ton sac et le panier de courses afin de rejoindre la maison que tu partages avec tes deux colocataires. À peine rentré, tu entends le miaulement satisfait de ton petit félin qui s'approche de toi pour se frotter contre tes jambes. Tu le caresses pour le saluer tandis qu'il t'accompagne jusqu'à la cuisine où tu déposes tes affaires. Tu le prends dans tes bras quelques instant, prenant plaisir à ce contact qui t'apaise depuis la disparition de ta moitié. Néanmoins, tu as beaucoup à faire surtout que ton meilleur ami ne va certainement pas tarder à arriver. Un bon quart d'heure plus tard, tes gourmandises sont au four et la vaisselle terminée. Alors que tu essuie tes mains avec un torchon, tes prunelles se perdent sur la fameuse enveloppe que Dawson a écrite à ton attention. A dire vrai, il en avait écrit trois : une pour son petit frère, une pour son meilleur ami et la dernière pour toi. Tu as été les chercher dans l'Oregon au chalet en compagnie de Diego mais tu n'as pas eu le courage de l'ouvrir. Elle est resté dans ta besace en cuir depuis que tu l'as en ta possession soit une semaine. Tu es soudain tiré de tes pensées lorsque tu entends que l'on toque à la porte d'entrée.
@Diego Morales

memories and words with @Cécily Wertheimer  
Il fallait s'armer de courage et prendre de profondes inspirations pour ouvrir cette fameuse lettre de la part de Dawson qui se trouvait sous mes yeux depuis quelques semaines. Sauf que j'avais bien du mal, je repensais à lui sans cesse et j'avais du mal à l'ouvrir cette putain de lettre. J'ai beau être un homme, mais je ne suis pas si fort que cela en ce qui concerne de gérer une telle situation, le décès de mon meilleur ami m'affectionne encore particulièrement. Et plus encore quand il s'agit de ma meilleure amie, sa femme dont il a laissé après sa mort. J'ai su être là pour elle et c'est réciproque, cela dit, on avait encore besoin l'un de l'autre même maintenant. La preuve en est, qu'on arrive pas à ouvrir cette foutu lettre qui nous a été attribué... Je déteste devoir affronter la dure réalité qui n'est autre que je ne pourrais plus jamais lui parler, plus jamais le voir, plus jamais demander de ses conseils... Je suis vraiment une merde sans lui, c'est ce que je me dis parfois. Il faut pourtant falloir y faire face et surtout garder la force sans montrer aucun signe de faiblesse devant toi, je ne voudrais pas te mettre encore plus mal que tu l'es déjà. Me saisissant de la fameuse lettre, je me dirige en direction de ton domicile. Frappant à ta porte, tu viens immédiatement l'ouvrir et je t'adresses un petit sourire. Hey. Tu va bien? Je viens te faire la bise avant d'entrer à l'intérieur. J'étais pas encore prêt à l'ouvrir, mais j'étais là pour cette raison en plus de te revoir... J'angoisse alors qu'il n'y a pas de quoi, c'est vraiment trop con de ma part. Je pose la lettre sur la table en soupirant. On boit un coup avant d'ouvrir les lettres? Histoire de faire baisser la tension.

La ponctualité s'affine avec beaucoup de rigueur chez ton meilleur ami mais tu n'es guère surpris surtout au vue de son activité professionnelle. Tu lui ouvres la porte sans tarder, sourire aux lèvres alors qu'il dépose une bise sur ta joue puis entre ton nouveau chez toi. Un refuge quotidien depuis que tu as quitté le loft du centre ville que tu partageais avec Dawson. Ce dernier visait encore quelques choses de plus grand, comme une maison donnant sur la plage. Il visait toujours vers l'avenir et le projet d'avoir des enfants après l'obtention de ton diplôme en faisait partie. Cette pensée t'arrache un maigre sourire emplit de mélancolie mais la question de Diego tombe à point nommée. « Pardon ? Ah oui ça va, un peu fatigué mais une journée bien remplit … Et toi ? ». depuis que tu avais arrêtée tes études au mois de décembre, tu te consacrais uniquement au commerce de ta belle sœur. Elle t'en avait confié les cordes et tu l'en remerciais grandement.  Tu sais que de son coté le Morales bosse comme un diable car être un soldat du feu est loin d'être de tout repos aussi. En lui lançant une œillade furtive, tu constates que tout comme toi l'anxiété fait son bonhomme de chemin et lorsqu'il dépose la lettre – non ouverte – sur l’îlot central de la cuisine tu sais que tout n'est qu'une interrogation de minutes. Peur ? Ouais, tu as la crainte de te laisser déborder par l'émotion de la lecture de la lettre de ton mari … défunt. C'est toujours aussi dur même après plusieurs mois même si cela reste récent en terme de temps. « Je suis d'accord … je t'offre quoi : bière, vodka, jus, whisky ? Autre chose ? ». Lui dis-tu en esquissant un mince sourire amusé car oui depuis que tu vivais en colocation le choix de boissons était plutôt grand.
@Diego Morales

memories and words with @Cécily Wertheimer  
Comment survivre après le décès d'un proche? Je me suis toujours posé cette fameuse question, l'esprit tracassé et le coeur en miettes d'avoir appris cette nouvelle terrifiante... Je me devais d'être présent pour toi, parce que j'en ai fait la promesse à Dawson et parce que je le voulais sincèrement. Au fil du temps, on a pas fait que se soutenir, on s'est rapprochés, liés d'amitié encore plus qu'auparavant et maintenant nous voici à pleurer encore sa mort. Ces fameuses lettres non ouvertes, le coeur battant à tout rompre, réticent à l'ouvrir et la lire. Comme si ça allait changer quelque chose dans ma vie, oui sûrement au fond. Et ça me faisait revivre les souvenirs dans ma tête, la belle époque, ça me manquait. Faut arrêter de trop travailler. Oui ça va, j'ai eu beaucoup de boulot. Et ça m'a permis de penser à autre chose, de ne pas ressasser. J'suis pas le genre de mec à s'ouvrir facilement, mais je sais qu'avec toi je peux le faire aisément. Toutefois, ça ne paraît pas comme ça, mais je refoule trop de tristesse et de colère, ces émotions qui se laisse pas voir à mon visage, mais tu me connais et tu sais bien ce qui me tracasse. Je m'installe et m'accoude sur le comptoir. Whisky, s'te plait... Normalement à cet heure-ci c'est bière, mais vu la situation je pense qu'un whisky fera bien l'affaire pour le coup. Mon regard se pose sur les lettres. Putain... J'ai jamais été aussi... Angoissé d'ouvrir une lettre. Je laisse échapper un soupir et passe mes mains sur mon visage. Double whisky. Que je te demande en retirant mes mains et me mordant la lèvre, même triple ou quadruple à ce niveau là.

Le décès de Dawson a été un véritable coup de massue. Un coup porté avec puissance et avec la brutalité les émotions. Tu peines encore à y faire face mais si tu te dois de poursuivre chaque pas vers l'avenir. Songer à demain est déjà compliqué, penser est devenue une ouverture que tu redoutes car tu replonges dans les travers de la noirceur. Un bateau où tu dérives tant et si bien que les vagues pourraient t'engloutir. Tu ne dirais pas non d'ailleurs … mais tu ne peux te laisser aller, pour ta famille, pour tes amis aussi. Tu sais que la présence de Diego t'a beaucoup aidé et c'est d'ailleurs d'actualité. Tu te contentes de hausser les épaules lorsqu'il te dit que tu dois te reposer, que tu bosses trop. Il n'a pas tord mais le boulot t'aide à tenir le cap. Et sa propre réponse équivaut presque à la tienne : celle d'avoir l'esprit tenue en alerte pour ne pas penser. Ton meilleur ami pose la lettre non ouverte sur l’îlot central donnant le tempo en te demandant un verre de whisky. Une boisson forte pour faire face au contenu d'une écriture que vous connaissez tous les deux que trop bien. Tu attrapes la bouteille nommée par le jeune Morales, saisi un verre à whisky et verse le liquide ambré avant de le poser devant lui. Ta propre lettre rejoint celle de ton comparse de toujours et c'est les deux mains poser sur le comptoir que tu les toises avec une hostilité où l'angoisse est reine. Tu hoches lentement la tête avant de répliquer. « Mh … pareil. Je ne savais pas qu'il avait écrit trois lettres, qu'il avait pris le temps de faire un testament auprès d'un avocat et d'un notaire … pourtant le connaissant j'aurais dû m'en douter ... ». Par sa fonction militaire et de pilote dans l'armée de l'air, Dawson avait une philosophie qui lui était bien propre. Il était prudent, responsable et lorsque vous vous étiez mariés, il avait pour souhait de terminer son engagement avant de raccrocher. L'année de sa mort était sa dernière, il devait arrêté au mois de décembre mais il était mort un mois avant. Tu esquisses un mince sourire amusé tout en resservant un verre à ton meilleur ami. Tu n'as pas la force de boire quoi que ce soit car tu pourrais presque vomir. D'ailleurs, tu ne mangeais plus trop depuis plusieurs mois ce qui n'échappait pas à ton entourage. Tu perdais du poids et continuait à faire du sport, à bosser ect … « Il avait tout mis en œuvre deux ans auparavant … ».
@Diego Morales

memories and words with @Cécily Wertheimer  
Wow ! Lorsque j'entends tes propos ça m'fout un coup au moral. J'avais jamais vu venir le truc, il avait tout prévu de A à Z. Comme si il savait qu'il allait mourir et ne plus pouvoir nous parler et nous revoir, qu'il avait laissé ces derniers mots sur un papier, un mot d'adieu qui va nous déchirer le coeur à tous les deux... Le tien doit tellement être en mille morceaux quand j'y pense... Avec le métier qu'il faisait, on devait aussi s'y attendre, mais on avait toujours cette lueur d'espoir de le revoir avec son sourire et ses blagues, un drôle d'humour qu'il avait, la joie de vivre qui se voyait en lui. Je gamberge comme si ça allait le faire revenir, mais non, faut aller de l'avant et comment faire pour y parvenir? On se soutient, c'est ce qu'on a toujours fait l'un pour l'autre. Je lâche un profond soupir, le genre de soupir qui a besoin de sortir du plus profond de son coeur. Le pire, c'est que j'ai pas les mots là maintenant. Les yeux divaguent entre les lettres et tes yeux. Dawson tout craché... Il était trop méticuleux et organisé... Ouais, si quelque chose allait de travers ça pouvait lui foutre la trouille. N'empêche que c'est ce moment précis qu'il me foutait la trouille à moi. Me délectant de mon double whisky d'une traite, je repose le verre et me saisis de la lettre. Et maintenant il faut qu'on prenne notre courage à deux mains pour savoir ce qu'il avait à nous dire... Parce que je n'imaginais pas qu'il me lègue quoique ce soit donc je compte bien lire ces mots en m'imaginant dans ma tête me les dire de vive voix. Très étrange en y pensant. Mes doigts entreprennent d'ouvrir la lettre avec lenteur comme si une bombe s'y trouvait avant d'en sortir la fameuse lettre que je lis attentivement.

Vous aviez toujours parlés de tout, surtout avec Dawson. Seulement de la dérision à la réalité, il n'y a parfois qu'un pas. Tu n'aurais pas dû être surpris des démarches qu'il a entrepris. Étant un homme de paroles, il avait pour détermination de raccrocher à la fin de l'année 2021 mais c'est surtout sa vie à laquelle il dit adieux. Il te disait souvent que lorsque son heure viendrait – qu'il soit jeune ou vieux – tu n'aurais à t'occuper de rien, que tu devrais pas t'inquiéter si ce n'est vivre pour lui et l'ensemble des projets que vous aviez à faire ensemble. Cette dernière pensée t'arrache un sourire presque narquois que tu dissimules tout en secouant la tête de gauche à droite. Tu remarques que tes propos prennent ton meilleur ami au dépourvu et tu le comprends bien. Dawson agissait souvent dans l'ombre, histoire d'un mine de rien qui prédit qu'il ne faut rien sous estimer. Désormais c'est à deux que le soutien s'exprime et non plus à trois, ensemble, comme autrefois. Vos missives respectives sont toujours là posé sur l’îlot central de la cuisine, et l'un comme l'autre vous semblez hésitant à les ouvrir. « Mh, c'est que je ne cessais de lui dire même si j'aurais préféré qui le soit également pour sa propre vie … ». Ton timbre de voix est comme encré dans la pierre car tu savais qu'il avait bien hâte de mettre un terme à son engagement dans l'armée tout en le respectant. Ton regard se perd instant dans le liquide ambré que boit Diego jusqu'à ce qu'il repose le verre et s'empare de sa propre lettre. Tu esquisses un tendre sourire à la commissure de tes lèvres tout en hochant la tête avant de te saisir de ta propre lettre où ton prénom est soigneusement écrit de son écriture. Cette dernière est fluide, italique à l'image des anciens manuscrits que l'on écrivait encore à la main il y a une certaine époque. Tu observes quelques secondes ton meilleur débuter la lecture de sa lettre et tu te décides d'en faire de même. Tu déchires l'enveloppe et déplie soigneusement le papier plier en trois puis t’abreuves de ses mots qu'il a couché sur papier, le tout avec la tonalité de sa voie encore bien présente à ton esprit, toujours.
@Diego Morales

memories and words with @Cécily Wertheimer  
Dawson était mon meilleur ami depuis des années, depuis même mon arrivée à Boston à mes seize ans. Il a toujours été le frère que j'ai jamais eu. J'ai pas trouvé meilleur allié que lui, il avait toujours cette organisation parfaite. Il voyait loin devant lui, avait toujours de grands projets et je l'imaginais déjà fonder sa famille avec toi. Je voyais déjà vos enfants courir sur l'herbe dehors et que vous auriez fait des minis Dawson et Cécily, ils auraient été aussi mignons que leurs parents ainsi que très joueurs. Une belle famille si parfaite comme dans ces émissions de télés Américaines. Et oui, j'avais déjà imaginé ce cadre pour vous deux. Tout s'est écroulé lors de l'annonce de son décès. J'ai dû faire face à ce tragique évènement, celui qui m'a rappelé le décès de mon géniteur lors d'un accident de voiture. Deux décès qui m'ont énormément marqués et dont je me suis jamais vraiment remis. Même avec le temps, ça ne guérit pas les blessures. Je prends une profonde inspiration, comme si j'avais besoin de prendre du courage pour entendre parler de ton défunt mari et celui qui était un frère pour moi. D'un ton nostalgique, je viens répondre. Il songeait qu'à ton bonheur et ton avenir, votre avenir... Ah oui, je l'entendais rabâcher qu'il t'aimait et qu'il ferait absolument tout pour toi. Comme quoi, l'amour rends fou, il l'était devenu, mais pas aussi fou qu'on pourrait le penser. Il avait tout de même bien la tête sur els épaules. En tout cas, bien assez pour écrire ces mots avant de mourir, comme si il savait qu'il ne survivrait pas, c'est étrange en y repensant. Mes yeux fixent la lettre, attentif à chacun de ses écrits. Je me sentirais presque idiot d'avoir la larmichette en l'imaginant me dire tout ce qu'il m'a écrit sur papier. Je me souviens de sa voix, son intonation qu'il prenait assez souvent, plutôt calme et patient. Sacré Dawson, il y a que lui pour me sortir des phrases comme ça. Et oui, il a son sens de l'humour bien propre à lui. Il me lègue son t-shirt en ajoutant d'en prendre soin comme les femmes que j'ai mis dans mon lit. C'est celui que j'ai porté un soir parce que j'le trouvais à mon goût... J'étais qu'un gamin et il avait légèrement pitié de moi, il a su qu'il me plaisait alors il me l'a prêté, c'est la vérité de cette histoire. Il disait qu'il me mettait en valeur et il avait raison. J'esquisse un sourire amusé en songeant à ce souvenir.

Les paroles du jeune Morales ne tombent aucunement dans l'oreille d'un sourd. Au contraire, elles font leur petit bonhomme de chemin, suffisamment pour imaginer la tête de ton défunt mari lui répondre lui même. C'est vrai, Dawson aurait tenu les mêmes propos que Diego. Il avait tendance à ne vivre qu'au jour présent voir le lendemain lorsqu'il était plus jeune mais avec le temps il avait finit par être cet âme prudente et organisée. Celle qui songe à un futur où tout demeure … enfin où tout demeurait possible. Tu observes alors ton meilleur ami ouvrir sa lettre, en parcourir les premières lignes puis tu franchis à ton tour la déchirure de l'enveloppe. Tu déplies le papier plié en trois pour y découvrir l'écriture fluide et italique de Dawson. Il est aisé de l'imaginer mentionner les mots qu'il a couché sur papier. Sa voix est perceptible dans ton esprit tant et si bien que tu as l'impression que ta conscience te joue des tours. Diego est le premier à en finir la lecture lorsque tu l'entends énoncé sa tirade. Tu relèves ton regard noisette sur ton comparse de toujours tout en chassant les larmes qui ce sont accumulés le long de tes joues. « Son t-shirt ? ». Une interrogation accompagné d'un maigre rire amusé et lointain à la fois car cela ressemblait tout à fait. « Mh … c'est vrai qu'il aimait bien te conseiller ... ». Tu n'oses pas lui demander ce qu'il a pu lui dire, ou encore lui léguer. Dawson avait un grand cœur et était loin d'être matérialiste tout comme toi. Tu sais qu'il tenait énormément à son grand-frère et à sa petite nièce, Tillie.
@Diego Morales

memories and words with @Cécily Wertheimer  
Il avait sa vision bien propre à lui-même, Dawson et c'est come ça qu'on l'aimait. Etant le seul homme de la famille, je le considérais comme un frère et même si il n'est plus de ce monde c'est encore le cas pour ma part. Jamais je ne pourrais l'oublier, il fait partie de ma vie même après la mort. Cette lettre, j'avais tant appréhendais de la lire, j'arrivais même pas à l'entrouvrir parce que je savais que ça allait remonter des souvenirs. Souvenirs qui se bousculent dans mon esprit à chaque lettre que je lis attentivement, à chaque seconde que je perçois ces mots écrit sur ce papier, si joliment écrit. Il aurait pu devenir écrivain quand j'y pense, une belle écriture, on se revoit dans nos moments de nostalgiques. Et c'est comme si qu'il venait de me faire retrouver le sourire, comme si qu'il était présent à mes côtés alors que je restais fort pour ne pas craquer, ne pas pleurer à tes côtés, je devais être là pour te soutenir, t'épauler. C'est ce qu'il avait écrit et que je me contiens de dire à haute voix. Je ne devais pas me montrer faible, mais rester fort pour t'aider à surmonter cette douloureuse épreuve et prendre soin de toi comme si il s'agissait de l'une de mes soeurs. Promesse qui me tient à coeur et que je fais avec le plus grand naturel qu'il soit. Tu me réveilles de mes songes, je secoue la tête et fait un geste de la main en souriant bêtement. Ouais, j'aimais bien lui emprunter ses affaires. Il avait bon goût, faut dire. Pourtant, toi, t'avais l'air encore plus perturbée que moi alors je viens me rapprocher de toi doucement. Je te regarde avec un air interrogateur et prêt à t'écouter si besoin. Il était bon conseiller faut dire. Sans lui, je serais rien, en faites j'en sais trop rien où j'en serais, mais il était de bons conseils. ça va? T'es pas obligé de me répondre, prends ton temps.