Rose. Touché. Cette volonté de taper là où ça fait mal et ça fonctionne. Elle n’était pas à ton niveau, mais elle avait réussi à obtenir son amour et ça te donnait envie de gerber. Qu’il est pu lui dire ces trois mots qui n’avaient été que pour toi ça te donnait envie de tout briser. Il te fallait une grande maîtrise de tes émotions et un lieu public pour te contenir. Il fallait qu’il reprenne le dessus et malheureusement il te connaissait par cœur. — Je vois. Tu n’arrives pas à en dire d’avantage sans perdre ton calme. Alors tu te contentes de ça. Il a trouvé un angle d’attaque et il semble prêt à foncer droit dessus. Il se tape que ça te blesse, toujours décidé à te punir pour l’avoir abandonner. Punition que tu lui as donné pour t’avoir brisé le cœur. Vous êtes dans un putain de cercle vicieux et encore aujourd’hui votre manière de fonctionner a prit le dessus. Quand il te dit avoir vu Rose, c’est beaucoup trop pour toi. Tu vas pas tenir il va falloir que tu sortes d’ici avant de tout renverser. Tu t’obliges a lâcher le verre que tu as dans la main de peur de l’envoyer valser contre le mur. Tu prends une grande inspiration et le regarde droit dans les yeux. — Alors on dirait qu’elle représente pour toi, ce que Sully représente pour moi. Tu lâches un sourire qui n’a rien de charmant en réalité puisque tu as les traits du visage crispé du à la colère que tu retiens. Les paroles suivantes sont de trop alors tu disparais du bar. Tu espères que l’air te fera redescendre et une fois de plus il est la dernière toi. Tu te tournes pour le regarder : — Je ne crois pas t’avoir entendu prononcer une phrase qui m’ait donné envie de rester jusqu’à maintenant. Tu as toujours les poings serrer, parce que tu as les nerfs. T’as passé une heure à lui dire que tu l’aimais de toute les façons possible à l’hôpital et cette réflexion qu’il t’a lancé t’as juste mise à terre.

collision
with @Naya Domingues
april 27th local bar C'était à qui blessera le plus l'autre. Alessio n'avait plus vingt ans et pourtant, c'était toujours de façon irrationnelle qu'il se comportait lorsqu'il s'agissait de Naya. Et comment faire autrement, lorsqu'il la voyait en présence d'un autre homme ? C'était déjà trop, de la voir à nouveau débarquer dans sa vie. Qu'après autant d'années d'absence, il tombe deux fois sur elle en l'espace d'une semaine. Comme si maintenant qu'il ne pensait plus qu'à elle, elle apparaissait partout. Mais de devoir en plus supporter qu'elle soit visiblement si bien entourée le piquait, assez pour qu'il en joue à son tour. Et ça marchait. La satisfaction immense lorsqu'il voyait la colère dans ses yeux. Elle n'avait plus rien à dire. Jusqu'à ce qu'elle ne cite un nom stupide. C'était ce Sully, son ex ? « Merveilleux. On pourra organiser des dîners à quatre. » lâchait-il avec un faux sourire. Un dîner qui finirait en meurtre, sans doute. Si Rose daignait se montrer, d'ailleurs. Une pensée ridicule, mais tous les moyens étaient bons pour l'emmerder. Et lorsqu'elle fuyait de ce bar, il ne pouvait faire autrement que la suivre. Il jugeait qu'il n'avait pas terminé. « Arrête tes conneries. Tu crois m'avoir donné une seule bonne raison d'être sympa ? » La balle renvoyée à l'autre. Visiblement rien n'avait changé. « Tu comptes faire quoi ? J'te laisse pas rentrer seule, encore moins dans cette tenue. » Qu'il détaillait de haut en bas, se mordant la joue pour s'empêcher de faire un commentaire.

Te savoir aussi faible face à lui ne faisait qu’accroître ta colère. Tu lui en voulais qu’après toute ses années il déclenche un feu ardent en toi. C’était comme ça que tout avait commencé. Une bousculade et toi a lui lancer tes foudres avant de finir en larmes. Ce soir dans ce bar une fois de plus, tu avais fini par lui dire ta façon de penser. Une fois de plus il n’y prêtait aucun intérêt alors que tu tentais en vain de lui faire comprendre certaines choses. Les paroles qui concernait Rose te donnait la nausée et tu fuyais oui, vers la sortie. Besoin d’air. D’oublier leurs corps à corps. Leurs mots d’amour. Une vérité qui te frappait soudainement : l’aimer ne voulait pas dire qu’il t’aimait. Alors tu restais planté devant lui. Débordante d’amour pour lui, cette amour qui devenait parfois colère, haine et déchirement. Alessio c’était l’amour sous toute ses formes. Les pires comme les meilleures. — Je t’en ai donné il y a sept ans. Je t’ai tout donné. Ma vie, mon amour et ma loyauté. J’ai fais tout ce que tu voulais. J’ai supporté chacune de tes colères. Chacun de tes caprices. Ta jalousie. Ton rabaissement. Je t’ai laissé me briser et à quel prix ? Je n’ai même pas réussi à te suffire ! Tu le dévisages, le cœur battant. Ouais t’as déjà trop donné à cet homme qui encore aujourd’hui n’est pas capable d’admettre la vérité. Tu n’as plus la force de lui prouver quoi que ce soit. Tu soupires en écoutant ces dernières paroles. — Je veux rentrer j’en ai assez. T’as qu’à me suivre je m’en fou. Tu te mets à marcher parmi la foule pour essayer de rentrer chez toi. Tu es dans un sale état émotionnelle à cet instant précis.